L’ACCP se prononce après que plus de 18 000 Canadiens aient perdu leur vie en raison de surdoses liées aux opioïdes. En trois ans.
Du mois de janvier 2016 au mois de décembre 2019, plus de 15 000 Canadiens ont perdu leur vie en raison de surdoses liées aux opioïdes. De janvier à décembre 2019, il y a eu 3 823 décès, 94 % d’entre eux étaient accidentels (involontaires).
«l’ACCP et ses membres à travers le Canada sont bien placés pour influencer l’évolution de la politique publique.»
Si c'est vrai, pourquoi avoir attendu si longtemps et criminalisé des personnes qui ont besoin d'aide ?
Leur influence leur a rapporté plus d'argents, d'équipements, d'armes, de pouvoirs !
Depuis des dizaines d'années de criminalisation et à l’heure actuelle, les toxicomanes subissent des conséquences, y compris des casiers judiciaires, la stigmatisation, les risques de surdose et la transmission de maladies transmissibles par le sang. L’objectif est d’atténuer ces effets nuisibles en éliminant les sanctions pénales qui seraient remplacées par des interventions favorisant l’accès à des services de réduction des méfaits et à des services de traitement.
Il est important de souligner que la décriminalisation n’est pas la même chose que la légalisation. Dans un régime de décriminalisation, la possession de drogues demeure illégale, mais la nature des peines pour la possession de petits montants ou de montants prédéterminés de drogues (p. ex. aux fins de consommation personnelle) sont soit réduits ou les condamnations criminelles sont remplacées par des amendes ou d’autres types de sanctions. Dans l’ensemble des pays où une ou plusieurs drogues ont été décriminalisées ou légalisées, la production est soit contrôlée ou est illégale et le trafic demeure une infraction criminelle.
Catégories
• Criminalisation : La production, la distribution et la possession d’une substance contrôlée sont passibles de sanctions pénales et la condamnation mène à un casier judiciaire.
• Décriminalisation : Des interventions non-criminelles, telles que des amendes et des avertissements, sont disponibles pour des activités désignées, telles que la possession de petites quantités de substances contrôlées.
• Légalisation : Les sanctions pénales sont éliminées. Des contrôles réglementaires peuvent encore être imposés, comme il se fait pour l’alcool et le tabac.
Interventions favorisant l'accès des services de traitement ?
18 000 morts en trois ans pour les opioïdes, même avec la Nalaxone, démontre bien l'inefficacité des campagnes de sensibilisation qui n'atteignent pas leur cible ! Ni la prévention ! Ni la stigmatisation ! Ni la criminalisation !
«par des interventions favorisant l’accès à des services de réduction des méfaits et à des services de traitement.»
Pour les personnes qui demandent de l'aide.
Il faut que cette aide soit immédiate et gratuite ! Question de vie ou de mort.
Utopique sachant que les centres d'aide affichent complet, débordent.
Trop de personnes qui prétendent que leur principal problème est le cannabis alors qu'ils ont abusé de drogues dures à accoutumance, médicaments d'ordonnance, licites et illicites.
Un autre endroit délaissé, par "Votre gouvernement", comme les préposés, où les intervenants sont peu payés.
Pour un dealmaker monopoliste la santé financière passe avant la santé publique ?
CHSLD et COVIDÉCÈS évitables ?
La différence entre le cannabis et les drogues dures c'est la durée du temps de sevrage en centre de désintox.
Selon la Dre Marie-Ève Morin « un sevrage de cannabis dure une semaine.»
Coût d'une thérapie: 3900,10 000,15 000 ou même 20 000 $
Le 2 mai 2014.
C'était quand le cannabis était illégal, maintenant qu'il est légal, depuis 2018 l'alcool est la drogue la plus consommée, avec le plus grand nombres de drogués, 82 % au Québec de 12 ans et plus, produit qui rend malade et tue chaque jours par acceptation culturelle, sociale, protégé par la CAQ publicisé et promu par la SAQ et Éduc'alcool.
«Chez nous, la Maison Jean-Lapointe, cela coûte 3900 $. On peut appeler et être admis le jour même. D'autres centres exigeront toutefois 10 000, 15 000 ou même 20 000 $. [...] Ensuite, nous sommes conscients que la rechute existe, mais après quelques embûches, la personne arrive à l'abstinence durable. Si une personne revient deux ou trois fois en thérapie, ce n'est jamais un échec.»
C'était en 2014 !
«On peut appeler et être admis le jour même». C'est fini !
Comment se fait-il qu'en 2014 les consommateurs de cannabis n'encombraient pas les centres de détox ?
Selon les données issues de l’EQSP de 2014-2015, 15,2 % des Québécois de 15 ans et plus ont consommé du cannabis au cours de la dernière année.
De façon globale, chez l’ensemble des Québécois de 15 ans et plus, 19,0 % des hommes et 11,5 % des femmes ont rapporté avoir consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois.
2018: Consommation de cannabis (Institut de la statistique du Québec, 2019)
Comme présenté à la section 1.1, rappelons que parmi les
Québécois de 15 ans et plus, la prévalence de consommation du cannabis au cours des 12 mois précédant
l’enquête est de 14%.
La désintoxication est devenu un bizzne$$ de dealmaker pour le privé !
Des thérapies à 10 000$, 15 000$ ou même 20 000 $.
C'est de l'incitation à ajouter quelques jours, semaines, pour étirer une thérapie qui devrait durer 7 jours.
En bonus il y a les personnes qui reviennent deux, trois fois.
C'est un chèque jamais un échec.
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