Feu vert à la culture de pot à domicile. La Cour supérieure a invalidé la loi québécoise

Feu vert à la culture de pot à domicile
La Cour supérieure a invalidé la loi québécoise

Nicolas Saillant
Mardi, 3 septembre 2019 16:22 MISE À JOUR Mardi, 3 septembre 2019 22:25

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Un jugement de la Cour supérieure vient invalider la loi québécoise qui interdit la production de plants de cannabis à domicile.

Dans une décision rendue publique hier, la juge Manon Lavoie vient invalider les articles 5 et 10 de la Loi encadrant le cannabis qui interdisait aux Québécois, contrairement au reste des Canadiens, de faire pousser jusqu’à quatre plants de cannabis à domicile.

C’est donc dire qu’il est dès maintenant possible de faire pousser du cannabis chez soi, et ce, sans permis. La décision risque cependant d’être portée en appel, comme le croit l’avocat qui a piloté cette cause, Me Julien Fortier.

« On ne crie pas victoire tout de suite, on attend de voir la réaction du gouvernement du Québec », indique-t-il. Québec pourrait notamment prendre acte de la décision et baliser la production de cannabis récréatif à domicile.

Le Procureur général du Québec (PGQ) demandait à la juge de suspendre son jugement « afin de donner au législateur québécois l’occasion de remédier au problème », mais la juge a estimé que c’était la loi fédérale qui primait dès maintenant.

Selon la juge Lavoie, les articles 5 et 10, qui interdisent la culture personnelle de cannabis à domicile, sont « un cas flagrant où la loi provinciale interdit ce que la loi fédérale permet ».

Dans son argumentaire, le PGQ disait que l’objectif de l’interdiction en est un de santé et sécurité publique, et qu’il s’agit d’une compétence provinciale. « Le tribunal ne partage pas cette opinion », a rétorqué la juge.

« Il est évident qu’au-delà de zéro plant, il aurait été envisageable que la province puisse légiférer », ajoute celle-ci.

La prohibition de la culture personnelle de cannabis par Québec va cependant trop loin.

« Les articles 5 et 10 de la loi provinciale empiètent de façon importante sur la compétence fédérale en matière criminelle », tranche donc la juge.

Pas une question de nombre

Me Fortier, dont la firme Saraïlis a développé une expertise en droit du cannabis, indique qu’il n’a pas mené le débat sur le nombre de plants qui peuvent être cultivés de façon personnelle, mais plutôt sur la façon de baliser cette culture.

« Par exemple, prévoir des mesures dans la loi pour interdire la culture là où il y a des enfants », explique-t-il en proposant « plus de créativité » de la part du gouvernement.

Commentaires

Culture légal sans option légal

La loi nous permet de cultiver légalement, mais aucune option légal pour obtenir des graines...je me trompe? Est-ce une fausse légalisation ou un nouveau monopole?

Ce sera probablement la continuité de la fausse légalisation

Ce sera probablement la continuité de la fausse légalisation québécoise caquiste !

Pour les boutures et les graines
ils vont probablement nous limiter dans le choix et le taux de THC.
Et aussi nous limiter sur le nombre de plantes.

Qui va venir vérifier ?
Les Forces Armées, la GRC, la SQ, police de ville ?

L'e$couade spéciale qui protège le monopole québécois et enlève de l'argent
pour la prévention et l'aide immédiate et gratuite ?

Ceux qui vont vérifier si vous n'avez que 150 g. à la maison ?

La SQDC ne peut pas nous donner les taux exacts
de THC et CBD ils ont des marges d'erreurs de 10%.

Pour les graines on s'en fout !
Depuis les années 1970, merci à Néville et SSSC,
au temps où il fallait envoyer de l'argent comptant US
enveloppé dans du papier carbone, le choix ne manque pas.

Depuis ce temps.
Il existe plusieurs marchands de graines de qualité
provenant de producteurs des années 70.

Des graines régulière, féminisée, auto floraison.
Certains marchands ont même des rabais, des spéciaux, allant de 25 et jusqu'à 50%
en plus des graines gratuites en bonus.

Boycott !
Ce ne sont pas toujours les mêmes citoyens qui doivent recevoir
la caq sua yeule, des pro alcool, tabac et leurs méfaits.

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