Légalisation de la marijuana: Barrette ne sait pas que le taux de THC comme celui du % d'alcool n'est qu'un choix pour le consommateur !
Zappiste: Marc Valleur, médecin-chef de l'hôpital Marmottan à Paris, spécialisé dans le traitement des toxicomanies et des conduites addictives, disait que le taux de THC pour un consommateur de cannabis est comme le choix entre une bière ou un verre de scotch pour un consommateur d'alcool !
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Publié le 21 avril 2016 à 08h52 | Mis à jour le 21 avril 2016 à 08h52
Légalisation de la marijuana: Barrette invite Ottawa à agir avec prudence
Jean-Marc Salvet
Le Soleil
(Québec) Le ministre de la Santé du Québec, Gaétan Barrette, invite le gouvernement de Justin Trudeau à être extrêmement prudent dans le projet de loi qu'il déposera pour légaliser la marijuana. Il le presse d'adopter une politique du petit pas.
Car, le premier pas, s'il n'est pas le bon, peut provoquer des dégâts, a affirmé M. Barrette au Soleil. «C'est comme sortir quand il vient de pleuvoir l'hiver : s'il n'est pas le bon, on va déraper, on va tomber et on va se casser quelque chose», a déclaré le ministre québécois.
Quelques heures plus tôt, au siège des Nations Unies à New York, la ministre fédérale de la Santé, Jane Philpott, avait annoncé que c'est au printemps 2017 qu'elle présentera son projet de loi légalisant la marijuana au Canada.
«Le premier pas ne devra pas aller trop loin, a commenté Gaétan Barrette, parce qu'on ne sera jamais capable de revenir en arrière. C'est sûr qu'à partir du premier pas, tout le monde va vouloir aller plus loin.»
Le ministre québécois de la Santé refuse de se prononcer sur la pertinence qu'il y a ou pas à légaliser la marijuana, puisque la prérogative d'aller ou non de l'avant relève du gouvernement fédéral. «Quand bien même je suis pour ou contre, je dois vivre avec», dit-il.
Bien des questions
Mais le ministre promet de se faire entendre à propos de tous les paramètres et de toutes les modalités entourant cette future légalisation. «Sur l'opérationnalisation, j'ai des opinions et on en débattra», assure-t-il.
Il évoque entre autres les questions liées à la distribution et au type de produit qui sera légalisé - quelle teneur en THC, par exemple? Il parle aussi de l'importance d'implanter un système de «traçabilité».
«Les ramifications» du dossier sont très nombreuses, insiste le ministre québécois, laissant ainsi entendre que le débat, même s'il existe depuis longtemps, ne fait en quelque sorte que vraiment commencer.
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