L'alcool, un facteur clé dans l'initiation au cannabis chez les jeunes et dans l'augmentation des risques liés à la consommation

Forums: 

Nouveau rapport : L'alcool, un facteur clé dans l'initiation au cannabis chez les jeunes et dans l'augmentation des risques liés à la consommation

MONTRÉAL, 15 oct. 2021 (GLOBE NEWSWIRE) --

À quelques jours du 3e anniversaire de la légalisation du cannabis au Canada, l'Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) dévoile un nouveau rapport sur la consommation de cannabis au Québec qui réaffirme l'importance de poursuivre et intensifier la prévention chez les jeunes. De l'automne 2019 au printemps 2021, l'ASPQ a mené une enquête auprès de plus de 2?000 personnes de 18 ans et plus afin de mieux cerner la perspective des personnes de différents groupes d'âge qui consomment du cannabis de façon régulière ou occasionnelle ou qui envisagent de le faire. Parmi les constats du rapport La consommation de cannabis et ses sphères d'influence au Québec : perspective des consommateurs actuels et potentiels, il ressort notamment que l'alcool joue un rôle marqué dans l'initiation au cannabis chez les jeunes, en plus d'être souvent consommé de pair avec cette substance, bien que ce mélange soit risqué.
https://aspq.org/nos-outils/la-consommation-de-cannabis-et-ses-spheres-d...

LA PREMIÈRE FOIS

Bien qu'elle puisse survenir plus tôt ou plus tard, plus de 4 personnes consommant du cannabis sur 10 ont répondu qu'ils avaient entre 15 et 17 ans lorsqu'ils ont essayé un produit de cannabis pour la première fois. Selon nos participant.e.s, leur première consommation de cannabis s'est souvent déroulée dans un party sous l'influence de l'alcool et suivant l'offre d'un.e ami.e. La prise d'alcool contribuerait alors à réduire des réticences face à la première tentative. Rappelons qu'actuellement l'âge légal pour consommer du cannabis est de 21 ans au Québec.

ALCOOL ET CANNABIS : UN COCKTAIL DANGEREUX
La consommation conjointe d'alcool et de cannabis augmente notamment les risques d'intoxication sévère et de problèmes de santé et peut même devenir une combinaison mortelle. Or, elle n'est pas rare : plus du quart des participant.e.s à l'enquête, toute catégorie d'âge confondue ont indiqué prendre toujours ou souvent de l'alcool avec du cannabis. Cette pratique semblait particulièrement courante chez les jeunes. «?Les risques du mélange d'alcool et de cannabis est certainement un sujet qui doit faire l'objet de davantage d'information, en particulier chez les jeunes. Dans les groupes de discussion et les entrevues avec des jeunes, toutes les personnes qui consomment du cannabis ont rapporté qu'elles en prennent avec de l'alcool, surtout lors d'événements sociaux ou festifs?», explique Sylvie Roy, chargée du projet cannabis à l'ASPQ.

LES MÉDIAS SOCIAUX : SOURCE D'INFLUENCE ET OPPORTUNITÉ

Depuis la légalisation du cannabis, le contexte socioculturel, scientifique et commercial évolue rapidement. Malgré la stricte réglementation en vigueur à l'égard de la promotion du cannabis, les jeunes semblent plus susceptibles que les autres d'être exposés et influencés par le contenu de publicités et de promotions liées au cannabis, notamment par le biais de comptes d'influenceurs sur les réseaux sociaux. Parallèlement, malgré leurs nombreuses recherches, plusieurs jeunes ont mentionné que leurs questions demeurent parfois sans réponse. «?Si on peut à juste titre critiquer les plateformes des médias sociaux pour le contenu inapproprié qu'on peut y retrouver en matière de cannabis, on se doit aussi de mieux y informer et sensibiliser les jeunes afin de faciliter des décisions plus éclairées?», conclut Mme Roy. Pour réaliser des actions de prévention les plus pertinentes possibles, il est indispensable de comprendre les consommateurs, leurs motivations, leurs connaissances et leurs habitudes susceptibles de représenter un risque pour leur santé. Le rapport disponible en ligne sur la page de l'ASPQ apporte différents éclairages à cet égard.

RECOMMANDATIONS LIÉES À LA CONSOMMATION DE CANNABIS CHEZ LES JEUNES
À la lumière de ce rapport, l'ASPQ recommande de : Continuer de réaliser des actions de sensibilisation et d'information ciblant la consommation de cannabis chez les jeunes notamment sur les thématiques suivantes : les risques de la co-consommation du cannabis avec de l'alcool?; les risques de dépendance en lien avec la consommation de cannabis. Outiller davantage les professionnel.le.s et les médecins en matière de cannabis, notamment par des formations, et les inviter à aborder la consommation de cannabis, au même titre que l'alcool, en contexte clinique. Faciliter la concertation des acteurs de diverses disciplines impliqués dans les enjeux liés au cannabis afin d'harmoniser et d'intensifier les messages à visée préventive, et de réaliser des actions plus efficientes.

ANNEXE : AUTRES FAITS SAILLANTS DU RAPPORT
Plusieurs nouvelles données sur la consommation de cannabis émanent de ce projet, dont : Les consommateurs réguliers présentaient le plus haut pourcentage de personnes ayant eu une première consommation à l'âge de 14 ans ou moins (17 %). 13 % des consommateurs réguliers et 5 % des consommateurs occasionnels ont augmenté la fréquence de leur consommation à la suite de la légalisation du cannabis. 10 % des consommateurs réguliers actuels et 13 % des consommateurs occasionnels actuels ont recommencé à consommer à la suite de la légalisation du cannabis alors qu'ils ne le faisaient plus. Pour en savoir plus sur la consommation de cannabis chez les aîné.e.s, consultez aussi le communiqué intitulé «?Le cannabis attire surtout les personnes âgées pour des raisons de santé?».

À propos du projet
Afin de mieux comprendre le point de vue des Québécois.es qui consomment du cannabis ou qui s'y intéressent, cette enquête a combiné différentes sources d'information. Un sondage Web a d'abord été réalisé auprès de 2001 adultes en collaboration avec la firme Léger. Les résultats de ce sondage ont ensuite été approfondis avec 22 adultes répartis dans trois groupes de discussion. Enfin, 7 consommateurs réguliers de cannabis âgés de 21 à 29 ans ont participé à des entrevues individuelles. Pour la méthodologie détaillée et l'ensemble des résultats, consultez le rapport et son résumé.

Rapport
https://aspq.org/nos-outils/la-consommation-de-cannabis-et-ses-spheres-d...
Résumé
https://aspq.org/nos-outils/la-consommation-de-cannabis-et-ses-spheres-d...

À propos de l'Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) L'ASPQ regroupe citoyens et partenaires pour faire de la santé durable, par la prévention, une priorité. Elle soutient le développement social et économique par la promotion d'une conception durable de la santé et du bien-être. La santé durable s'appuie sur une vision à long terme qui, tout en fournissant des soins à tous, s'assure aussi de les garder en santé par la prévention. www.aspq.org. Source : Anne-Marie Morel, conseillère principale Courriel : ammorel@aspq.org Cellulaire : 514-209-3262

Commentaires

Et l’initiation à l’alcool légale aux moins de 6-12 ans ?

Pourquoi ces études sont-elles diffusées, pourquoi sont-elles toutes conçues pour rechercher des dommages *?

Ce n'est qu'un autre sondage d'opinion, très léger, peu fiable, non scientifique !
Comme ceux qui ont servi, il y a déjà trois ans, aux médecins/psychiatres du Québec, pro-médoc$ cannaphobes dépendant$ de subventions, pour faire criminaliser, discriminer, envers les adultes de 18-21 ans le plus grand nombre de consommateur$ et de les sacrifier, les mettre en contact avec les organisations criminelles aux nombreux points de vente de proximité, aux nombreux produits de pharmaceutique$, contaminés, non réglementés, sans être renseignés sur leur puissance. Pour protéger leur santé physique et mentale ?

Pourquoi ils ne font pas n'exigent pas d'étude(s) sur des humains double aveugle suivi de tests cognitifs ?
Comme les recherches scientifiques sur des humains double aveugle suivi de tests cognitifs en Israël ?

Et l’initiation à l’alcool légal, banal, létal et incité à la consommation par de jeunes enfants de moins de 6-12 ans ?
(Rappelons que l'alcool banalisé un dépresseur est la drogue #1 du violeur, disponible même près des écoles.)

Avec 82% de consommateurs Québécois de 12 ans et plus d'alcool drogue dure un dépresseur.
Les probabilités sont qu'un enfant qui a droit à l'alcool à 6-12 ans et moins en consommera avant le cannabis bénin.

Par acceptabilité sociale/culturelle !
Pour l’alcool et le tabac mortels, protégés par manque de courage de la CAQ
qui ont tué légalement plus de 51 000 Québécois en trois ans, depuis leur prise de pouvoir, leur élection.

Le facteur clé pour la consommation d’alcool:
Pas d’âge minimum pour la consommation par de jeunes enfants de 6-12 ans et moins.
Dont le cerveau ne sera complété qu’à 23-25 ans.

Pas de criminalisation des parents irresponsables qui consomment avec les 6-12 ans et moins.

Pas de visite de la DPJ dont le rôle est de protéger la santé physique et mentale des enfants.

L’acceptabilité sociale/culturelle se fout du nombre de morts journalières pour prohiber, discriminer.
Pour le tabac et l'alcool mortels seulement, légaux aux 18 ans et 6-12 ans et moins pour l’alcool.

La protection de cette industrie meurtrière légale, banale létale qui a tué plus de 12 000 Québécois en plus des maladies depuis les 3 ans de prise de pouvoir de la CAQ avec 37,42 % des suffrages.

L’incitation à sa consommation par la publicité et la criminalisation des adultes de 18-21 ans pour le cannabis.
Publicisé par la SAQ et Éduc’alcool qui reçoit des millions annuellement de la SAQ.
SAQ qui nous coute beaucoup plus cher en méfaits sur la santé physique et mentale que les taxes qu’elle rapporte.
Taxes qui ne servent pas à une aide immédiate et gratuite pour ses drogués.
Taxes qui servent aux commandites d'évènements liés à la vente, la promotion et consommation.
Éduc'alcool utilise aussi de nos millions SAQ pour commanditer le même genre d'évènements.

SAQ, Éduc'alcool, CAQ, l'INSPQ, l'ASPQ, DPJ, les associations de médecins/psychiatres pro-médoc$, cannaphobes, les associations de parents, qui n'exigent pas d'âge minimum de consommation par de jeunes enfants. Eux qui prétendent en paroles seulement se préoccuper le la santé physique et mentale des jeunes enfants.

« Les Responsables doivent rendre compte de leur politique et doivent réparer les dommages qu'il ont causés ! »

Tableau de dangerosité des drogues, produits intoxicants légaux ou non:

#1 - Héroïne: Opiacé dépresseur qui tue moins journalièrement que le tabac et l'alcool un autre dépresseur.
Dépendance physique : TRÈS FORTE
Dépendance psychique : TRÈS FORTE

#2 - Alcool: #1 pour le nombre de drogués. Un dépresseur, dangereux pour la santé physique et mentale.
Alcool protégé par la CAQ avec le droit à l'incitation, la publicité, qui rapporte moins que ce qu'il nous coute.
Dépendance physique : TRÈS FORTE
Dépendance psychique : TRÈS FORTE
(4 000 morts annuelles plus de 10 par jour)

#3 - Tabac: #1 pour le nombre de morts journalières évitables acceptables.
Tabac protégé par la CAQ qui rapporte moins en taxes que ce qu'il nous coute en méfaits.
Dépendance physique : FORTE
Dépendance psychique : TRÈS FORTE
(13 000 morts annuelles plus de 35 par jour)

Au Canada les opiacés tuent accidentellement environ 6 000 consommateurs par année.
Au Québec le tabac protégé tue plus de 13 000 consommateurs par an depuis des dizaines d'années.
(10 ans = 130 000 morts évitables acceptables. 20 ans = 260 000 morts évitables acceptables.)
Preuve que la légère coercition, prévention, sans criminalisation, d'Éduc'alcool ne fonctionne pas !

Cannabis Zéro mort directe:
- pour usage seul en 20 ans d'usage thérapeutique légal au Canada ! Avec des concentrés jusqu'à 99,6% de THC.

- En 12 000 ans de bienfaits et usages thérapeutiques, récréatifs, agricoles et industriels par de Grandes Civilisations.

Même le cannabis vendu illicitement depuis plus de 100 ans de prohibition par des dealmakers racistes, misogynes, homophobes, supposément plus "dangereux" pour la santé, n'a pas tué une seule personne pour consommation seule sans mélange ? L'alcool de contrebande la bagosse oui !

* Pourquoi les études sont-elles diffusées, pourquoi sont-elles toutes conçues pour rechercher des dommages !
https://blocpot.qc.ca/fr/forum/6196
Sanjay Gupta explique sa volte-face sur la marijuana et discute de la recherche américaine «très biaisée»

« Tout chemin est seulement un chemin et il n’y a pas offense envers soi-même ou les autres à le quitter »

https://www.youtube.com/watch?v=lfAFDanj0XQ

https://www.youtube.com/watch?v=mvouNbW9T60

Pages

Ajouter un commentaire

Plain text

  • Aucune balise HTML autorisée.
  • Les adresses de pages web et de courriels sont transformées en liens automatiquement.
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.