La déclaration de Justin Trudeau sur la légalisation du cannabis dénoncée par les conservateurs, le pape François

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Légalisation de la mari

Des opposants à Trudeau

Jessica Murphy / Agence QMI

Publié le: jeudi 25 juillet 2013, 20H17 | Mise à jour: jeudi 25 juillet 2013, 20H25

OTTAWA – La déclaration du chef libéral, Justin Trudeau, sur la légalisation du cannabis peut plaire à des partisans de la base, mais elle est dénoncée par les conservateurs, le pape François et au moins un pays allié.

Le secrétaire des Affaires étrangères du Mexique, Jose Antonio Meade Kuribrena, a indiqué que son pays montre de l’intérêt pour une alternative à la guerre contre la drogue, mais que la légalisation des stupéfiants, même de la marijuana, n’est pas considérée par son gouvernement.

«Nous ne croyons pas que la légalisation de la drogue est la solution, mais nous accueillons l’idée qu’un débat entourant ce sujet devrait avoir lieu», a-t-il dit, jeudi, durant une visite officielle à Ottawa durant laquelle il a eu un entretien avec son homologue canadien, John Baird.

Légalisation et décriminalisation

Plus tôt cette semaine, Justin Trudeau a annoncé qu’il était pour la légalisation, la taxation et la réglementation du pot alors qu'il en favorisait plutôt la décriminalisation lors de la course à la direction du Parti libéral du Canada.

Les conservateurs, eux, maintiennent la ligne dure dans la lutte contre les drogues, incluant la marijuana.

«Ces drogues sont illégales car elles causent des torts sur leurs utilisateurs et sur la société», a indiqué une porte-parole du ministre de la Justice, Peter MacKay.

Le Mexique et d’autres pays d’Amérique latine sont durement touchés par la violence associée au milieu de la drogue, qui a fait des milliers de victimes.

L’ancien président mexicain, Vincente Fox, plaide aujourd’hui en faveur de la légalisation de la drogue, une idée qui gagne en popularité dans certaines parties des Amériques.

Jeudi, lors de son passage au Brésil, le pape François a toutefois mis en garde la population contre la tendance, plaidant que cela causerait plus de tort que de bien.

- Avec Reuters

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