Ouverture des magasins de cannabis en Ontario: pour le plaisir de la clientèle
Le jeudi 4 avril
1er avril 2019 Mis à jour le 2 avril 2019 à 0h17
Partager
Ouverture des magasins de cannabis en Ontario: pour le plaisir de la clientèle
Sylvie Branch
Le Droit
Partager
Les magasins de vente de cannabis misent sur l’expérience afin d’attirer la clientèle.
Tant au Superette qu’au Fire & Flower York Street Cannabis le personnel était sur le plancher prêt à répondre aux questions et à guider les clients.
«On veut créer une ambiance décontractée pour aider à démystifier le cannabis, mais aussi pour faire tomber la stigmatisation. On veut que les gens aient du plaisir en venant ici, et on accueille tout le monde», soutient Sophie Albert, superviseure au Superette.
Les conseillers en magasins fournissent de l’information sur la panoplie de produits et guident les consommateurs afin qu’ils optent pour une variété de cannabis qui répond à leurs besoins.
À LIRE AUSSI : Les premiers clients découvrent les magasins de cannabis à Ottawa [PHOTOS]
«Nous sommes dans la pièce d’expérimentation où l’on prend le temps d’éduquer les gens. On veut s’assurer que nos clients trouvent ce qu’ils sont venus chercher. Les besoins sont différents et le buzz recherché n’est pas le même d’une personne à l’autre», raconte Atumn Burrows, éducatrice de cannabis ou cannista au magasin du marché By.
En plus des produits à consommer, les magasins offrent des accessoires comme du papier à rouler et des pipes. Des contenants scellés permettent de voir les différentes sortes de marijuana, en plus de les sentir.
Peu de français
La clientèle francophone devra s’attendre à parler la langue de Shakespeare dans la majorité des cas. L’affichage et les services en français étaient à peu près inexistants dans les commerces d’Ottawa. Du côté du Flower & Fire, le copropriétaire assure que des efforts sont mis afin d’offrir des services en français. Toutefois, lors du passage du Droit, un seul commis a pu répondre partiellement à nos questions dans la langue de Molière.
«Ce matin, on est 12 et j’en connais trois ou quatre qui sont capables de parler en français, précise Eric Lavoie. On va être capable de servir nos clients en français, surtout qu’on sait qu’à Gatineau, il n’y a pas de magasin encore.»
Au sens de la loi, les commerçants ne sont pas tenus de servir la clientèle dans la langue de leur choix.
«Il n’existe aucune exigence linguistique concernant l’affichage ou les services en français dans les magasins de vente au détail de cannabis autorisés. Cependant, les magasins doivent afficher le sceau officiel à l’intention des détaillants de cannabis de l’Ontario dans un endroit bien en vue. Ils peuvent afficher le sceau dans sa version française, anglaise ou les deux», indique Peter Spadoni, responsable des relations médias au ministère des Finances de l’Ontario.
Il ajoute que des services en français et en anglais sont disponibles sur le site Internet de la Société ontarienne du cannabis.
Le privé pour les Ontariens. Les Québécois sont privés !
Le privé pour les Ontariens. Les Québécois sont privés !
Privé de pouvoir voir et humer les cannabis.
Privé de la culture personnelle.
Privé de variété.
Pas de récoltes pour renouveler les stocks
après cinq mois de la première récolte
c'est un autre échec.
Il faut imposer des pénalités sévères
aux fournisseurs qui ne livrent pas la marchandise.
Peines aussi sévères que celles imposé
aux consommateurs de cannabis illégaux.
Leur pénurie c'est de l'icitation, l'obligation, d'avoir recours
au marché au noir et ses supposés méfaits sur la santé.
Incitation pire que la représentation d'une feuille de cannabis...
Pages
Ajouter un commentaire