Les réseaux sociaux mèneraient à une plus grande consommation d'alcool chez les ados

Les réseaux sociaux mèneraient à une plus grande consommation d'alcool chez les ados

(Montréal) Plus les adolescents consacrent de temps à la télévision et aux réseaux sociaux, plus leur attitude envers l’alcool semble se libéraliser et plus ils en consomment ensuite, prévient une nouvelle étude du CHU Sainte-Justine.

Publié le 28 janvier 2020 à 6h28 Partager ✓ Lien copié
Jean-Benoit Legault
La Presse canadienne

Dans cette étude publiée par le journal médical Preventive Medicine et dévoilée en primeur à La Presse canadienne, l’auteure principale Patricia Conrod et le premier auteur Elroy Boers constatent en revanche que les jeux vidéo ne semblent avoir aucun impact sur la consommation d’alcool des jeunes.

« C’est une question de normes sociales, ce que les jeunes perçoivent comme étant une consommation acceptable d’alcool dans la société, a expliqué Elroy Boers. Quelle est la consommation d’alcool des autres jeunes ? »

Encore plus précisément, si, dans une année donnée, un adolescent consacre davantage de temps à la télévision et aux réseaux sociaux qu’il le fait habituellement, sa consommation d’alcool risque d’augmenter pendant cette même année, puisque sa perception du niveau d’acceptabilité sociale de la consommation d’alcool sera maintenant plus positive.

Le temps consacré aux médias sociaux par un jeune dans une année semble donc permettre de « prédire » une augmentation de sa consommation d’alcool pendant cette même année.

Des études précédentes avaient elles aussi démontré que les réseaux sociaux présentent majoritairement la consommation d’alcool dans un contexte positif.

« Les médias sociaux présentent souvent la consommation d’alcool dans un contexte social positif de jeunes qui s’amusent, ce qui en fait un comportement acceptable », a résumé M. Boers.

Les chercheurs ont suivi près de 4000 adolescents canadiens entre les âges de 12 et 17 ans. Pendant chaque année du secondaire, les jeunes ont rapporté quel temps ils consacraient aux réseaux sociaux, à la télévision, à l’utilisation d’un ordinateur et aux jeux vidéo. On leur a aussi soumis, aux âges de 12 et 13 ans et de 16 et 17 ans, des questionnaires concernant leur consommation d’alcool et leur perception des jeunes qui consomment de l’alcool.

« Le moment est venu pour les grands réseaux sociaux comme Facebook et Instagram de prendre davantage le contrôle du contenu qu’ils diffusent, a ajouté le chercheur. Ils devraient faire preuve de plus de responsabilité face au contenu diffusé par des jeunes, dans ce cas-ci concernant la consommation d’alcool. »

M. Boers s’attendait à ce que les jeux vidéo stimulent eux aussi la consommation d’alcool des jeunes, ce qui n’a pas été le cas. Il croit que cela est dû au fait que « les jeux vidéo sont de la fiction, les jeunes savent que c’est de la fiction, ce ne sont pas vos amis à l’école qui s’amusent pendant une fête en buvant ».

Il souligne aussi que les jeux vidéo peuvent accaparer plusieurs heures dans une journée, ce qui laisse ensuite moins de temps aux jeunes pour boire.

La professeure Conrod prévient en terminant dans un communiqué que d’autres études seront requises pour confirmer que l’exposition aux médias sociaux et à la télévision est réellement responsable des normes sociales plus positives face à la consommation d’alcool et d’une consommation plus importante par les jeunes.

Commentaires

N’oublions pas la CAQ, la SAQ et Éduc’alcool !

N’oublions pas la CAQ, la SAQ et Éduc’alcool !

Qui incitent à maintenir une perception du niveau d’acceptabilité sociale de la consommation d’alcool plus positive.

La CAQ en ne touchant pas à l’âge d’achat et de consommation des adultes de moins de 21 ans
dont le cerveau ne sera pas complètement développé avant 25 ans.

La SAQ qui en fait: la promotion, la fidélisation, des dégustations, rabais, l’incitation, etc.

Éduc’alcool qui prétend que la consommation de 2-3 verres par jour est de la modération
alors qu’en réalité c’est maintenir une dépendance.

L’acceptation culturelle.
Les médias et certains “experts” insistent plus sur le nombre de morts sur les routes avec les facultés affaiblies
qui ne représentent qu’une centaine de morts.

Alors qu’il y a plus de 3000 morts annuellement au Québec,
par les MALADIES dû à l’alcool, mais ce n’est pas un fléau.

Acceptation culturelle
Par les médecins, psy, et compagnie, amateurs de sondages d’opinions,
qui sont en faveur de la criminalisation, par la CAQ, d’adultes de moins de 21 ans, pour le cannabis
et de laisser ces adultes aux mains des “dealmakers” du crime organisé,
avec tous ses produits intoxicants supposément de moindre qualité
et des variations de taux de THC aussi imprécis que ceux de la SQDC allant jusqu'à 10 %.
Alors que Santé Canada ne tolère que 5 % de variation ?

Pour moi cette variation de 10 % n'est qu'un prétexte pour vendre un produit
d'intensité moyenne au prix d'une intensité élevée.
Heureusement, parmi ses bienfaits pour la santé le cannabis
n'a pas de dose mortelle même avec 10 % de variation.

Comment Santé Canada peut-il déterminer exactement un taux de .03% de THC pour le chanvre ?
Alors que les producteurs légaux ne le peuvent pas ?

Ce n’est pas Mon Gouvernement. Ma CAQ !

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