Les fumeurs qui veulent passer au vapotage "ne doivent pas hésiter". Ne pas céder à la psychose

Les fumeurs qui veulent passer au vapotage "ne doivent pas hésiter"

RTBF TENDANCE avec AFP
Publié le samedi 14 décembre 2019 à 14h00

Les fumeurs qui envisagent de passer à la cigarette électronique "au lieu du tabac ne doivent pas hésiter", estime jeudi l'Académie de médecine (France), soulignant que ce produit "utile à l'arrêt du tabac" est mieux contrôlé en France qu'aux Etats-Unis.

Ne pas céder à la psychose
L'institution s'inquiète des effets pervers que pourrait provoquer la "crise de confiance" dans le vapotage, liée à la "soudaine épidémie de pathologies pulmonaires" observée aux Etats-Unis et au rapport prudent de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), considérant les e-cigarettes comme "incontestablement nocives". 3 Français sur 5 pensent désormais que vapoter est au moins aussi dangereux que fumer, à rebours du consensus scientifique.

"Cette crise de confiance pourrait causer la mort de milliers de fumeurs alors que le tabac tue la moitié de ses fidèles consommateurs", craint l'académie.

Un usage plus sûr en Europe
Elle fait valoir qu'en France, "les cigarettes électroniques relèvent de normes de qualité et de sécurité, à l'inverse des Etats-Unis", et que la "cause principale" de l'épidémie d'atteintes pulmonaires aux Etats-Unis est un "détournement" de l'usage des cigarettes électroniques avec un "contenu nocif" (probablement une huile de vitamine E ajoutée dans des recharges au cannabis vendues sur le marché noir).

L'académie ajoute que le vapotage "aide à l'arrêt et à la diminution de la consommation de tabac"

Elle souligne qu'on ne fait pas face (en France) à un "mésusage" de ce produit par les mineurs, comme c'est le cas aux USA, du fait d'un "défaut de réglementation".

Un moindre mal!
Le vapotage consiste à inhaler des vapeurs créées par le chauffage à haute température d'un liquide à l'intérieur de la cigarette électronique. Les liquides contiennent, la plupart du temps, de la nicotine. Cette substance fortement addictive également présente dans le tabac peut affecter le développement du cerveau avant 25 ans et, selon certaines études, avoir un effet néfaste sur celui des adultes.

En revanche, les liquides vapotés n'incluent pas les nombreuses substances dangereuses du tabac comme le goudron (cancérigène) ou le monoxyde de carbone (facteur de maladies cardiovasculaires).

Mais la vapeur contient des particules fines qui pénètrent les poumons. Il y a de "nombreuses substances potentiellement toxiques", a conclu un rapport des Académies américaines des sciences, publié en 2018. Il faudra toutefois attendre des études sur plusieurs décennies pour avoir la certitude des effets à long terme de ces substances sur les cellules du corps.

Commentaires

Le tabac peut affecter le développement du cerveau avant 25 ans

Le tabac peut affecter le développement du cerveau avant 25 ans

Rappelons que la CAQ qui utilisait le développement du cerveau avant 21 ans comme prétexte
dans sa campagne de peur et de désinformation concernant le cannabis.
N'a pas voulu toucher aux lois concernant l'âge d'achat pour des adultes
et de consommation de l'alcool et du tabac, substances fortement addictives,
sachant que ces deux drogues ont des effets nocifs sur le développement du cerveau, jusqu'à l'âge de 25 ans,
selon des experts, en plus de causer des maladies et plusieurs morts par jour.

Si criminaliser les adultes de moins de 21 ans, sans preuves scientifiques, était la solution !
Pourquoi se limiter au cannabis ?

Parait que les poupées Voodoos pourraient être aussi efficaces que la criminalisation !?

Les 12-15 ans qui devraient être la cible de la prévention
peuvent déjà se procurer du cannabis.
L'interdire aux adultes de moins de 21 ans et les criminaliser ne vas rien y changer !

Ils peuvent aussi se procurer de l'alcool et du tabac à 12-15 ans.
«Au Québec, la proportion de personnes de 12 ans et plus consommant de l’alcool
est demeurée stable, autour de 82 %.»

82 % de personnes de 12 ans et plus au Québec consomment un dépresseur, l'alcool !
Pourrait-il y avoir un lien de cause à effet
entre consommation de dépresseurs et d'antidépresseurs ?

«Les Québécois consomment plus d’antidépresseurs que la moyenne canadienne.»

«Les données colligées par l’entreprise IQVIA, spécialisée dans l’étude de l’industrie du médicament, révèlent qu’un Québécois a consommé l’équivalent de 62 doses d'antidépresseurs en 2017. Cela place la province parmi les plus grands consommateurs d’antidépresseurs, après les provinces de l’Atlantique.»

«L'Ordre des psychologues du Québec et l'Association des psychiatres du Québec craignent que cette situation ne s'explique notamment par une saturation du régime de santé québécois, conjugué à un accès facile à ces médicaments.»

Vapotage: ils asphyxient les souris !

Vapotage: ils asphyxient les souris !

Vu à la télé lors d’un reportage.

Ils placent la souris dans un erlenmeyer.
Puis ils mettent un bouchon percé pour un tube
par lequel passe la fumée de vapotage.

Aucun moyen pour la fumée de s’échapper ni la souris.

Rappelons que:
«Les résultats de tests faits sur des animaux ne peuvent pas systématiquement s’appliquer à l’humain en raison des différences physiologiques (réactions aux produits chimiques, susceptibilité aux virus, etc.). De plus, les doses administrées aux animaux peuvent être différentes de celles que l’on donnerait à des humains. Autrement dit, les résultats de recherche obtenus pour une souris… valent pour une souris! Dany Plouffe»

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