Cannabis: La journaliste et auteure Lucie Pagé: Sans l’huile de cannabis, je serais morte... Ses convictions ont fait que cette dernière est méprisée et ridiculisée.

Cannabis: La journaliste et auteure Lucie Pagé: Sans l’huile de cannabis, je serais morte... Ses convictions ont fait que cette dernière est méprisée et ridiculisée.

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Quand le pot sauve des vies

Rencontre avec l’auteure et journaliste Lucie Pagé

Hélène Gagnon helene.gagnon@tc.tc
Publié le 9 juillet 2017

CANNABIS. Le livre « Sexe, pot et politique » de l’auteure et journaliste Lucie Pagé est une satire de la vie. La journaliste avait envie de rire de la réalité, mais d’une manière intelligente. Par ce livre, elle offre une prise de conscience accessible à un grand nombre de personnes sur les dédales de la politique et de l’économie.

« Je ne voulais pas en rire gratuitement. J’ai des convictions journalistiques. Je veux que les gens apprennent quelque chose en bout de ligne. Dans ce livre, j’aborde le racisme, la corruption, la cupidité, le sexisme, mais jamais sans mentionner ces mots. Je parle de ces concepts de manière loufoque. Ce livre est un “cartoon” de la réalité », mentionne Lucie Pagé.

Il est impossible de mourir d’une overdose de cannabis. Ce n’est jamais arrivé de l’histoire de l’humanité.

Lucie Pagé

Se doutant bien que les gens n’auraient pas envie de lire une livre traitant de corruption et de cupidité, Lucie Pagé a décidé d’utiliser l’humour comme véhicule d’informations. Ainsi ses lecteurs peuvent se renseigner sur l’état de la planète tout en ayant du plaisir.

Et le pot dans tout ça?

Lucie Pagé se décrit comme une survivante. Ayant une forme très rare et mortelle de ménopause, seulement l’huile de cannabis a pu traiter les effets indésirables et lui redonner une qualité de vie. Les propos tenus dans le roman « Sexe, pot et politique » émanent d’une imposante recherche sur le cannabis.

« Sans l’huile de cannabis, je serais morte. Je fais partie d’un groupe de plus de 100 000 personnes qui sont traitées et guéries au pot. L’Afrique du Sud est une plaque tournante en la matière. Il s’agit du plus puissant anticancéreux sur la planète. Pourtant nous sommes très peu à y avoir accès. Je crois à la vertu de l’huile de cannabis. J’ai rencontré des centaines de femmes qui m’ont raconté que l’huile de cannabis avait fait des miracles. Pourquoi n’en parlons-nous pas? Pourquoi nous ne l’utilisons pas? À la place, nos gouvernements se questionnent sur l’aspect récréatif de la consommation », s’exclame Mme Pagé.

Lucie Pagé en parle avec passion. Avec sa rigueur journalistique, elle a mené une enquête sur le cannabis. Alors que plusieurs se soulèvent au Canada devant la possibilité de légaliser la consommation. Cette dernière pense qu’il faudrait avant tout se renseigner sur les avantages de sa consommation.

« Il y a un débat actuellement au Canada sur le côté récréatif de la consommation, mais également sur les dangers. C’est correct d’en parler. Mais pourquoi ne parlons-nous pas de sa grande valeur médicinale? Syndrome de Crohn, sclérose en plaques, épilepsie, Alzheimer, anxiété, dépression, TDAH, ménopause, cancer, etc. Il y a plus de 100 maladies et 700 symptômes qui peuvent être enrayés. Mais on préfère parler des dangers. Il est impossible de mourir d’une overdose de cannabis, alors que 10 % de la population meurt si elle prend une dose de pénicilline, est-ce interdit pour autant? », lance Mme Pagé.

Depuis trois ans, Lucie Pagé additionne les recherches et les entrevues sur cette plante.

« Il y a une propagande qui entoure l’huile de pot, mais toutes les recherches prouvent qu’on peut sauver des vies. Est-ce qu’on refuse d’en parler pour des raisons économiques et politiques? Fais 12 000 ans qu’on utilise le cannabis et c’est illégal depuis 80 ans », mentionne Lucie Pagé.

Celle-ci est consciente qu’elle brise une glace. Ses convictions ont fait que cette dernière est méprisée et ridiculisée. Par contre, Lucie Pagé souhaite continuer d’en parler afin qu’un éveil collectif s’opère.

« Je suis en vie à cause du pot. Je mène une lutte de justice sociale. Je ne veux pas m’en prendre à la “big pharma”, je veux qu’elle inclue l’huile de pot dans sa pharmacopée. Je veux que les gens aient le choix entre la chimio et l’huile de pot. Pourquoi l’industrie choisit pour nous? », conclut Mme Pagé.

Lucie Pagé compte bien poursuivre ses recherches et souhaite poursuivre à marteler son message. Le livre « Sexe, pot et politique est pour elle une manière d’éveiller les gens sur le sujet.

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