Enquête de la police des polices sur la disparition de plusieurs tonnes de cannabis ! François Hollande s'était déplacé en personne pour féliciter les douaniers.
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Enquête de la police des polices sur la disparition de plusieurs tonnes de cannabisREPLAY / INFO RTL - L'inspection générale de la Police nationale (IGPN), la police des polices, vient d'être saisie d'une enquête sulfureuse visant l'Office central de lutte contre le trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS).
François Hollande s'était déplacé en personne pour féliciter les douaniers, en octobre dernier, après la découverte de sept tonnes de résine de cannabis dans des fourgons, en plein XVIe arrondissement de Paris. Cinq mois plus tard, l'enquête sur cette affaire donne des sueurs froides à la Police Judiciaire, et particulièrement, à l'Office des Stupéfiants, son service de pointe. Selon nos informations, cette drogue n'était pas là complètement par hasard. C'est la police elle-même qui avait laissé passer cette cargaison pour remercier un de ses indics.
C'est l'enquête qui dira si c'était véritablement pour "remercier", mais ce qui est certain c'est que depuis quelques jours, l'IGPN, la police des polices, a été chargée de faire la lumière sur les liens qui existent entre l'un des plus gros trafiquants de cannabis français, arrêté le mois dernier en Belgique, et l'office central de lutte contre le trafic de drogue.
Des gardes à vue au plus haut niveau ?
L'affaire agite la police judiciaire depuis plusieurs semaines, et les intéressés eux mêmes s'attendent à des remous, avec des gardes à vue, sans doute même du patron de cet office et des perquisitions. Les juges en charge de l'enquête sur la saisie du mois d'octobre sont persuadés que les policiers leur ont caché des éléments de cette livraison surveillée. Et que la quantité, déjà énorme, saisie cachait en fait une cargaison cinq fois supérieure.
Des pratiques tolérées et encadrées par la loi
La livraison surveillée consiste en quelque sorte à effectuer une filature de la drogue depuis le Maroc jusqu'en France, de manière à identifier les équipes qui viennent récupérer la marchandise. Au mois d'octobre dernier, la procédure a été respectée.
Mais le vrai problème, c'est la découverte de l'origine du tuyau : un trafiquant bien connu, qui serait donc aussi le "tonton" de la police. Alors les questions qui se posent aujourd'hui sont simples : l'office des "stups" peut-elle lutter contre le trafic en s'associant avec l'un de ses barons ? Et les policiers peuvent-ils, pour pécher au gros, devenir les associés momentanés d'une importation de cannabis ?
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