Les données de sondage : fiabilité et validité? Sont-elles interchangeables?
Pourquoi s’intéresser à la fiabilité ou à la validité des données de sondage?
Écrit par Yeona Jang, Ph. D. Responsable en chef de l’implication communautaire. 20 février 2020
Vous vous êtes déjà retrouvé dans une discussion sur la « fiabilité » ou la « validité » des données issues de sondages tels que les évaluations de cours ou les sondages sur l’implication des employés? Pourquoi s’intéresser à la fiabilité ou à la validité des données de sondage?
Les données erronées peuvent mener aux mauvaises conclusions. Notamment lorsque les enjeux sont importants, il faut nous assurer de colliger les bonnes données. Cela implique qu’il y a des sondages de bonne et de mauvaise qualité. Les bons sondages produisent des données justes et des informations pertinentes, offrant des aperçus saillants sur l’essence du sujet abordé. Inversement, les mauvais sondages produisent des données erronées. Autrement dit, ces données ne sont ni fiables ni valides et ne peuvent pas être reproduites, menant ainsi à des conclusions et à des actions inappropriées.
Le terme « sondage » englobe un éventail d’objectifs de recherche – des populations cibles, un cadre d’échantillonnage, des stratégies de recrutement, des modèles d’instrument de sondage, des méthodes d’administration de sondage, le traitement de données et l’ajustement statistique – afin d’assurer un procédé et des résultats de sondage de haute qualité. Étant donné la gamme d’options possibles pour mener un sondage, il est impératif que le consommateur/lecteur de résultats de sondage comprenne le risque de biais ainsi que les stratégies et les techniques utilisées pour réduire celui-ci afin que les conclusions appropriées soient tirées des données.
Les bons sondages produisent des données justes et des informations pertinentes, offrant des aperçus saillants sur l’essence du sujet abordé. Inversement, les mauvais sondages produisent des données erronées. Autrement dit, ces données ne sont ni fiables ni valides et ne peuvent pas être reproduites, menant ainsi à des conclusions et à des actions inappropriées.
La conception d’un sondage implique beaucoup d’éléments qui ont un impact sur la qualité des données qui en découleront : le temps et l’effort requis par les répondants pour remplir un formulaire, l’ordre des questions, le nombre de points sur une échelle d’évaluation et l’ordre des options question-réponse, pour ne nommer que ceux-là. Alors quels sont les facteurs clés à considérer en vue de créer des sondages qui fournissent des données de haute qualité? Bien que la validité et la fiabilité soient souvent discutées dans le domaine de la psychométrie, on tient souvent pour acquis qu’elles sont présentes, et ce, sans validation. Or, il faut s’assurer de pouvoir répondre par l’affirmative à la question « Les données issues de ce sondage sont-elles assez fiables et valides pour être utilisées? ». On veut éviter de tirer les mauvaises conclusions, tout particulièrement lorsque les enjeux sont importants, par exemple lorsque les résultats d’un sondage ont un impact sur l’avancement professionnel ou la manière d’investir temps et argent à des fins d’amélioration.
Que sont la fiabilité et la validité? Ont-elles la même signification? Même s’il n’est pas rare de voir ces deux mots utilisés de façon interchangeable, ils représentent deux concepts très distincts dans le domaine de la recherche axée sur les données. En quoi sont-ils différents? Et en quoi cela importe de connaître la différence?
Fiabilité de sondage versus validité de sondage
La validité et la fiabilité sont deux facteurs clés à considérer au moment de développer et de tester tout instrument de sondage pour la collecte de données. En portant une attention particulière à ces considérations, vous pouvez assurer la qualité de votre instrument de sondage et donc des données colligées pour l’analyse et l’utilisation.
Imaginez que vous concevez un sondage sur l’implication des employés et que vous considérez inclure la question « Je suis impliqué » dans le questionnaire.
Je suis impliqué:
Fortement en désaccord - En désaccord - Un peu en désaccord - Un peu en accord - En accord - Fortement en accord
Au moment d’évaluer la qualité d’un sondage, on doit considérer les points suivants :
Pose-t-on la bonne question? Autrement dit, à quel point cette question mesure-t-elle ce qui est censé être mesuré? (c.-à-d. l’implication)
Dans quelle mesure cette question donne-t-elle lieu (ou non) à la même interprétation pour fournir le même type d’information? (c.-à-d. une réponse constante chaque fois qu’on la pose)
La première question porte sur la validité, et la seconde sur la fiabilité.
Comme vous pouvez voir, elles ne concernent pas le même sujet.
La fiabilité n’implique pas la validité. La fiabilité d’un sondage n’est pas en soi un gage de validité et l’inverse est vrai aussi.
Une mesure valide mesurant ce qu’elle est censée mesurer ne produit pas forcément des réponses constantes si la question peut être interprétée de façons différentes par les répondants chaque fois qu’on la pose. Autrement dit, un sondage sur l’implication des employés peut avoir une grande validité, mais une faible fiabilité.
De plus, un sondage sur l’implication des employés peut être conçu pour avoir une grande fiabilité, c’est-à-dire des réponses constantes chaque fois qu’on le mène, mais une faible validité si les mauvaises questions sont posées. Demander à quel point un répondant est d’accord avec l’énoncé « Je suis impliqué » peut être valide en fonction de vos objectifs de sondage. Si votre but est de connaître le pourcentage approximatif des employés qui se sentent impliqués, il s’agit probablement d’une question valide. Toutefois, si l’objectif de votre sondage est d’identifier les éléments qui ont un impact sur l’implication des employés, il y a matière à douter de la validité de cette question
Pour résumer
La validité porte sur l’efficacité de l’instrument de sondage à mesurer ce qui est censé l’être. Par exemple, un sondage conçu pour explorer l’implication des employés, mais qui mesure en fait la satisfaction des clients, ne serait pas considéré valide.
La fiabilité porte sur l’efficacité des questions de sondage à susciter des réponses constantes chaque fois qu’on les pose dans la même situation de façon répétée. La fiabilité est une mesure statistique sur le degré de reproductibilité des données d’un instrument de sondage. Un instrument de sondage est considéré très valide s’il produit des résultats similaires sous des conditions constantes, et tout changement serait donc attribuable à une véritable modification de l’attitude et non à une interprétation différente (p. ex. une erreur de mesure).
Même si elles sont distinctes, la validité et la fiabilité d’un sondage sont inextricablement reliées. La fiabilité n’implique pas la validité, mais elle impose une limite sur la validité globale.
Il existe divers types de fiabilité, de validité et de tests pour les estimer. Vous trouverez ci-dessous quelques bonnes ressources.
Reliability and validity assessmentpar Carmines et Zeller (1979) est probablement l’un des livres les plus souvent cités où les deux concepts interconnectés sont définis et discutés.
Psychological testing: Principles and applications (6e éd.). Upper Saddle River, N.J.: Pearson/Prentice Hall. ISBN 0-13-189172-3.)
Des indicateurs de qualité de sondage sont accessibles sur l’Eurostat de la Commission européenne pour aider à évaluer la qualité des données de sondage.
La preuve de validité et de fiabilité est un prérequis pour assurer l’intégrité et la qualité d’un instrument de sondage, car nous tirons et appliquons des conclusions à partir des données colligées dans le cadre d’un sondage. Voilà pourquoi il est important de connaître la différence entre les deux.
Les firmes de sondages complices des criminels ?
Ex: Cannabis
Dans leurs sondages pas très pesant, sur le cannabis.
ils incluent des enfants de 12 ans (enfants de moins de 21 ans au Québec) sans les dénoncer ?
Pour l'alcool protégé, un dépresseur* légal à la consommation par de jeunes enfants de 6-12 ans et moins, dont le cerveau ne sera complété qu'à 23-25 ans selon des chercheurs indépendant$, on peut comprendre qu'ils soient inclus dans des sondages sur l'alcool dangereux pour la santé physique, mentale, économique.
Exemple de sondage: 82% des Québécois de 12 ans et plus consomment de l'alcool un dépresseur.
Prescriptions à pocheté et répétition d'antidépresseurs au Québec ! Lien de causalité ?
Les antidépresseurs utilisés légalement ou non fonctionnent très bien !
Ce qui est incompréhensible c'est que les associations de médecins/psychiatres/pédiatres, la SAQ, Éduc'alcool qui reçoit des millions par année de la SAQ dont les méfaits dépassent les taxes, l'INSPQ, la DPJ dont le mandat est de protéger les enfants, les associations de parents, n'exigent pas d'âge minimum de consommation par ces jeunes enfants !?
Eux qui prétendent avoir à cœur la santé physique et mentale des enfants !
Malheureusement ces "Responsables" ne doivent pas rendre compte de leur politique, manque de courage,
et ne doivent pas réparer les dommages qu'il ont causés !
Qui paye pour les sondages et qui choisi de les publier ou non ?
Qui contrôle les médias ?
Qui contrôle, qui est maître de la peur des gens* ?
Selon un sondage la SQDC aurait 70% du marché.
Mon hypothèse:
La criminalisation discriminatoire a créé un marché illicite avec les produits de la SQDC.
1 - Des dealmakers deviennent des revendeurs de la SQDC en achetant les 30 grammes par jour qu'ils revendent le double aux 18-21 ans. Ils ne font que désobéir à une loi injuste* discriminatoire, selon la substance légale peu importe le nombre de morts annuelles, journalières évitables acceptables culturellement, socialement.
2 - Les parents responsables qui refusent de sacrifier leurs adultes légaux de 18 ans aux organisations criminelles par la CAQ, même au risque de jusqu'à 14 ans de prison vont leur procurer des cannabis, en violant cette loi injuste* soit par la SQDC soit en achetant d'autres provinces.
* ACOOL ET DÉPRESSION
De nombreux alcooliques présentent un profil dépressif et doivent donc être soignés. "La comorbidité des deux troubles est très fréquente. Un psychiatre doit toujours rechercher une dépression chez un patient alcoolique et inversement".
La difficulté est encore plus grande pour ces patients que pour des individus qui ne boiraient qu’occasionnellement. Comme le précise le Docteur Neveux, ils sont aussi plus à risque de souffrir de dépression : "Alors que pour un homme ou une femme qui n’a pas un usage pathologique de l’alcool, le risque de souffrir d’un EDM (état dépressif majeur) au cours de sa vie est de 16 %, ce taux passe à 40 % pour les personnes alcooliques".
* ANTIDÉPRESSEURS EFFETS INDÉSIRABLES LES PLUS FRÉQUENTS ET LEUR GESTION
Bien que la liste d’effets indésirables possibles puisse être plutôt longue, certains surviennent plus souvent. Des trucs existent pour mieux vivre avec eux le temps que notre organisme s’y habitue.
Effets secondaires
Gestion des effets secondaires
Bouche sèche
Boire souvent un peu d’eau
Sucer de la glace
Prendre de la gomme ou un bonbon sans sucre
Éviter l’alcool et la caféine
Cesser de fumer
Utiliser un substitut de salive
Constipation
Faire de l’activité physique régulièrement
Manger plus de fibres (25 à 30 grammes par jour)
Prendre un supplément de fibres
Boire plus d’eau (6 à 8 verres par jour)
Ne pas retarder le moment d’aller à la selle
Toujours prévoir le même moment dans la journée pour aller à la selle
Utiliser des médicaments contre la constipation sous le conseil du pharmacien
Nausées et vomissements
Manger de plus petits repas plus fréquemment dans la journée
Éviter les aliments gras, sucrés et épicés
Boire plus d’eau (6 à 8 verres par jour)
Éviter les odeurs fortes (ex. : parfums, nourriture, tabac)
Éviter l’alcool
Au besoin, prendre quelques doses de médicament contre les nausées et vomissements sous le conseil du pharmacien
Somnolence
Prendre l’antidépresseur à l’heure du coucher
Éviter de conduire ou de faire une activité qui demande de la vigilance si l’on ressent de la somnolence
Éviter l’alcool ou toute autre substance pouvant en causer
Insomnie
Prendre le médicament le matin (le plus loin possible de l’heure du coucher)
Privilégier un environnement calme à l’heure du coucher
Ne pas faire de sieste le jour
Éviter les stimulants quelques heures avant l’heure du coucher (ex. : chocolat, café, thé)
Appliquer des techniques de relaxation
Faire de l’activité physique régulièrement durant le jour
Instaurer une routine pour l’heure du coucher et du lever
Utiliser la chambre seulement pour dormir ou pour les activités sexuelles
Baisse de pression
Se lever lentement de la position couchée à assise, puis de la position assise à debout
Boire plus d’eau (6 à 8 verres par jour)
Gain de poids
Faire de l’activité physique
Adopter de saines habitudes alimentaires
Manger des crudités avant le repas pour diminuer la taille de celui-ci
Éviter les aliments gras et sucrés
Consulter un ou une nutritionniste
Dysfonction sexuelle
Discuter toujours avec votre pharmacien ou votre médecin si vous éprouvez un effet indésirable de nature sexuelle
Ne jamais modifier le traitement sans en avoir discuté avec votre médecin ou votre pharmacien
Envisager de changer le médicament pour un autre sous le conseil de votre médecin ou votre pharmacien
Considérer l’usage d’un médicament ou d’un produit pour aider au problème vécu, comme une médication contre la dysfonction érectile ou un lubrifiant lors des relations sexuelles (pour une femme) sous le conseil de votre médecin ou votre pharmacien
* "Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes." · Dante Alighieri
* "Si une loi est injuste, alors il est justifié d’y désobéir."
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