Laitue romaine: trois autres cas d'E. coli en Ontario et au Québec

Publié le 23 novembre 2018 à 16h13 | Mis à jour le 23 novembre 2018 à 17h13

Laitue romaine: trois autres cas d'E. coli en Ontario et au Québec

MARISSA GROGUHÉ
La Presse
Deux nouveaux cas d'infection à la bactérie E. coli ont été recensés au Québec et un en Ontario, a indiqué vendredi l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC).

Ces nouveaux cas portent le nombre de personnes infectées au Canada à 22, soit 17 au Québec, 4 en Ontario et un au Nouveau-Brunswick.

Les personnes infectées ont entre 5 et 93 ans. Parmi elles, huit ont eu à être hospitalisées, mais aucun décès n'a été signalé. Autant de femmes que d'hommes ont été touchées.

« Une personne a souffert du syndrome hémolytique et urémique (SHU), qui se manifeste par de graves complications qui peuvent résulter d'une infection à l'E. coli », a déclaré l'ASPC dans un communiqué.

L'agence gouvernementale ne peut expliquer à l'heure qu'il est pourquoi le Québec est particulièrement touché.

L'agence rappelle qu'il est mieux d'éviter de consommer de la laitue romaine ainsi que les mélanges de salades qui en contiennent, tant que l'avis d'éclosion est en vigueur. Il est également conseillé de jeter les laitues romaines achetées dans les dernières semaines.

« La majorité des personnes qui sont tombées malades ont déclaré avoir mangé de la laitue romaine avant que ne se manifeste la maladie, a laissé savoir l'agence. Elles ont dit en avoir mangé à la maison, ainsi que dans des salades préparées vendues en magasin, ou dans des mets commandés dans des restaurants et des chaînes de restauration rapide. »

Bien que les épiceries aient retiré les laitues romaines de leurs étalages, il n'y a pour l'instant pas de rappel de produits associés à cette éclosion, car aucune aucun produit sur le marché n'a encore été identifiée comme étant la cause de la récente série d'infections.

L'Agence canadienne d'inspection mène présentement des enquêtes sur la salubrité des aliments.

Souche particulièrement agressive

La bactérie Escherichia coli O57, communément appelée E. coli, peut provoquer « des nausées, vomissements, maux de tête, fièvre, de violentes crampes d'estomac et des diarrhées », a indiqué l'ASPC, indiquant que la touche qui sévit présentement est plus susceptible que toute autre de causer de graves symptômes.

L'ASPC n'a toujours pas déterminé la source précise de la contamination, mais il a été déterminé que les maladies signalées dans le cadre de la présente éclosion sont génétiquement liées à celles rapportées lors de la dernière en date, en décembre 2017. À l'époque, cinq provinces avaient été touchées, 42 personnes étaient tombées malades, dont une qui a succombé à la bactérie.

En plus du Québec et de l'Ontario, l'infection touche de nombreux États américains, où une trentaine de cas ont été répertoriés.

L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) collabore avec les responsables de la santé publique et la U. S. Food and drug administration (FDA) afin de déterminer la provenance de la laitue romaine à laquelle les personnes malades ont été exposées, a signifié l'ASPC.

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https://www.enbeauce.com/actualites/societe/350241/alerte-les-concombres...

23 novembre 2018 - 10:53 | Mis à jour : 11:09
Alerte : les concombres anglais longs à éviter jusqu’à nouvel ordre
Par Salle des nouvelles

L’Agence de la santé publique du Canada tient à informer la population qu’elle a trouvé des concombres anglais longs infectés par la salmonellose.
L’Agence canadienne d’inspection des aliments et Santé Canada enquêtent sur une éclosion d’infections de la salmonellose dans cinq provinces : la Colombie-Britannique, l’Alberta, la Saskatchewan, le Manitoba et le Québec.

Plusieurs personnes ont déclaré qu’elles étaient tombées malades après avoir mangé des concombres anglais longs. Les symptômes peuvent être les suivants : fièvre, frissons, diarrhée, crampes abdominales, maux de tête, nausée et vomissements.

Toutes les personnes peuvent contracter la maladie, mais les nourrissons, les enfants et les personnes âgées sont plus susceptibles d'être infectées, de même que les individus dont le système immunitaire est affaibli.

« Selon les constatations d'enquêtes, le contact avec des concombres anglais longs serait la source probable de cette éclosion. Bon nombre des personnes qui sont tombées malades ont déclaré avoir mangé des concombres anglais longs avant leur maladie. Cependant, des renseignements supplémentaires sont nécessaires pour déterminer la source probable de l'éclosion. L'éclosion semble se poursuivre, car les maladies continuent d'être rapportées », peut-on lire dans le communiqué.

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