Une étude explique pourquoi les effets du cannabis varient d'une personne à l'autre

Une étude explique pourquoi les effets du cannabis varient d'une personne à l'autre

Agence QMI

| Publié le 6 juillet 2019 à 14:39 - Mis à jour le 6 juillet 2019 à 14:43

Une étude de la Western University de London, en Ontario, a démonté comment la consommation de cannabis pourraient produire des effets «radicalement différents» sur le cerveau, ce qui peut expliquer pourquoi les gens peuvent aussi bien planer que de passer un très mauvais moment.

«Jusqu'à présent, on ne savait pas, quelles régions spécifiques du cerveau étaient responsables de ces effets très divergents de la marijuana», a déclaré par communiqué l’auteur principal de l'étude, Steven Laviolette, professeur d’anatomie et biologie cellulaire.

L'étude, faite sur des rats et publiée dans la revue «Scientific Reports», révèle que les effets du tétrahydrocannabinol (THC), le principal composé psychoactif du cannabis, pouvaient produire des effets «extrêmement importants» dans la région du cerveau appelée noyau accumbens, qui joue un rôle important d’un part dans le système de récompense, du plaisir, du rire, mais d’autre part, de la dépendance et de la peur.

Les effets positifs ou «hédoniques» du cannabis sur le noyau accumbens n’ont été constatés que sur les parties avant de la zone. En revanche, le THC dans la région postérieure de cette région du cerveau a produit «des effets hautement répulsifs», notamment une «augmentation des symptômes cognitifs et émotionnels liés à la schizophrénie».

«Ces résultats sont importants, car ils suggèrent pourquoi certaines personnes ont une expérience très positive du cannabis, alors que d'autres ont une expérience très négative», a déclaré Christopher Norris, postdoctorant à l’École Schulich de médecine et dentisterie de London et participant à l’étude, dans un communiqué de presse.

Les chercheurs ont déclaré que les différences entre les réponses individuelles à la marijuana sont probablement dues à la génétique, car cela peut déterminer en quoi les différentes parties du noyau accumbens sont plus sensibles que les autres

Commentaires

D'un rat à l'autre ! Pas d'une personne à l'autre !

D'un rat à l'autre ! Pas d'une personne à l'autre !

Aucun lien vers cette étude !
Ni sur le taux de THC et CBD utilisé ?
Les doses ?
Par injection ou autre ?

Les résultats de recherche obtenus pour des rats… valent pour un rat !

… "probablement" dues à la génétique ?

Probablement peut être utilisé sans aucune étude !

Pour qu'une étude sérieuse soit validé
les résultats doivent être reproduits et confirmés par d’autres chercheurs indépendants !

Il est déplorable que, trop souvent, les médias se contentent de publier les informations contenues dans les communiqués de presse émis par les universités et les centres de recherche dans le but de faire connaître leurs travaux, sans prendre le temps de lire les études scientifiques en question afin d’en évaluer les forces et les faiblesses.

Les revues scientifiques reconnues, par exemple The Lancet, Science ou le New England Journal of Medicine, ne publient que des articles «révisés par des pairs», c’est-à-dire approuvés par des experts indépendants qui examinent la démarche des chercheurs et les méthodologies suivies pour s’assurer que les auteurs répondent aux normes de leur discipline et de la science en général.

Il suffit de payer $1,495 US pour être publié, se faire de la pub, sur Scientific Reports !

https://www.journalguide.com/journals/scientific-reports
Scientific Reports is an open access journal. To publish in Scientific Reports, all authors are required to pay an article-processing charge (APC) of $1,495.

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