Effets pervers des prohibitionnistes moralistes: Corruption à Marseille : douze policiers ri-pou en garde à vue

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Corruption à Marseille : douze policiers en garde à vue
Douze fonctionnaires de police de la brigade anti criminalité de la division Nord de Marseille sont actuellement en garde à vue. Ils sont soupçonnés d’avoir volé de la drogue et de l’argent à des dealers.

Coup de tonnerre à la Bac Nord de Marseille. Douze fonctionnaires de police de la BAC jour de la Division Nord ont été interpellés mardi. Une première série de 4 interpellations a eu lieu dans la matinée. En fin de journée, le parquet de Marseille a précisé que 8 fonctionnaires supplémentaires avaient été placés en garde à vue.

"Il s’agit d'enquêteurs qui ne sont pas officiers de police judiciaire" a précisé le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest. Le magistrat ajoute que ces policiers étaient "soupçonnés d'avoir volé des produits stupéfiants ou de l'argent prélevés sur des dealers qu'ils avaient interpellés, ou de s'en être fait remettre par eux, et d'avoir fait de même avec des vendeurs de cigarettes à la sauvette".

"Ils prélevaient leur dîme"

Selon Jacques Dallest, "un certain nombre d'entre eux, apparemment, se payaient sur la bête ou prélevaient leur dîme en espèces ou en nature, à des fins personnelles sans doute ou peut-être dans le cadre de leur travail". La garde à vue qui peut durer 96 heures devra déterminer les raisons exactes de ces agissements.

"Quelles étaient la motivation de ces fonctionnaires ? Etait-ce crapuleux ? Ou pour une mission d’infiltration ? Il est encore prématuré de parler du fond du dossier et l’instruction permettra de le savoir" ajoute le procureur. Débutée le 22 février dernier, l’enquête pourrait conduire à d’autres interpellations. Les suspects encourent jusqu'à 20 ans de réclusion criminelle.

Une dénonciation en interne

Selon une source proche du dossier à Marseille, cette affaire renvoie à des dénonciations faites dans la presse locale par un policier d'une trentaine d'années, révoqué en mars pour avoir relâché un dealer qu'il avait interpellé avec des produits stupéfiants, "sans en informer ni sa hiérarchie, ni le parquet".

Début septembre, un homme se présentant comme cet ex-policier de la BAC Nord, avait témoigné sur France 3 Alpes-Provence, de dos et la voix modifiée. Il évoquait des vols d'argent, de drogue ou de scooters. "L'argent coule à flot dans les cités et au lieu de faire notre boulot de flic, on va récupérer des jeunes dans des cités qui ont des sacoches ou de l'argent, puis on passe des petits deals: on les laisse repartir et on garde l'argent pour soi", avait-il dit notamment, indiquant avoir subi "des menaces" pour avoir voulu dénoncer ces faits.

Commentaires

L'affaire de la BAC des quartiers nord est beaucoup plus grave

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/10/04/01016-20121004ARTFIG0...

Marseille : vingt policiers soupçonnés de corruption
Mots clés : Police des polices, Marseille, Corruption

Par Jean-Marc Leclerc
Mis à jour le 04/10/2012 à 11:25 | publié le 04/10/2012 à 09:30

INFO LE FIGARO - L'affaire de la BAC des quartiers nord est beaucoup plus grave que prévu.

Le Figaro est en mesure de révéler que près de vingt fonctionnaires de police en activité auraient trempé, à des degrés divers, dans ce scandale. Un haut fonctionnaire explique: «Les agents avaient pris la fâcheuse habitude de dépouiller des dealers ou des receleurs dans les quartiers. Ils volaient le contenu des sacoches ou des sacs remplis d'argent liquide des vendeurs de stupéfiants ou de cigarettes de contrebande, mais aussi des quantités de drogue saisie hors procédure, et puisaient également dans les stocks de bijoux volés des receleurs.»

De fait, comme le révèle ce jeudi RTL, la police des polices a retrouvé en perquisition dans les locaux de la BAC du haschich, des bijoux et de l'argent liquide. Ils étaient cachés dans les faux plafonds des bureaux de la brigade.

Comme cela avait été indiqué au Figaro dès le départ, dans cette enquête, la police des polices a été jusqu'à poser des micros dans les voitures de service des ripoux, mais aussi des caméras dans leurs bureaux, pour les prendre sur le fait. En effet, ces agents se méfiaient de leurs téléphones mobiles, habitués à pratiquer des écoutes au quotidien.

«J'ai honte, ces fonctionnaires ont rejoint le camp des voyous», déplorait jeudi un commissaire de police. D'autres arrestations sont à prévoir dans cette affaire, où douze agents se trouvent déjà en garde à vue chez les «bœufs-carottes», dans les locaux de la gendarmerie de Marseille, jugés plus «sûrs» que ceux de la police...

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