Dépendance: L'industrie forestière crie encore à l'aide... Pourquoi ne pas essayer le chanvre !?

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Industrie forestièrre: depuis 2005, 21 000 emplois perdus, et près de 300 usines ont fermé. Seulement en décembre dernier, près de 1000 emplois ont été perdus dans le secteur. Moins de bois !

Zappiste: Pourquoi ne passent-ils pas au chanvre ? Une récolte minimum, à pleine maturité, par année.

La production du chanvre peut être un frein considérable contre la déforestation actuelle, car on peut fournir autant de papier sur 1 hectare de chanvre que sur 4,1 hectares de forêts.

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201202/22/01-4498...

L'industrie forestière crie encore à l'aide
Publié le 22 février 2012 à 14h57 | Mis à jour le 22 février 2012 à 17h55

L'industrie forestière crie encore à l'aide. La Fédération québécoise des municipalités (FQM) et le Conseil de l'industrie forestière du Québec (CIFQ) veulent plus d'aide de Québec pour «survivre» jusqu'à la reprise économique et préserver les quelque 60 000 emplois du secteur.

«C'est urgent... Il faut qu'il se passe quelque chose», a lancé Bernard Généreux, président de la FQM, en conférence de presse avec André Tremblay, pdg du CFIQ.

La nouvelle stratégie industrielle pour la foresterie devait être présentée en novembre dernier. Elle a été reportée à mai 2012 à cause de la démission de la ministre aux Ressources naturelles, Nathalie Normandeau, remplacée par Clément Gignac.

MM. Généreux et Tremblay veulent que cette nouvelle stratégie soit dotée d'une enveloppe annuelle de 100 millions $, pendant cinq ans. À cela s'ajouterait un 50 millions $ d'urgence cette année, pour les entreprises menacées.

Les forestières peinent à garder la tête au-dessus de l'eau, dit M. Tremblay. Depuis plusieurs mois, les économistes annoncent que la reprise économique approche, mais elle n'arrive pas, s'inquiète le CFIQ.

En plus de cette stratégie industrielle, les municipalités et l'industrie demandent la reconduction du Fonds de soutien des territoires en difficulté et du Fonds d'aide aux municipalités industrielles. Ces deux mesures ponctuelles, qui totalisaientenviron 25 millions $ par année, avaient été mises en place durant la crise.

Depuis 2006, selon les chiffres du ministère des Ressources naturelles, Québec a investi 7 milliards $ dans l'industrie forestière (4,2 milliards $ en programmes réguliers et 2,8 milliards $ en mesures spécifiques). En 2011-2012, Québec projette d'investir encore 1,14 milliards $.

Malgré cet argent, depuis 2005, 21 000 emplois ont été perdus, et près de 300 usines ont fermé. Seulement en décembre dernier, près de 1000 emplois ont été perdus dans le secteur. La FQM et le CFIQ demandent donc un peu plus pour augmenter leur productivité, moderniser leurs usines et adapter leurs produits à la demande.

Le PQ croit que Québec devrait donner plus à l'industrie forestière, sans toutefois s'engager à offrir les sommes demandées par la FQM et le CFIQ. «A priori, (leurs demandes) me semblent raisonnables», a réagi sa chef Pauline Marois. Elle reconnaît que les banques hésitent à financer les forestières. Québec devrait donc prendre le relai, croit-elle. «Je ne dis pas que c'est la règle, mais le gouvernement doit parfois le faire dans des conditions particulières», explique-t-elle.

Moins de bois

Dans les 10 dernières années, la possibilité forestière est passé de 30 à 19 millions de m3, rapporte Denis Trottier, critique du PQ dans le dossier. On estime qu'un million de m3 équivaut à 2500 emplois. Et le bois disponible pourrait continuer de diminuer avec le nouveau régime forestier, qui entrera en vigueur en avril 2013. Ce régime «crée énormément d'incertitude», se plaint M. Tremblay. Il mettra fin aux contrats d'approvisionnement et d'aménagement forestier. La forêt sera plutôt graduellement mise aux enchères.

Le gouvernement Charest a fait quelques annonces récentes, entre autres un investissement de 232,7 millions $ à Lebel-sur-Quévillon. À la période des questions mercredi, la chef du PQ, Pauline Marois, a indiqué que plusieurs maires, dont celui de Lebel-sur-Quévillon, critiquaient le manque d'aide du premier ministre. Fait inusité, le maire de la municipalité, Gérald Lemoyne, s'est empressé d'envoyer une lettre au bureau du premier ministre pour lui réitérer son appui. Quelques minutes plus tard, juste avant la fin de la séance, M. Charest la tenait dans ses mains. Elle se terminait par la phrase: «En espérant que le tout sera à votre convenance».

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4. transformateur agrée.LE CHANVRE est une plante extraordinaire que nous sommes malheureusement en train de redécouvrir. Elle pousse vite, sans engrais, sans herbicide,sans pesticide, produit beaucoup et nabîme pas les sols,et demande très peu deau, cest une plante 100% BIO.

Traditionnellement en france, on se servait du chanvre pour faire des cordages, mais aussi des vêtements (comme les premiers jeans !).

Dans la construction, le chanvre a également sa place. Cest un matériau écologique, bon marché, non polluant et simple à utiliser. III- La Culture du Chanvre Les chènevis sont semé à partir de début été sur un sol labouré et légérement amélioré au compost ou fumier, le chanvre craint la gelée ( presque inexistante à la Réunion ). Selon la production recherchée, une forte densité des semis va augmenter les rendements en tige alors quune plus faible densité va favoriser les graines.

Le développement végétatif rapide (germination, levée) du chanvre étouffe rapidement les pousses adventices, évitant tout désherbage. La croissance des plants ne nécéssite ni insecticides, nipesticides, ni fongicides, bien qu'exceptionnellement des attaques de sclérotinia ou de mildiou sont possibles.

Les rares parasites du chanvre sont lorobanche, végétal se fixant sur les racines etdiminuant la qualité et la quantité de fibres des plants atteints, et la cuscute, plante senroulantautour de la tige et suçant sa sève. Ils sont enlevés à la main dès leur localisation. LOrobanche, parasite du chanvre Sans beaucoup dentretien, le chanvre pousse en 100 à 130 jours en france métropolitaine.

A la Réunion, comme il y a très peu de changement de température entre les saisons et selon lesdifférentes qualités de graines que nous possédons. Ce sera donc des récoltes continues d'une moyenne de 2 voir 3 récoltes par an au lieu dune en métropole. Selon les variétés, la plante atteint trois à cinq mètres de haut.

5. En fonction de la production recherchée, la récolte se passe en un ou deux temps : • Avec une faucheuse, les tiges sont sectionnées au ras du sol et disposées en andains. Les graines seront récupérées en atelier. • Avec la moissonneuse-batteuse en position haute, la partie supérieure des tiges est récoltée comme une céréale pour obtenir les chènevis, puis ensuite on fauche pour récupérer la paille, aussitôt mise en andains. Dans ce cas, on a laissé mûrir le champs deux semaines de plus. •

Vu que les terrains réunionnais soient en général en pente et accidentés, les récoltes de chanvre se feront manuellement comme la canne à sucre à moins davoir un terrain plat pour lutilisation de machine appropriée.Les andains sont laissés une semaine au sol puis pressés en balles. Précisons que la paille dechanvre à la faculté de senrouler sans casser et ainsi, sinsérer dans les recoins malins de lamachine, suscitant parfois la patience des agriculteurs...

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http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201108/08/01-4424...

Vers une filière du chanvre au Québec
Publié le 08 août 2011 à 07h41 | Mis à jour le 08 août 2011 à 12h02

Hugo Fontaine

La Presse

Cinq ans après la crise du nématode doré qui avait mis à mal la traditionnelle culture de pommes de terre à Saint-Amable, en Montérégie, des agriculteurs du coin tentent d'intégrer le chanvre dans leur rotation des cultures, question de poursuivre les efforts de diversification. Des industriels de la région suivent les premiers essais et sont prêts à utiliser la plante dans la fabrication de textile ou la production d'éthanol.

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Dans le cadre d'un programme de 70 000$ majoritairement financé par la Conférence régionale des élus de la Montérégie Est, environ 16 hectares de chanvre ont été semés en juin chez deux producteurs de Saint-Amable. Le fabricant d'uniformes Logistik Unicorp, de Saint-Jean-sur-Richelieu, s'est engagé à acheter toute la production cette année.

Le président de l'entreprise, Louis Bibeau, croit beaucoup aux vertus de la fibre qu'il peut tirer de la tige du chanvre. Son entreprise a d'ailleurs reçu une subvention de 200 000$ du ministère du Développement économique (MDEIE) et est en voie d'en obtenir une autre, pour un total de 750 000$. M. Bibeau et son équipe travaillent à développer des technologies pour transformer le chanvre de manière efficace et ils veulent bâtir une filière du chanvre au Québec.

Le chanvre, aussi cultivé dans la région de Lanaudière, est une fibre textile plus résistante que le coton et naturellement antibactérienne. En plus, sa culture nécessite beaucoup moins d'eau, moins de fertilisation et moins d'herbicides, ce qui réduit d'autant les coûts du producteur.

Ghyslain Bouchard, directeur du créneau ACCORD Matériaux souples avancés en Montérégie pour le MDEIE, est emballé par les possibilités qu'offre le chanvre, autrefois condamné pour son association à la marijuana. «On veut développer une industrie québécoise de fibre de chanvre, dit M. Bouchard. La production chinoise est très chimique et sa qualité n'est pas régulière. On veut contrôler notre propre production et répondre à une bonne partie de la demande d'ici.»

Selon M. Bouchard, le Québec peut encore tirer son épingle du jeu dans le monde du textile en développant des niches. Le chanvre, qui peut être aussi utilisé dans les composites, les matières isolantes et même le béton, permettrait de créer de telles niches.

Ce qui fait aussi la beauté du chanvre, c'est que le même plant pour servir à de multiples usages. L'industrie textile ne peut utiliser qu'environ 25% de la plante. Dans le cas du chanvre amablien, les parties non utilisées par Logistik Unicorp seront envoyées chez Éthanol Greenfield, à Varennes, pour un projet pilote de production d'éthanol cellulosique.

Au-delà de la patate
Les semis tardifs au début juin et les faibles pluies en juillet ont affecté les plants qui seront récoltés dès cette semaine à Saint-Amable, mais il s'agit d'un premier essai. «C'est un peu l'inconnu pour nous», note Claude Boucher, producteur agricole habitué aux pommes de terre, aux asperges et au maïs. Il s'agit toutefois d'une belle occasion de profiter d'un nouveau marché, avec le soutien technique du Centre de recherche sur les grains CÉROM.

En 2006, la présence du nématode doré, un ver parasite, a obligé les agriculteurs de Saint-Amable à se tourner vers d'autres cultures, eux qui produisaient presque exclusivement des pommes de terre. Ils ont commencé à cultiver le maïs, le soya et certaines variétés plus résistantes de pommes de terre. Et maintenant, le chanvre. C'est une diversification des cultures qui pourrait mener à une diversification de l'économie amablienne.

«On espère que ça se développe et que les agriculteurs soient capables d'en profiter, explique le maire François Gamache. L'objectif est de cultiver 300 hectares de chanvre d'ici cinq ans, si tout va bien. Éventuellement, nous pourrions tenter d'obtenir une usine de décortication de la plante ici à Saint-Amable.»

En attendant, il faut s'assurer que ce soit rentable, souligne Bruno Lavoie, coordonnateur au développement économique du CLD de Marguerite-d'Youville. «C'est ce qu'on veut montrer avec ces premiers essais.»

Notons que la variété de chanvre plantée à Saint-Amable ne contient qu'une quantité négligeable de THC, la substance qui produit les effets recherchés par les consommateurs de marijuana. Toute personne qui fumerait la plante risquerait d'être déçue.

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