La SQ trace le portrait de la première année de la Loi sur le cannabis

18 octobre 2019 - 06:00 | Mis à jour : 10:31

La SQ trace le portrait de la première année de la Loi sur le cannabis
Par Info Dimanche, web@infodimanche.com

Le jeudi 17 octobre 2019 marquait la première année de l’entrée en vigueur de la Loi sur le cannabis. La Sûreté du Québec dresse un portrait de cette nouvelle réalité sur le travail policier, tant en enquête qu’en sécurité routière. D’entrée de jeu, on observe que le crime n’a pas délaissé le cannabis au profit de la SQDC.

Ainsi, la Sûreté poursuit ses efforts dans la lutte contre la contrebande de cannabis, incluant la contrebande en ligne, dans le cadre du programme Actions concertées pour contrer les économies souterraines (ACCÈS) Cannabis.

À titre d’exemple, entre le 18 octobre 2018 et le 30 septembre 2019, la Sûreté a ouvert 1 409 dossiers relativement à des activités de production, d’approvisionnement et de distribution illégales de cannabis. Ces dossiers ont permis de réaliser 1 458 perquisitions et d’accuser 1 403 individus.

De plus, des opérations d’éradication extérieures se sont déroulées durant les mois d’août et de septembre 2019. Plusieurs heures de vol ont été réalisées à l’aide d’hélicoptères, dont ceux des Forces armées canadiennes, permettant la réalisation de 52 dossiers et la saisie de plus de 37 000 plants.

Saisies entre le 18 octobre 2018 et le 30 septembre 2019

Plants de cannabis et boutures : plus de 71 500 unités
Cannabis en vrac : plus de 161 000 g
Huile et résine de cannabis : plus de 15 800 g
Cannabis comestible : plus de 23 460 unités
Argent comptant : près de 180 000 $
Ces interventions policières ont été réalisées sur l’ensemble du territoire québécois, en collaboration avec les services policiers municipaux, la Gendarmerie royale du Canada, les Forces armées canadiennes, les organismes publics et le domaine juridique afin de cibler et démanteler les organisations de production de cannabis locales, régionales et provinciales.

SÉCURITÉ ROUTIÈRE

Afin d’assurer un déploiement efficace des ressources, plus de 60 agents évaluateurs en reconnaissance de drogues (AERD) sont répartis sur l’ensemble du territoire de la Sûreté.

De plus, 93 % des patrouilleurs de la Sûreté sont formés pour réaliser des épreuves de coordination des mouvements prévues au Code criminel et peuvent soumettre les conducteurs à une évaluation par un AERD ou à la prise d’un échantillon sanguin.

CONDUITE AVEC LES FACULTÉS AFFAIBLIES

Le nombre de dossiers AERD de tous les corps policiers transmis au Laboratoire de sciences judiciaires et médecine légale (LSJML) pour analyse est en croissance passant de 541 en 2015 à 795 dossiers en 2018. La projection pour 2019 est d’approximativement 1 300 dossiers. En 2018, le cannabis a été décelé dans 46 % de l’ensemble des cas analysés par le LSJML.

Le nombre d’évaluations effectuées par les AERD de la Sûreté est en croissance depuis la légalisation du cannabis. Depuis le 17 octobre 2018, plus de 421 évaluations ont été effectuées par les AERD de la Sûreté comparativement à 310 pour l’année précédant la légalisation du cannabis. Il s’agit d’une hausse de 35 %.

Depuis la légalisation, les AERD ont détecté à la suite de leurs évaluations la présence de cannabis dans l’organisme de 113 personnes interpellées pour conduite avec capacité affaiblie comparativement à 73 personnes dans l’année précédant le 17 octobre 2018. La Sûreté constate donc une hausse de 54 % des dossiers où l’AERD a émis une opinion de présence de cannabis. Il s’agit de l’une des drogues les plus souvent détectées sur le territoire de la Sûreté.

La Sûreté poursuit la formation d’AERD partout en province afin de répondre à la demande croissante.

La Sûreté du Québec rappelle que toute information sur la contrebande de tabac et de cannabis peut être communiquée, en tout temps et de façon confidentielle, à la Centrale de l’information criminelle au 1 800 659-4264.

Commentaires

Argent comptant : près de 180 000 $. Seulement ?

Argent comptant : près de 180 000 $. Seulement ?

La SQ, les services policiers municipaux, la Gendarmerie royale du Canada, les Forces armées canadiennes,
les organismes publics et le domaine juridique.
Ça nous coute combien ?
Les hélicoptères des Forces armées canadiennes sont plus efficaces pour trouver du cannabis
car c’est plus facile à repérer qu'un avion tombé en forêt
même avec leurs équipements dispendieux et sophistiqués.

Rien sur les taux de THC du cannabis d’aujourd’hui à 30 % et plus saisi,
ni sur les engrais et autres produits de culture utilisés.
Plus surveillés que ceux qui produisent notre nourriture
avec des pesticides et compagnie suggérés par des “conseillers” dépendant$
payés par les fabricants des dealmakers sans scrupules.

Argent comptant : près de 180 000 $ seulement !
Ce ne sont que les saisies de biens matériels qu’ils peuvent revendre
qui leur fournissent leur part des profits du marché au noir, du crime organisé.

Si les producteurs autorisés peuvent produire le cannabis
à plus ou moins 1.00 $ et quelque le gramme taxé en faisant des profits
imaginez le cout de production pour le marché au noir et organisé.

Pourquoi ils utilisent les grammes et non les kilos ?
161 000 grammes ça impressionne plus la populace que 161 kilos !

161 Kilos pour un an c’est 16,1 kilo par province.
Un peu plus d’un kilo par mois pour les 10 provinces.
Provinces qui vont de 38 000 habitants au Nunavut
à 14 millions 200 000, en Ontario.

Et si c'était seulement pour le Québec ?
161 k/12 mois ça ne fait que 14 k par mois
pour plus de 8 millions d'habitants.
De 649 municipalités, 227 villes, 145 paroisses, 43 villages, 42 cantons
et 2 cantons-unis pour un grand total de 1108.

14 000 g/1108 = 13 g par mois à mettons 2.00 $ le g
c'est 26.00 $ par mois d'enlevé au marché au noir.

Je répètes ma question.
Ça nous coute combien pour enlever 26.00 $/mois versus les dépenses de:
la SQ, les services policiers municipaux, la Gendarmerie royale du Canada,
les hélicoptères et les Forces armées canadiennes,
les organismes publics et le domaine juridique, par mois ?

Pour les saisies
D’huile et résine de cannabis : plus de 15 800 g
Cannabis comestible : plus de 23 460 unités
Gageons que la majorité de ces produits proviennent de saisies
fermetures de “dispensaires” illégaux.

Pas de la rue.

La SQ avait-elle besoin d'agents évaluateurs de facultés affaiblies ?
Quand 93 % des patrouilleurs de la Sûreté sont formés pour réaliser des épreuves de coordination des mouvements prévues au Code criminel et peuvent soumettre les conducteurs à une évaluation par un AERD ou à la prise d’un échantillon sanguin.
En plus des arrestations sans motifs ?

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