Pourquoi les gens boivent-ils ?
Les gens sont motivés à consommer des substances addictives pour ces raisons.
Publié le 3 mars 2017 | Commenté par Abigail Fagan
Shahram Heshmat Ph.D.
Science of Choice
LES BASES
Qu'est-ce que l'alcoolisme?
Trouver des conseils pour vaincre la dépendance
POINTS CLÉS
Deux facteurs influencent nos valeurs et nos attentes.
La motivation est généralement décrite comme la force qui nous pousse à poursuivre un objectif. D'où vient ce sentiment de résolution ? La réponse est le bénéfice global d'une poursuite d'objectifs, auquel deux facteurs contribuent : la valeur subjective de la poursuite d'objectifs et la probabilité perçue de réussite de la poursuite d'objectifs (Valeur x Probabilité). En d'autres termes, la force de l'engagement des gens envers quelque chose dépend de sa valeur pour eux et de la chance que la valeur se produise en fait.
La relation entre ces deux facteurs est multiplicative (Valeur x Probabilité). Cela signifie qu'il n'y aura aucune motivation à la poursuite de l'objectif si la valeur de l'objectif est de zéro, quelle que soit la probabilité de succès. De même, il n'y aura pas de motivation si la chance attendue est assez faible.
L'objectif de consommation de drogues est formé de la même manière que tout autre objectif. Elle est déterminée en grande partie par, premièrement, la valeur que la personne accorde aux drogues et, deuxièmement, les chances qu'elle espère pouvoir tirer les avantages souhaités de leur consommation. Ce point de vue peut être appliqué pour expliquer les raisons pour lesquelles les gens décident de boire. La décision de boire de l'alcool dépendra de la valeur que la personne attribue à la consommation d'alcool - pour élever l'humeur positive, atténuer l'humeur négative et l' anxiété , ou augmenter la confiance - et les attentes de la personne que ces résultats se produiront réellement.
Considérons plusieurs facteurs susceptibles de conduire à une motivation accrue à consommer de l'alcool. Ces facteurs influencent les valeurs et les attentes.
1. Expériences passées
Les expériences passées avec l'alcool aident à façonner la valeur actuelle des gens et les attentes qu'ils placent sur la consommation d'alcool. Les consommateurs d'alcool peuvent se souvenir de leurs expériences positives antérieures avec l'alcool, ce qui peut augmenter leur motivation à boire. Une expérience négative fera le contraire. L'expérience des réactions de bouffées vasomotrices (p. ex. bouffées vasomotrices et nausées) après l'ingestion affecte négativement la valeur de la consommation d'alcool. La réaction de flush est plus fréquente dans les populations asiatiques, mais peut également se produire chez d'autres groupes. Les personnes ayant cette réaction ressentent la consommation d'alcool comme moins agréable que les autres, et elles ont des taux de consommation d'alcool plus faibles.
2. Personnalité impulsive
Les individus impulsifs choisissent systématiquement des récompenses immédiatement disponibles, malgré les conséquences négatives futures de ces choix. Ils apprécieront les drogues ou l'alcool en raison de leurs propriétés enrichissantes. Les gros buveurs sont plus impulsifs que les buveurs légers et, par conséquent, consomment plus d'alcool.
3. Stresser
Les personnes souffrant de symptômes psychologiques aversifs apprécient la consommation d'alcool, car cela aide à atténuer leurs sentiments négatifs. La consommation d'alcool supprime, au moins temporairement, le stress de l'anxiété.
//creativecommons.org/licenses/by/2.0)], via Wikimedia Commons
Source : Par Annie Mole (Festivités de la Circle Line Party) [CC BY 2.0 ( http://creativecommons.org/licenses/by/2.0 )], via Wikimedia Commons
4. Normes sociales
Du point de vue de la motivation, les normes sociales affectent la valeur que les individus accordent à la consommation de drogues. Les normes sociales sont les attentes comportementales au sein d'une communauté. Par exemple, dans de nombreuses sociétés occidentales, l'alcool est consommé lors d'événements spécifiques et à des heures régulières, comme le vendredi soir après le travail. Une telle norme limite et contrôle l'utilisation. Par exemple, les étudiants boivent davantage sur les campus où la culture de l'alcool est forte.
5. Environnement
L'exposition à des signaux liés à l'alcool augmente l'envie d'alcool et, par conséquent, la valeur de la consommation d'alcool. D'autre part, l' influence financière, comme la fiscalité, fait boire moins attrayante: la preuve démontre que l' augmentation simplement le prix d'un alcoolique boisson de 10 pour cent réduit la consommation d'alcool de 7 pour cent.
En somme, la perspective motivationnelle prédit que les gens seront motivés à consommer des substances addictives dans la mesure où ils s'attendent à ce que cela se traduise par les effets souhaitables qu'ils souhaitent obtenir. Sinon, ils ne le trouveraient pas si attrayant.
Une expérience négative fera le contraire ?
Pas certain !
Plusieurs consommateurs d'alcool ce dépresseur qui ont fait des surdoses non mortelles ont continué à boire.
Les surdoses non mortelle dans ma phase alcolo ne m'ont pas fait cesser de boire.
Époque où les bons (gros) buveurs étaient l'orgueil, les représentants, du village, la ville, la région !
Ce que je recherchais avec l'alcool c'était l'état d'ivresse.
Jusqu'au moment ou l'alcool me faisait plus aller uriner qu'à produire l'effet recherché.
Ce sont les cannabis sans lendemain de veille désagréable qui m'ont fait cesser de boire !
Au Québec il y a 82% de consommateurs d'alcool de 12 ans et plus !
Combien parmi ces 82% ont cessé de boire suite à UNE expérience négative ?
Combien ont continué malgré une expérience négative ?
Même des comas éthyliques non mortels ne font pas cesser de boire.
Alcool #2 juste derrière l'héroïne #1 sur le tableau de dangerosités des drogues.
Alcool: #1 pour le nombre de drogués. Un dépresseur, dangereux pour la santé physique et mentale.
Dépendance physique : TRÈS FORTE
Dépendance psychique : TRÈS FORTE
(4 000 morts annuelles plus de 10 par jour)
https://www.youtube.com/watch?v=kvKIszgavjo
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