Cannabis fortement dosés: fort risque de troubles mentaux, selon une étude
Publié le 19 mars 2019 à 19h43 | Mis à jour à 21h12
Cannabis fortement dosés: fort risque de troubles mentaux, selon une étude
Agence France-Presse
Paris
La consommation quotidienne de variétés fortes de cannabis seraient responsables de cinq nouveaux cas de troubles mentaux sur dix, de type psychose, à Amsterdam et de trois sur dix à Londres, selon une nouvelle étude qui vient renforcer les observations de précédentes recherches.
« Super Skunk », « Dutch Nederwiet », les cannabis à haute teneur en THC (bien au-delà de 10 %, de tétrahydrocannabinol, principale substance active du cannabis) sont largement disponibles dans ces deux villes où le lien avec avec un trouble psychotique est le plus fort, selon l'étude.
« Si ces cannabis très puissants n'étaient plus disponibles, 12 % des cas d'un premier épisode de psychose pourraient être prévenus en Europe », et cette proportion de cas évités atteindrait « 30 % à Londres et 50 % à Amsterdam », estiment la docteure Marta Di Forti (King's College de Londres) et ses collègues dans l'article paru mercredi dans le revue médicale The Lancet.
Selon l'étude, les personnes qui consomment quotidiennement du cannabis sont trois fois plus susceptibles de recevoir un diagnostic d'un premier épisode de psychose que celles n'en ayant jamais pris. Ce risque est cinq fois plus élevé en cas d'utilisation quotidienne de cannabis à forte concentration.
L'étude a porté sur 901 patients et 1237 sujets en bonne santé de six pays répartis sur onze sites en Europe et au Brésil (un site).
En l'absence de cannabis à forte concentration, l'incidence de la psychose à Amsterdam tomberait de 37,9 à 18,8 pour 100 000 habitants par an ; et à Londres de 45,7 à 31,9/100 000, avancent-ils en supposant un lien de causalité.
En Italie, France et Espagne, les cannabis à base de plantes, à plus faible teneur en THC (moins de 10 %) étaient encore couramment utilisés, lors de l'étude. Mais l'usage de cannabis forts est à Paris, comme à Amsterdam ou Londres, « un puissant facteur prédictif de troubles psychotiques », notent les chercheurs.
Pour le psychiatre britannique Michael Bloomfield, cette recherche conforte le bien fondé du conseil d'éviter le cannabis à forte teneur en THC donné aux personnes qui en consomment à des fins récréatives « et aussi » qu'il faut prendre des précautions lors du traitement de patients avec des produits dérivés du cannabis « .
Le Dr Amir Englund, chercheur du King's College de Londres, juge l'étude » importante «, car elle confirme les conclusions d'études antérieures sur le risque plus élevé de psychose.
Toutefois, souligne-t-il » de telles études ne permettent pas de dire si c'est l'usage fréquent de cannabis fort qui cause la psychose chez ces patients, ni de l'exclure « . » Il se peut que le cannabis cause une psychose chez certains, ou que les patients atteints de psychose préfèrent un cannabis plus fort, ou les deux « .
» Etant donné que la question de la causalité ne sera probablement jamais vraiment prouvée-nous devons assumer le pire et tenter de réduire la consommation fréquente de formes plus fortes de cannabis en particulier chez les personnes vulnérables face à la psychose «, ajoute-t-il.
De telles études ne permettent pas de dire...
De telles études ne permettent pas de dire...
Aucun lien !
Rien sur le protocole de recherche !
901 patients et 1237 sujets pour six pays
ce n'est pas un nombre suffisant !
"Il se peut que" n'est pas une conclusion scientifique !
Ex: "Il se peut que": la CAQ est une perte de contact temporaire avec la réalité
qui indique la présence de maladies mentales sous-jacentes,
en voulant criminaliser les adultes de moins de 21 ans,
non pas sur des faits et l'avis de scientifiques et intervenants indépendants,
mais pour tenir une promesse électorale ségrégationniste.
Soit la séparation imposée, de droit ou de fait, d'un groupe social d'avec les autres.
Toutefois, souligne-t-il » de telles études ne permettent pas de dire si c'est l'usage fréquent de cannabis fort qui cause la psychose chez ces patients, ni de l'exclure « . » Il se peut que le cannabis cause une psychose chez certains, ou que les patients atteints de psychose préfèrent un cannabis plus fort, ou les deux « .
La question de la causalité ne sera probablement jamais vraiment prouvée !
Pour que ce soit sérieux rigoureux
il faut qu'ils aient fourni différents cannabis de différents taux de THC
aux 901 patients et 1237 sujets "en bonne santé" (?)
et du CBD comme placébo pour le double aveugle, double insu
au groupe témoin, les participants !
Au Canada les cannabis médicaux
et leurs concentrés à taux élevé
sont utilisé depuis 12 ans
et rien ne démontre que les cannabis à taux élevé
cause la psychose chez ces patients.
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