Le cannabis légal fait sourire le Trésor public

Le trésor public carbure de plus en plus à l’euphorie du cannabis légal et
la pandémie a eu un effet de remontant pour concurrencer le marché noir. La
Société québécoise du cannabis (SQDC) a connu une année pandémique
fulgurante.

Pierre Saint-Arnaud - La Presse canadienne
10 juin 2021
Économie

Les résultats financiers de la SQDC pour l’exercice 2020-2021 indiquent que
celle-ci a versé au gouvernement du Québec un bénéfice net de 66 millions et
122 millions en taxes, pour un total de 188 millions. Ottawa n’a pas été en
reste, recevant tout près de 50 millions en revenus fiscaux.

Ces résultats représentent à peu près le double de ceux de l’an dernier,
alors que la société d’État distributrice de cannabis avait versé 26
millions en dividendes et 66 millions en taxes pour un total de 92 millions
à Québec et 27 millions en taxes fédérales.

La performance de la SQDC démontre par ailleurs que la pandémie s’est avérée
un outil inattendu pour concurrencer le marché noir, puisqu’elle estime
avoir capturé 53 % de ce marché illicite dans la dernière année,
comparativement à 30 % pour l’exercice précédent. Ces données sont basées
sur les évaluations de la consommation totale par le gouvernement fédéral et
par le ministère québécois des Finances.

Migration pandémique

Les contraintes imposées par les mesures sanitaires et la désignation de la
SQDC comme service essentiel semblent ainsi avoir poussé davantage de
consommateurs vers la SQDC au détriment des fournisseurs illégaux.

Un des indicateurs de l’influence de la pandémie est la croissance
fulgurante des ventes en ligne, qui ont doublé, passant de 27,5 millions
pour près de 4 tonnes métriques l’année précédente à 50,5 millions pour 8,7
tonnes métriques. La Société croit aussi avoir réussi à atteindre un prix
concurrentiel à celui du marché noir avec une moyenne de 6,74 $ le gramme,
en baisse de 12 % par rapport à 2019-2020.

En tout, la SQDC a vendu 91,5 tonnes métriques de cannabis en 2020-2021 pour
des revenus de 537 millions, soit presque le double des 47 tonnes pour 311
millions de recettes l’année précédente.

La SQDC a poursuivi son développement intensif durant l’exercice, implantant
25 nouvelles succursales dont certaines dans des régions qui n’étaient pas
desservies jusque-là, portant le total du réseau à 66 points de vente. De
plus, une dizaine de nouveaux fournisseurs se sont ajoutés et les
producteurs québécois fournissent désormais tout près de 40 % du stock de la
SQDC.

Profit de 1,2 milliard pour la SAQ

De son côté, la SAQ a terminé son exercice financier 2020-2021 le 27 mars
avec un résultat net de 1,2 milliard en baisse de 6,4 millions ou 0,5 %
comparativement à l’exercice précédent. Les ventes ont enregistré une hausse
de 2,9 % pour frôler les 3,6 milliards. « Pour une neuvième année
consécutive, la SAQ versera plus de 1 milliard au bénéfice des Québécois.
Les revenus gouvernementaux ont atteint 2,4 milliards, en hausse de 33,3
millions (1,4 %), dont 1,93 milliard est destiné au trésor québécois et
477,4 millions au gouvernement fédéral. »

Les ventes de ce réseau ont oscillé autour de 3,2 milliards, soit une hausse
de 60,7 millions ou 1,9 %.

« L’impact de la pandémie, particulièrement lié à la réduction des activités
des restaurants et des bars, a généré un déplacement des ventes réalisées
auprès des titulaires de permis vers le réseau des succursales et des
agences. Ceci, jumelé à d’autres impacts de la pandémie tels que l’imposition
de restrictions liées aux déplacements à l’extérieur du Québec, a contribué
à l’augmentation des ventes auprès des consommateurs de 361,1 millions et
explique en grande partie la diminution des ventes auprès des titulaires de
permis de 321,9 millions », explique la société d’État.

Pour leur part, les ventes en ligne ont augmenté de 130,7 % pour totaliser
96,9 millions et atteindre 3,3 % des ventes effectuées auprès de la
clientèle.

53%
C’est la part du marché illicite de cannabis que la SQDC estime avoir
capturé grâce à la pandémie de COVID-19. Les contraintes imposées par les
mesures sanitaires et la désignation de la SQDC comme service essentiel
semblent ainsi avoir poussé davantage de consommateurs vers la SQDC au
détriment des fournisseurs illégaux.

Commentaires

Cannabis aux multiples bienfaits et usages: Un Trésor public !

Cannabis sans dose mortelle, aux multiples bienfaits et usages thérapeutiques, récréatifs et industriels.

Il faut se méfier des informations partiales partielles.

Faut pas trop pousser le bouchon !

53% du marché ?
« La SQDC estime qu’elle sera une organisation mature lorsqu’elle aura raflé entre «70% et 80%» du marché illicite au Québec. » Jean-François Bergeron.

Utopie, sans le recul de la CAQ et les médecins/psychiatres sur la criminalisation arbitraire des 18-21 ans qui représentent 50% des consommateurs sacrifiés aux organisations criminelles. Pour protéger leur santé physique et mentale ?

« La performance de la SQDC démontre par ailleurs que la pandémie s’est avérée un outil inattendu pour concurrencer le marché noir » ???

Comment prétendre avoir concurrencé le marché organisé illicite alors que la CAQ appuyé par les associations de médecins/psychiatres ont ajouté avec la criminalisation ségrégationniste, arbitraire, les million$ des 18-21 ans le plus grand nombre de consommateurs à ce que la prohibition fournissait déjà comme millions semaine avec les enfants et les nouveaux adolescents de moins de 21 ans créés arbitrairement par la CAQ pour le cannabis seulement et sans aucune étude/recherche scientifique sérieuse sur des humains.

La criminalisation sans preuve scientifique des 18-21 ans a créé un nouveau marché illégal !
Marché illégal qui utilise les produits légaux de la SQDC. Gagnant Gagnant !
Achat 30g/jour à 5$ revendu 8-10$/g.
Ce qui pourrait expliquer la “performance” dû à la pandémie ?

De bons parents responsables préfèrent acheter le cannabis de la SQDC pour leurs adultes légaux de 18 ans criminalisés au risque de jusqu'à 14 ans de prison plutôt que de les sacrifier les mettre en contact avec organisations criminelles et leurs nombreux produits, pharmaceutiques, contaminés, non réglementés, sans être renseignés sur leur puissance comme l'ont fait les membres de la CAQ appuyé par les associations de médecins/psychiatres.

Comment peuvent-ils prétendre avoir 53% du marché organisé sans les moins de 21 ans, 50% des consommateurs ?
A ces 50% de 18-21 ans il faut ajouter les 12-17 qui ne font pas parti mais devraient être ciblés dans les publicités.

« La SQDC a vendu 91,5 tonnes métriques de cannabis en 2020-2021 pour des revenus de 537 millions, aux adultes de plus de 21 ans. »

Donc on peut dire que c'est aussi 91,5 tonnes métriques pour le marché illicite et plus de 537 millions (plus de 10 millions semaine) avec plus de 50% du marché des moins de 21 ans.

Cependant les producteurs illicites des 91,5 tonnes métriques n’ont pas à suivre les mêmes règles, contraintes de Santé Canada.

Des cultivateurs autorisés produisent leur cannabis en intérieur et extérieur
pour 0.25$ à 2.50$/g en faisant des profits, malgré les contraintes de Santé Canada.

Revenus: total 537 millions en 2020-2021.
SQDC: 66 points de vente, un bénéfice net de 66 millions.
Québec: 122 millions en taxes.
Bénéfices/taxes qui ne servent pas à une aide immédiate et gratuite pour une minorité vulnérable.
Qui ne peuvent pas servir à aider des organismes charitables communautaires permis à la SAQ.
Que des millions pour les agences publicitaires. Aucun sondage de la CAQ sur leur inefficacité ?

Revenus Organisations Criminelles plus de 537 millions en revenus en 2020-2021.
Points de vente illimités et mobile.
Plus de 537 millions de vente/bénéfice sans avoir à payer les 122 millions en taxes directes.
Ils produisent leurs plantes sans les contraintes de Santé Canada.
Pas besoin de succursales, de publicité, et beaucoup plus de points vente que les 66 SQDC.
Des millions semaines supplémentaires avec les 18-21 ans grâce à la criminalisation par la CAQ et les médecins/psychiatres.

Marché organisé illicite qui offre les mêmes avantages que la SAQ:
Fidélisation, rabais, livraison, voir, toucher déguster le produit, échantillons, etc.

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