Quand le cannabis monte à la tête. Propagande et radotages ?
Zappiste: Bullshit et radotages propagandiste...
Ex: les dommages physiques liés à une consommation chronique de marijuana sont supérieurs à ceux causés par la cocaïne...
- de nombreux experts estiment qu’un jeune qui fume du cannabis multiplie par deux le risque de développer une schizophrénie à l’âge de 25 ans)
Ils ont omis de mettre, ces quelques “experts”, avec développer une schizophrénie:
que c’est pour un jeune homme avec les PRÉDISPOSITIONS et qui abuse, fume constamment.
L’abus d’alcool peut être un déclencheur de schizophrénie chez les personnes avec prédispositions.
L’alcool et le tabac sont des drogues licites , de sacré cochonneries , qui rendent malade et tuent des millions de personnes annuellement dans le monde !
Le pitoyable échec c’est de continuer à criminaliser des humains qui consomment autre chose que les drogues licites mortelles, d’en priver d’un médicament reconnu par de vrais experts, et de demander un prix exorbitant quand c’est médical en passant par les pharmaceutiques pour une plante facilement cultivable en auto culture.
http://www.illustre.ch/illustre/article/quand-le-cannabis-monte-la-tete
EDITO Par Michel Jeanneret - 17.06.2015 06:00
Quand le cannabis monte à la tête
«J’aimerais dire aux jeunes de ne pas fumer du cannabis. Moi, j’ai fumé des joints pendant quatre ans et je trouve aujourd’hui que c’est la pire des drogues.» Celui qui s’exprime de la sorte dans l’interview de la semaine n’a rien d’un vieux sage. Il a 16 ans, il s’appelle Kacey Mottet et son message limpide a le mérite de remettre les pendules à l’heure (lire en page 40). Car, pour l’heure, c’est plutôt de libéralisation que l’on parle un peu partout. Aux Etats-Unis, qui planent dans les effluves d’un commerce lucratif, mais aussi en Suisse, où plusieurs villes envisagent de dépénaliser – au moins partiellement – la consommation de marijuana. Genève, Lausanne, Bâle, Zurich, Berne, Bienne, toutes caressent ce projet à des stades plus ou moins avancés. Ainsi, sous prétexte de casser le marché mafieux, sous le couvert de l’échec de notre politique de répression, on envisage de légaliser. Bienvenue dans une société qui ne sait plus comment faire face au problème et projette de remplacer le mal par le mal. Pitoyable aveu d’échec.
Quand on s’apprête à faire une bêtise, on convoque toujours une brochette d’experts et quelques ministres de la Santé (!) pour essayer de convaincre que ça n’en est pas une. Alors on dit que le cannabis ne sera vendu qu’aux adultes, en quantité limitée, que la qualité et les taux de THC seront strictement contrôlés (rassurez-vous, désormais on va fumer d’la bonne), qu’on va casser le marché noir, nuire au commerce des barons de la drogue (quelle blague!) et puis, argument final, que la dépénalisation sera bien moins hypocrite que la situation actuelle, comme si chaque Suisse s’allumait un pétard chaque soir devant la téloche. On croit rêver.
La réalité, il faut le rappeler, c’est que le cannabis est une sacrée cochonnerie. Une étude publiée par The Lancet en 2007, malheureusement oubliée depuis, déclenchait un joli battage médiatique à l’époque, en relevant que les dommages physiques liés à une consommation chronique de marijuana sont supérieurs à ceux causés par la cocaïne. La publication, qui mettait en avant les risques accrus de développer des psychoses (de nombreux experts estiment qu’un jeune qui fume du cannabis multiplie par deux le risque de développer une schizophrénie à l’âge de 25 ans), intervenait peu après que la revue Pediatrics eut laissé entendre que plusieurs jeunes étaient morts d’arrêt cardiaque et d’attaque cérébrale liés
au phénomène. Inutile de continuer l’inventaire.
La réalité, c’est que la jeunesse a besoin de messages clairs. Quel signal lui envoyons-nous lorsque nous légalisons un produit, si ce n’est qu’il est inoffensif? Penser que les jeunes adultes vont se contenter de l’herbe à papa toute propre, toute jolie vendue dans les coffee shops ou distribuée dans les clubs de fumeurs est d’une naïveté stupéfiante. Tout comme le fait de croire que la diffusion d’une herbe au taux de THC contrôlé nuira au marché du cannabis qui défonce, en vente dans la rue à l’heure actuelle. C’est au contraire la machine à fric qu’on va stimuler. Celle du marché illégal et celle de l’Etat devenu dealer.
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