Les gens pourront acheter du cannabis chez les producteurs au Nouveau-Brunswick
Pour participer à ce programme, les producteurs admissibles devront soumettre une demande à Cannabis NB, qui l'autorisera.
La Presse canadienne
2021-08-27 | Mis à jour hier à 19 h 10
Les producteurs de cannabis autorisés au Nouveau-Brunswick pourront bientôt vendre leurs produits sur place, dans leurs installations, comme des fraises chez les fermiers.
Le nouveau programme Cannabis FarmGate augmentera la visibilité des producteurs locaux autorisés et créera de potentielles occasions touristiques, estime Cannabis NB, la société de la Couronne qui est actuellement le seul détaillant autorisé de la province.
Cette production agricole n'existe que depuis quelques années au Nouveau-Brunswick, mais Cannabis NB discute de la manière de développer le marché, a déclaré jeudi Lara Wood, vice-présidente à l'exploitation.
La directrice générale de Cannabis NB, Lori Stickles, estime qu'il y a un intérêt croissant des consommateurs et des producteurs pour ce type d'initiative à travers le pays. La société d'État croit qu'un tel programme créera des opportunités pour l'industrie légale du cannabis récréatif.
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Le programme FarmGate permettra aussi aux petits producteurs d'offrir leurs produits dans leur propre boutique avant de les vendre dans les magasins de Cannabis NB.
Pour participer à ce programme, les producteurs admissibles devront soumettre une demande à Cannabis NB, qui l'autorisera. Tous les produits devront être cultivés et emballés sur place. Ils devront notamment respecter les règles fédérales en matière d'emballage, comme s'ils étaient vendus dans un magasin de Cannabis NB, a indiqué Mme Wood.
La vice-présidente a précisé que Cannabis NB facturera des frais administratifs, mais les producteurs pourront fixer les prix de leurs propres produits vendus sur place. Nous sommes aux premiers stades de nos conversations, a-t-elle déclaré.
Selon Mme Wood, cinq producteurs sont actuellement pleinement autorisés au Nouveau-Brunswick, mais au moins une dizaine d'autres sont à différentes étapes du processus d'autorisation.
À l'ombre des non-dits.
Pour ma part ça devrait davantage ressembler au boucher itinérant de mon enfance qui visitait les campagnards de la région avec son camion, ou au "dealer" de confiance qui sentait un certain degré de confiance mutuelle en passant ma porte.
Autrefois jadis, y'a pas si longtemps, vous souvenez-vous quand une bonne partie du pouvoir dominant s'affirmait pratiquement en ces termes: Dieu est grand, c'est nous qu'on a raison!
Admirez le transfert, je caricature à peine et le pire c'est que des masses de monde s'y sont laissées prendre, sans doute des vies durant pour des ainés d'une autre époque. Hélas il n'y avait que les journaux et ceux-ci, plus souvent qu'autrement, servaient d'abord des ambitions politiques ou du moins apparentées. Je pense par exemple à notre chère "élite" de l'ère victorienne (un de mes thèmes préférés en matière de bigoteries anti-cannabiques...): Joséphine (Marchand) Dandurand, épouse de Raoul du même nom ainsi que fondatrice/directrice/rédactrice du périodique "Le coin du feu", elle qui fut d'abord chroniqueuse dans le "Le Franco-Canadien" tenu par son père, onzième premier-ministre Québécois élu en tant que Libéral.
Un sciècle plus tard le papier n'a plus la cote tandis que le voteur moyen en a vu d'autres, des tour de pass-passe... Hélas malgré tout satisfaits à l'idée que la Science soit toujours juste, qu'il soit sûr d'accorder toute notre confiance aux nouveaux gardiens du temple comme au temps de l'Acte de Pharmacie de Québec, imprimé en 1890... Lequel document de loi officiel déclarait le "Chanvre Indien"/"Cannabis sativa L." parmi une liste des "poisons", i.e. aux côtés de l'arsenic et du cyanure.
Alors, qu'est qui a changé sur le fond?? Le politiciens véreux ont nos mass-médias pendus à leurs lèvres, pressés de relayer un propagande née à l'époque où on prétendait combattre l'esclavage sexuel de femmes et d'enfants soumis par l'administration de drogues. Or si on prend la peine de lire le traité de la Ligue des Nation (ONU) du 19 Février 1925 on constatera que des mots comme "enfant" semblent bizarrement absents du texte. Pourtant le besoin de "sauver" ces derniers origine de là et pour tout dire ça servait encore de rhétorique Libérale à UNGASS 2016.
Comme quoi l'effet socio-toxique du prohibitionnisme repose dans un anonymat relatif doublé d'impunité. On peut s'appeler Pierre-Hugues Boisvenu ou Jean Lapointe et affirmer au Sénat Canadien à peu près n'importe quoi, ça n'a l'air de déranger personne et on saisit pourquoi dès qu'il s'agit d'expliquer le problème associé à ce genre de nominations à saveur symbolique.
Encore des non-dits révélant pourtant une ombre sur le radar, pourvu qu'on porte attention aux lieux où nos "élites" n'osent jamais aller!
j'avais habitudee
pouvais me fier
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