Légalisation Québec - Couillard n'a pas exclu de demander un report de l'application de la loi fédérale si son gouvernement n'est pas en mesure de légiférer à temps.

Zappiste: Un Slowmo ce Couillard !

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Publié le 25 mai 2017 à 13h24 | Mis à jour le 25 mai 2017 à 13h24

Le cannabis ne sera pas payant pour le gouvernement, confirme Couillard

(Jérusalem) La légalisation de la marijuana ne rapportera pas un «pactole» dans les coffres de l'État, a indiqué Philippe Couillard, jeudi.

«Il n'y a pas de pactole à faire là, a-t-il résumé. Ceux qui pensent que le gouvernement va faire beaucoup de sous là-dedans, non, on ne pense pas.»

Le premier ministre, qui dirige une mission économique en Israël, n'a pas confirmé les informations de La Presse, selon lesquelles son gouvernement a renoncé à confier à la Société des alcools (SAQ) la distribution de la substance.

Aucune décision n'est encore prise par le conseil des ministres, a-t-il résumé. D'ailleurs, avant d'en arriver là, il faudra mener plusieurs consultations, notamment auprès des députés.

«On ne fera pas d'annonce aujourd'hui, le comité ministériel est au travail, a-t-il dit. Il faut absolument en discuter avec notre caucus. Dans toutes les circonscriptions du Québec, les gens vont vouloir des précisions.»

Le gouvernement Trudeau a présenté en avril un projet de loi qui légaliserait l'usage du cannabis d'ici juillet 2018. L'initiative provoque un branle-bas au Québec et dans les autres provinces, qui doivent prendre en charge le commerce et composer avec les problèmes de santé et de sécurité liés à la substance.

Le gouvernement Couillard a formé un comité conjoint avec l'Ontario pour préparer ses orientations. Il compte présenter une loi-cadre dans les prochains mois.

Report envisagé

Or, la date-butoir imposée par Ottawa arrivera rapidement, a convenu le premier ministre. Il n'a pas exclu de demander un report de l'application de la loi fédérale si son gouvernement n'est pas en mesure de légiférer à temps.

«Je pense que si on voit, nous, que l'échéancier est difficile à respecter, on va le dire très clairement, très fermement, en public et en privé», a-t-il indiqué.

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