Le vapotage lié à des maladies cardiaques

Publié le 07 mars 2019 à 08h07 | Mis à jour le 07 mars 2019 à 12h01

Le vapotage lié à des maladies cardiaques

Les vapoteurs souffrent plus souvent de maladies cardiaques que les non-vapoteurs, selon une grande étude préliminaire dévoilée jeudi aux États-Unis et qui n'établit pas de lien de cause à effet.

L'étude des effets des cigarettes électroniques est relativement récente, car elles sont apparues dans la dernière décennie. Aux États-Unis, leur essor rapide a déclenché la panique chez les autorités sanitaires. Dans les écoles, le nombre d'élèves vapotant a augmenté de 78 % en 2018 par rapport à 2017.

Les e-cigarettes ne contiennent pas de nombreuses substances cancérigènes des cigarettes, mais des chercheurs et experts de santé publique s'interrogent sur les éventuelles conséquences du chauffage à haute température des produits contenus dans les cartouches liquides, au-delà des pouvoirs addictifs connus de la nicotine.

Dans cette étude, qui sera présentée la semaine prochaine à une réunion du Collège américain de cardiologie, les chercheurs ont exploité les questionnaires de près de 100 000 personnes auprès des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) en 2014, 2016 et 2017.

Le taux de crises cardiaques était supérieur de 34 % chez les vapoteurs, comparé aux non-vapoteurs, en corrigeant par les facteurs de risque de l'âge, du sexe, de l'indice de masse corporelle, du cholestérol, de la tension artérielle et de l'historique de tabagisme.

Pour les maladies artérielles, la hausse était de 25 %, et pour la dépression et l'anxiété de 55 %.

« Jusqu'à présent, nous savions peu de choses sur les événements cardiovasculaires liés à l'utilisation des cigarettes électroniques », dit le médecin Mohinder Vindhyal, professeur à l'Université du Kansas et auteur principal de l'étude. « Ces données doivent être un signal d'alarme et déclencher des actes et une prise de conscience sur le danger des cigarettes électroniques ».

Les données montrent aussi que le risque chez les fumeurs de tabac, comparé aux non-fumeurs, était encore plus élevé.

Ce genre d'études sont purement d'observation et ne prouvent pas que le vapotage déclenche les maladies cardiovasculaires ; les chercheurs n'avancent d'ailleurs pas de mécanisme biologique. D'autres études, suivant des vapoteurs sur une longue durée, seront nécessaires pour y parvenir.

Commentaires

Ce genre d'études sont purement d'observation !

Ce genre d'études sont purement d'observation !

Ce n'est qu'un autre questionnaire d’opinion !

Les chercheurs ont exploité les questionnaires d’opinions !

«Ce genre d'études sont purement d'observation et ne prouvent pas que le vapotage déclenche les maladies cardiovasculaires ; les chercheurs n'avancent d'ailleurs pas de mécanisme biologique. D'autres études, suivant des vapoteurs sur une longue durée, seront nécessaires pour y parvenir.»

Trop souvent, les médias se contentent de publier les informations contenues dans les communiqués de presse émis par les universités et les centres de recherche dans le but de faire connaître leurs travaux, sans prendre le temps de lire les études scientifiques en question afin d’en évaluer les forces et les faiblesses.

Les nouvelles omettent souvent, par exemple, de mentionner en quoi une récente étude vient confirmer ou infirmer les connaissances antérieures sur un même sujet. C’est que la science et les méthodes de recherche évoluent, et ce qui était considéré hier comme un fait attesté peut être contesté aujourd’hui.

Pour ajouter à votre confusion, Internet regorge d’articles «pseudo-scientifiques» et de textes d’opinion, souvent anonymes, prompts à dénigrer un médicament X ou un aliment Y en ne citant que les études dont les résultats appuient leur théorie.

“May, might, could, and possibly are not scientific conclusions.”

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