Pas d’alcool ou de drogues au volant pour les Fêtes

Ne pas conduire après avoir consommé de l'alcool ou de la drogue, même modérément, demeure la meilleure solution

3 décembre 2020 - 13:54
Pas d’alcool ou de drogues au volant pour les Fêtes

À l'approche du temps des Fêtes, la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) lance une nouvelle campagne sur les facultés affaiblies pour rappeler aux conducteurs que conduire un véhicule après avoir consommé de l'alcool ou de la drogue est un comportement risqué qui peut avoir des conséquences graves, même lorsque la consommation est modérée.

«Le temps des fêtes est un moment propice à la consommation d'alcool ou de cannabis. Alors, si vous prenez la route, prévoyez une solution pour un retour sécuritaire à la maison. De cette façon, vous permettez à tous les Québécois de circuler en sécurité sur nos routes», explique le ministre des Transports, François Bonnardel.

«Sur la route, le risque zéro n'existe pas, mais le risque d'accident augmente lorsque l'on conduit avec les facultés affaiblies. C'est pourquoi nous vous rappelons de prévoir des déplacements sécuritaires. Si vous avez consommé de l'alcool ou de la drogue, même modérément, ne conduisez pas», affirme la présidente et chef de la direction de la SAAQ, Nathalie Tremblay.

RAPPEL DES SOLUTIONS POSSIBLES

N'y recourez que si elles sont offertes dans votre région et dans le respect des consignes et directives (COVID-19) du gouvernement du Québec.

Les services de transport de personnes vous ramèneront à la maison de façon sécuritaire;
Les services de raccompagnement;
Le conducteur désigné − rappelez-vous que c'est la personne qui n'a pas bu une goutte d'alcool ni consommé de drogue.
Attention, les consignes et directives du gouvernement du Québec peuvent changer selon l'évolution de la situation et ces recommandations devront être adaptées en conséquence.

Ne pas conduire après avoir consommé de l'alcool ou de la drogue, même modérément, demeure la meilleure solution

Commentaires

L'alcool fait parti de "LA" drogue légale mortelle !

«Ne pas conduire après avoir consommé de l'alcool ou de la drogue, même modérément, demeure la meilleure solution»

Éduc'alcool recommande 2-3 verres/consommations par jour selon le genre et plus lors d'évènements spéciaux.

L'alcool est incontestablement une drogue psychotrope, un dépresseur !

La SAAQ n'est pas la seule à séparer l'alcool de "LA" drogue plusieurs centres d'aide le font aussi ?

Séparer l'alcool des drogues c'est continuer le mensonge,
utiliser les mots licite et illicite pour déterminer, faire croire, à la dangerosité d'une drogue.
Les médicaments d'ordonnance de pharmaceutiques sont aussi des drogues (fléaux).

Légal ou non une drogue est une drogue ! Un drogué est un drogué !
L'alcool a le plus grand nombre de drogués et est # 2 pour la dangerosité juste derrière l'héroïne #1 !

Malheureusement le nombre de morts ne fait pas parti des critères pour imposer le licite et illicite.
Utiliser le mot drogue fait plus peur que d'utiliser produit intoxicant.
Un alcoolique accro à l'alcool était un malade pas un drogué, pour ne pas le stigmatiser ?

Abstinence ou pas ?

Une consommation type – une bouteille de bière à 5 % d’alcool, un verre de vin de 142 ml (5 oz) ou un verre de spiritueux de 43 ml (1,5 oz) – apporte environ 25 mg d’alcool/100 ml de sang chez un homme de taille moyenne, et 35 mg/100 ml chez une femme de gabarit moyen. Or, la plupart des gens éliminent environ 15 mg/100 ml d’alcool à l’heure (ce taux varie selon la stature et les habitudes de consommation de chacun).

Le calcul est donc simple : après six verres en autant d’heures, un homme montrerait un taux d’alcoolémie d’environ 60 mg/100 ml, ou 0,06. Une femme afficherait le même taux après seulement trois verres en trois heures. Voilà qui s’approche dangereusement du fameux « .08 » : un ou deux petits shooters au cours de la soirée, et les jeux seraient faits.

Attention : voilà l’une des erreurs les plus faciles à commettre après avoir un peu trop bu. Une fois le pic d’alcoolémie atteint, vous sentez vite que vous commencez à dégriser. En quelque sorte, le cerveau « s’habitue » à votre nouvel état et compense les effets cognitifs de la consommation. Vous avez donc la fausse impression de reprendre assez rapidement vos esprits et toutes vos facultés.

La réalité est tout autre : une fois que le taux d’alcoolémie a dépassé la limite de 80 mg/100 ml (0,08), il met plusieurs heures avant de redescendre à zéro. Les cobayes de notre évaluation d’éthylomètres ont tous vécu ce phénomène.

Après avoir fait grimper leur alcoolémie jusqu’à 140 ou 150 mg/100 ml, les responsables ont cessé de les faire boire à midi. Or, lorsque les participants ont quitté la salle à 18 h, aucun n’était encore revenu à 0 mg/100 ml. Pourtant, tous se seraient sentis à l’aise de conduire à partir de 15 h, parfois plus tôt – et à ce moment, la majorité de nos six participants dépassaient encore la limite légale.

https://www.caaquebec.com/fr/fondation-caa-quebec/grands-dossiers/ethylo...

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