La consommation de cannabis a augmenté durant la pandémie

leur usage de marijuana étaient passés en moyenne à une consommation aux quatre jours la semaine précédente

Les experts du Centre de toxicomanie et de santé mentale (CTSM), affilié à l’Université de Toronto, exhortent les consommateurs à la modération

Publié le 13/01/2021 à 13:55

PAR LA PRESSE CANADIENNE

De nouvelles données suggèrent que la moitié des usagers de cannabis auraient augmenté leur consommation pendant la pandémie, ce qui les expose à un risque accru de dépendance et d’autres problèmes de santé.

Les experts du Centre de toxicomanie et de santé mentale (CTSM), affilié à l’Université de Toronto, exhortent les consommateurs à la modération. Ils demandent aussi aux médecins d’être vigilants et souhaitent une observation continue des pratiques de consommation pendant et après la pandémie.

Trois sondages menés en ligne auprès de trois échantillons différents d’un millier de personnes ont révélé des augmentations de consommation constantes en mai et juin derniers.

L’auteure principale de l’étude, la docteure Tara Elton-Marshall, du CTSM, estime que les gens pourraient développer de nouvelles habitudes de consommation qui perdureront pendant toute la pandémie et même après.

«Beaucoup de gens pensent qu’ils ne sont pas à risque s’ils consomment du cannabis, mais si vous en consommez plus fréquemment, cela peut avoir un impact sur votre santé», explique la chercheuse, soulignant que les jeunes utilisateurs sont plus à risque de problèmes de santé mentale.

«Il est peut-être temps de vous pencher sur votre consommation de cannabis — que cela ait changé ou non pendant la pandémie — et d’envisager de réduire ou d’arrêter le cannabis.»

La docteure Elton−Marshall attribue cette hausse de la consommation au stress, à l’isolement et aux problèmes financiers — ou tout simplement à l’ennui.

Les répondants qui ont déclaré avoir augmenté leur usage de marijuana étaient passés en moyenne à une consommation aux quatre jours la semaine précédente. L’enquête n’a pas permis de chiffrer la hausse réelle depuis le début de la pandémie.

Les sondages ont été menés en anglais seulement par la firme Delvinia; les résultats ont été publiés dans le «Journal of Addiction Medicine».

Une «tempête parfaite»
La docteure Leslie Buckley, du Centre de toxicomanie et de santé mentale, affirme qu’en situation de stress, les gens ont tendance à se fier à des mécanismes d’adaptation familiers plutôt qu’à en créer de nouveaux.

Or, depuis que les sondages ont été réalisés, les mêmes facteurs de stress existent toujours, dit-elle. «Nous savons que la COVID-19 a vraiment été difficile pour tous (les utilisateurs de substances). C’est une "tempête parfaite" pour mener à une consommation accrue», croit la docteure Buckley.

Mais si le cannabis peut soulager l’anxiété et la dépression chez certaines personnes, ces effets sont de courte durée, rappelle la chercheuse.

«À long terme, nous savons que le cannabis augmente vraiment le risque d’anxiété et de dépression, et il peut également augmenter le risque de psychose, ce que beaucoup de gens ne comprennent pas bien», a-t-elle déclaré.

Les groupes les plus à risque d’augmentation de la consommation de cannabis comprenaient les moins de 50 ans, les personnes dont les taux d’études postsecondaires étaient moins élevés, les résidents de l’Ontario et les personnes qui s’inquiétaient de l’impact de la pandémie sur leurs finances.

Les lignes directrices publiées juste avant la légalisation du cannabis au Canada décourageaient purement et simplement la consommation de marijuana. Mais à tout prendre, on recommandait au moins de ne pas fumer le cannabis, de consommer des produits avec des pourcentages de THC inférieurs — et de façon occasionnelle.

La docteure Buckley rappelle qu’on peut parler d’un problème de consommation si on prend du pot quotidiennement, si nos proches sont inquiets, si on travaille moins ou qu’on perd son emploi, ou si l’usage de la marijuana affecte nos relations amoureuses.

Le premier sondage a été mené entre le 8 et le 12 mai 2020 auprès de 1005 répondants, le deuxième entre le 29 mai et le 1er juin 2020 auprès de 1002 répondants, et le troisième entre le 19 et le 23 juin 2020 auprès de 1005 répondants.

Les chercheurs signalent par ailleurs que la consommation de cannabis pourrait être plus élevée que ce que suggèrent ces données, qui reposent sur des déclarations volontaires.

Commentaires

La fiabilité de ces sondages d'opinion ?

«que ce que suggèrent ces données, qui reposent sur des déclarations volontaires.»

Même après 19 ans d'utilisation de cannabis non récréatif légal au Canada.
Il n'y a ACUNE étude longitudinale double aveugle, sur des humains à qui on a fourni le produit contrôlé suivi de tests cognitifs. Que des sondages d'opinion non scientifiques et peu fiables.

Pourtant les associations de médecins, psychiatres, pédiatres du Québec ont utilisé les déclarations volontaires, sondages d'opinion pour imposer le 21 ans et sacrifier ces nouveaux adolescents aux mains et produits des organisations criminelles. Pour protéger leur santé physique et mentale et la réduction des méfaits ?

Quels sont les produits de pharmaceutiques que ces "experts(tes) en santé physique et mentale " prescrivent à pocheté et répétition", qui ne sont pas dangereux pour la santé physique (Ex: destruction des organes) et mentale (Ex: des idées suicidaires), qui ne causent pas de dépendance, sans dose mortelle, pour soulager l’anxiété et la dépression chez certaines personnes ? Moins dangereux que le cannabis seul ?

«leur usage de marijuana étaient passés en moyenne à une consommation aux quatre jours la semaine précédente »
Consommer aux quatre jours c'est de la consommation responsable !

Contrairement aux recommandations de "modération" d'Éduc'alcool avec la consommation 2-3 verres par jour selon le genre et plus selon les occasions qui font les saoulons. L'alcool légal pour les adultes de 18 ans pour l'achat, la possession et la production personnelle illimité et moins de 18 ans pour la consommation, protégé par la CAQ banalisé publicisé par la SAQ même avec plus de 10 morts évitables acceptables par jour en plus des maladies physiques et mentales reconnus scientifiquement. (La SAQ contribue au Fonds Éduc'alcool depuis sa création en 1989.)

Pas de criminalisation, de ségrégation envers les adultes de 18 ans et moins ni l'augmentation de l'âge selon le produit qu'ils consomment, mortel ou non, même si leur cerveau ne sera pas complété avant 25-30 ans ?

« D'ailleurs les premiers signes de la dépression - les insomnies, la fatigue, l'irritabilité, le désintérêt général* - sont ceux de l'alcoolisation. "Ainsi, l'alcool peut entraîner une aggravation de la dépression ou la révéler" souligne le Dr Craplet, alcoologue et psychiatre. »

L'alcool un dépresseur qui rend accro, malade, violent et tue consommé et abusé par 82 % des consommateurs de 12 ans et plus au Québec peut entraîner une aggravation de la dépression ou la révéler. Mais c'est le cannabis sans dose mortelle ni mort directe pour cannabis seul qui fait peur aux oiseaux de malheur.

* Le "désintérêt général" pour l'alcool, c'est le "syndrome amotivationnel" pour le cannabis !

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1753356/quebec-sondage-alcool-pande...
« À l'instar des enquêtes précédentes, la plus récente conclut que les trois principales raisons de l'augmentation de la consommation d'alcool demeurent de chasser l'ennui ou de chercher à s'occuper, le fait d'avoir davantage de temps pour consommer et, loin derrière, réduire le stress et l'anxiété. »

Comment savoir si la consommation personnelle à augmenté
sans connaitre la vérité sur la consommation de base ?

Deux ans plus tard, les Canadiens ne consomment que 2% plus de cannabis
https://blocpot.qc.ca/fr/forum/5680

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