Pas plus de conducteurs arrêtés depuis la légalisation du cannabis

Publié le 24 avril 2019 à 09h22 | Mis à jour le 24 avril 2019 à 09h22

Pas plus de conducteurs arrêtés depuis la légalisation du cannabis

AMY SMART
La Presse Canadienne
Vancouver
Les corps policiers du pays affirment n'avoir pas arrêté beaucoup plus de conducteurs avec les facultés affaiblies par le cannabis six mois après la légalisation. Ils rappellent toutefois aux automobilistes de se tenir loin de la drogue lorsqu'ils prévoient conduire.

La Presse canadienne a sondé les forces de police du pays et la plupart d'entre elles n'ont signalé aucun changement important dans le nombre d'accusations de conduite avec facultés affaiblies, bien que certains aient affirmé qu'il était trop tôt pour divulguer des données et qu'au moins un corps policier a signalé une augmentation des accusations.

Des dizaines d'accusations ont également été portées en vertu de la nouvelle loi fédérale sur le cannabis concernant la possession et le trafic, mais Mike Serr, chef du service de police d'Abbotsford en Colombie-Britannique, a déclaré que le nombre n'était « pas significatif pour le moment ».

M. Serr, qui copréside le comité consultatif sur les drogues de l'Association canadienne des chefs de police, a déclaré que les services de police membres accordaient la priorité aux enquêtes relatives aux drogues comme le fentanyl et la méthamphétamine.

« Et nous savons que le crime organisé est toujours impliqué dans la production de cannabis et dans sa vente aux magasins illicites, et nous prenons toujours la situation en main quand elle est portée à notre attention », a-t-il déclaré.

« Mais la plupart des services de police se concentrent toujours sur les drogues qui tuent des personnes, les opiacés et les méthamphétamines qui causent de vives inquiétudes dans tout le pays. »

L'une des accusations les plus courantes depuis la légalisation concerne l'entreposage de cannabis dans des véhicules. La Police provinciale de l'Ontario a recommandé 962 chefs d'accusation pour conduite d'une voiture ou d'un bateau alors que le cannabis y était facilement accessible, ce qui représente l'essentiel des chefs d'accusation portés en vertu de la législation de la province en matière de cannabis.

La GRC a déclaré que 87 accusations similaires avaient été portées au Manitoba pour le transport illégal de cannabis dans un véhicule.

« Ce que nous voyons de plus en plus, c'est que le grand public n'essaie plus de cacher ses produits à base de cannabis. Nous rappelons qu'il faut les traiter comme de l'alcool et les ranger dans le coffre plutôt que sur le siège avant », a noté par courriel le sergent Paul Manaigre.

La GRC en Alberta est l'une des rares forces à signaler une augmentation des accusations de conduite avec facultés affaiblies par la drogue depuis la légalisation. Entre le jour où le cannabis a été légalisé le 17 octobre 2018 et le 10 avril 2019, le ministère a rapporté 58 chefs d'accusation de conduite avec les facultés affaiblies par la drogue, dont un contre un jeune. Pour la même période de six mois un an plus tôt, il y avait eu 32 accusations de conduite avec facultés affaiblies par la drogue.

Commentaires

Ils se concentrent sur les drogues qui tuent !?

Ils se concentrent sur les drogues qui tuent !?

« Mais la plupart des services de police se concentrent toujours sur les drogues qui tuent des personnes, les opiacés et les méthamphétamines qui causent de vives inquiétudes dans tout le pays. »

L'alcool et le tabac sont des drogues qui tuent des personnes !

L'acceptation culturelle, la SAQ et Éduc'alcool avec ses 14-21 verres semaine,
font que l'alcool ne causent pas de vives inquiétudes dans tout le pays.

Rend acceptable dans tous le pays les méfaits de l'alcool.
Soit les maladies, les morts et les comportements anti sociaux (violence, etc...)

En passant !

En1980 : Une lettre publiée dans le New England Journal of Medicine laisse entendre aux médecins que les opioïdes peuvent être prescrits sans causer de dépendance.

« Pendant longtemps, on administrait des opioïdes seulement aux mourants et aux cancéreux. Le changement est survenu dans les années 1980 où on a commencé à les employer pour soigner la douleur », se rappelle Suzanne Brissette, professeure et chercheuse au CRCHUM.

L’événement déclencheur : quelques lignes d’une lettre à l’éditeur publiée en 1980 dans l’influent New England Journal of Medicine (NEJM) qui ont donné en quelque sorte un chèque en blanc aux médecins pour prescrire des opioïdes.

On y lit que sur 11 882 patients hospitalisés ayant reçu des opioïdes, seulement 4 auraient développé une dépendance. Les deux auteurs, également médecins, affirmaient que les opioïdes pouvaient ainsi être pris sans causer de dépendance.

Ce court paragraphe sera cité plus de 600 fois, en omettant de mentionner que ces patients étaient hospitalisés pendant une brève période, sans avoir accès aux médicaments par la suite.
Ref: https://www.quebecscience.qc.ca/societe/opioides-autopsie-dune-crise/

Un chèque en blanc aux médecins pour prescrire des opioïdes
et des chèques en argent par des pharmaceutiques
pour les remercier d'être leurs pushers.

Ce qui a fait qu'un médicament pour soulager la douleur
s'est transformé un jour en tueur de masse...

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