Où est Boris ?
Dion approuve le site d'injections sécuritaire de Vancouver
La presse cannadienne, 8 février 2008
Par Greg Joyce
Le Parti libéral du Canada ne compte pas légaliser le cannabis, mais son chef, Stéphane Dion, a indiqué que sous un gouvernement libéral, d'autres villes canadiennes pourraient se doter d'un site d'injections sécuritaire comme celui en place à Vancouver.
M. Dion a fait ces commentaires lorsqu'il a répondu à une vingtaine de questions, vendredi, lors de son passage à l'Université de la Colombie-Britannique à l'invitation des jeunes libéraux de cet établissement. Les questions ont couvert une variété de sujets, allant de l'Afghanistan à l'économie en passant par les changements climatiques... et la marijuana.
Ce n'est pas une chose sur laquelle nous ferons campagne au cours des prochaines élections, a déclaré le chef libéral. Mais nous devons nous doter d'une approche envers les drogues qui est plus efficace que celle adoptée à ce jour par le gouvernement.»
Sans que la question lui ait été posée directement, M. Dion a déclaré aux 150 étudiants qui l'écoutaient que le seul site d'injections sécuritaire du pays - situé dans le quartier malfamé du Downtown Eastside et connu sous le nom de Insite - est une chose à laquelle son parti croyait.
«Je pense que le gouvernement actuel a une approche idéologique, a-t-il ajouté. Si la science vous dit qu'une initiative comme celle-là sauve des vies, alors on doit continuer.»
Le gouvernement Harper a déjà indiqué que le site devra fermer ses portes en juin. Le site permet aux héroïnomanes de s'injecter leur propre drogue de manière sécuritaire, sous la supervision d'un personnel
médical.
Le site devait tout d'abord fermer ses portes à la fin de 2007, mais Santé Canada lui avait accordé en octobre une prolongation de six mois afin d'en étudier l'impact sur la prévention, le traitement et le crime.
M. Dion a précisé qu'un gouvernement libéral étudierait si d'autres communautés canadiennes «sont intéressées à s'attaquer au problème de cette manière».
À un étudiant qui lui demandait quelle serait son attitude envers les États-Unis, le chef du PLC a répondu qu'il faut faire une distinction entre «allié» et «héros».
«(Les États-Unis) sont notre alliés mais pas notre héros, a-t-il dit, ce qui a généré des applaudissements nourris. Cette différence entre un allié et un héros est mal comprise par le premier ministre actuel, mais elle le sera par moi.»
Il a ensuite ajouté qu'il est important pour le Canada de protéger sa souveraineté énergétique, tout en rappelant que les échanges commerciaux avec les États-Unis doivent être «libres» puisqu'ils génèrent des revenus considérables.
Commentaire : Non mais, il faut être sérieux dans sa démarche. Voyez-vous, le "grand" mégalo de Boris a financé le Parti libéral de Dion pour se faire retourner de bord ! Il y a quelques années un homme d'expérience m'avait affirmé que pour devenir Premier ministre du Canada, il fallait considérer le cannabis comme un danger public tel un meurtier... J'avais trouvé cela un peu exagéré mais aujourd'hui il me semble qu'il a raison !
Où sont les libertaires ?
Ceux qui se tiennent debout et ce, jusqu'au bout !
Surement pas au Parti libéral du Canada !
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