Intox et terrorisme !

Affecté à la brigade de Baisieux, Christian Neus intervient dans les collèges et les lycées.

Zappiste je dirais: affecté par la propagande et biaiseux ce Christian Neus !

Par contre je suis d'accord avec lui sur le fait que le plus grand danger non pas du cannabis mais de sa prohibition c'est:

«que les infractions liées à la législation sur les stupéfiants figurent sur le casier judiciaire à vie. Impossible avec ça de passer un concours administratif.». «la législation sur les stupéfiants peuvent conduire en prison, dès l'âge de 13 ans. Dès 16 ans, un jeune peut être condamné comme un majeur.»

C'est criminel d'accepter d'appliquer et de faire respecter une loi qui impose, que des jeunes aient un casier judiciaire à vie !

Il faut tordre le cou à bien des idées mensongères propagandistes !

La mentalité guerrière divise le monde entre les nobles alliés et les ignobles ennemis. Pour la mentalité guerrière, tous les moyens sont bons pour gagner, y compris la violence à l'égard d'innocents spectateurs. L'esprit guerrier dédaigne les arrangements, les compromis, ou les remises en question de l'autorité jusqu'à l'atteinte de la victoire. Essentiellement, la mentalité guerrière met de côté la compassion et l'intelligence. Cette mentalité domine les efforts actuels de contrôle sur les drogues.

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Villeneuve_d_Ascq/actualite/Secteur_V...

Christian Neus : « Le cannabis devient de plus en plus dangereux »
vendredi 03.02.2012, 05:36- La Voix du Nord

Les dangers de la drogue, Christian Neus, connaît. Il a officié durant cinq ans au sein d'une brigade de prévention de la délinquance juvénile. Désormais affecté à la brigade de Baisieux, il est formateur relais antidrogue. Il continue d'intervenir au sein des établissements scolaires, des universités ou des centres de formation spécialisés. Interview.

PAR FRANÇOIS FLOURENS

villeneuvedascq@lavoixdunord.fr PHOTO « LA VOIX »

Comment se passent vos interventions en milieu scolaire ou universitaire ?

« Nous sommes formés pour aborder les dangers de tous les produits stupéfiants mais aussi de toutes les drogues licites comme le tabac et l'alcool. Évidemment, le discours est adapté selon les publics. Avec les collégiens, on évoquera plus facilement le tabac et l'alcool, qui sont parfois des tremplins pour d'autres drogues. En revanche, on abordera plus facilement la problématique du cannabis avec les lycéens ou les étudiants.

D'une manière générale, j'aime aussi rencontrer les parents qui sont très demandeurs de ce genre d'intervention. Mais, je n'interviens pas dans les établissements scolaires s'il n'y a pas de projet éducatif en parallèle. Il faut que les élèves travaillent sur le sujet avec leurs professeurs. Je précise d'ailleurs aux élèves, que ce que je dis n'est pas parole d'évangile et qu'ils doivent vérifier les informations. Je privilégie l'échange. Je laisse discuter les jeunes entre eux. Ce sont parfois eux qui amènent les réponses. » Vous devez parfois combattre bien des idées reçues ?

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Zappiste: même la parole d'évangile est à mettre en doute ! Si les jeunes vont se renseigner sur des sites comme "Non à la drogue, Oui à la vie" parrainé par l'église de scientologie (La Scientologie condamnée pour escroquerie en appel, une première en France) ils n'auront que la même propagande de la croisade moraliste chrétienne.

Quand ils vont s'appercevoir que vous leur avez menti, essayé de leur faire peur, les terroriser, pourquoi devraient-il vous croire pour les autres produits intoxicants illicites. Vous aurez perdu votre crédibilité en ce qui concerne les substances psychoactives.

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« D'abord, il y a le terme de drogue douce qui est à bannir. La marijuana est tellement modifiée génétiquement que les taux de THC (tétrahydrocannabinol) atteignent parfois 28 %, ce qui est énorme. Avec de telles concentrations, on peut tomber dans des phases délirantes. Pour certains sujets, cela peut déclencher de graves dépressions, voire même un état schizophrénique, qui est hélas irréversible. En région parisienne, une grande partie des lits psychiatriques est occupée par de gros fumeurs de cannabis. Cette drogue a une influence sur le comportement qui peut aller de l'apathie à l'agressivité. Ces changements de la personnalité peuvent d'ailleurs constituer des indicateurs pour les proches. » Vous abordez aussi le volet répressif ?

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Zappiste: ce sont les usages qui sont durs ou doux pas les produits.

Est-ce que de l'alcool à 5%, 10%, 15% est moins ou plus dangereux que de l'alcool à 90% et plus ?

Un véhicule pouvant rouler à 300Kmh est-il plus ou moins dangereux que celui qui ne va qu'à 200Kmh ?

Il fait lui même référence à "de gros fumeurs" ayant des problèmes donc il y a une différence entre usage occasionnel (doux) et usage abusif (dur), c'est la même chose pour l'alcool. Il ne donne pas le nombre de ces lits psychiatriques occupés par ces "de gros fumeurs"

Le cannabis ne rend pas violent ! L'alcool oui.

Le cannabis est un Organisme Sélectivement Modifié pas un Organisme Génétiquement Modifié c'est monsatanos qui fait des OGM. Ils ont même des plantes dont les graines/grains sont stériles impossible de les reproduire. Le but étant de devoir leur en acheter à chaque plantation et leurs pesticides, insecticides avec ça. Ce sont ce genre de graines qu'il voulait donner en cadeau empoisonné à Haïti pour les aider... les rendre dépendants serait plus juste.

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« Là aussi, il faut tordre le cou à bien des idées reçues. Les jeunes croient qu'ils peuvent consommer du cannabis en toute impunité aux Pays-Bas.

Mais là-bas, le cannabis n'est pas légalisé mais dépénalisé. Les Hollandais peuvent détenir 5 grammes sur eux si c'est pour leur consommation personnelle, chez eux. Mais cette loi ne s'applique pas aux Français. Peu de jeunes le savent mais les infractions à la législation sur les stupéfiants peuvent conduire en prison, dès l'âge de 13 ans. Dès 16 ans, un jeune peut être condamné comme un majeur.

Je leur précise aussi que les infractions liées à la législation sur les stupéfiants figurent sur le casier judiciaire à vie. Impossible avec ça de passer un concours administratif, ça fait réfléchir. » Vous parvenez à faire passer le message sur le plan de la santé ?

« Là aussi les jeunes sont souvent surpris d'apprendre que la résine de cannabis est parfois coupée avec du cirage, de la paraffine, du café, mais aussi de la strychnine, du ciment, de l'huile de vidange, des excréments, et même de la mort aux rats. On explique aussi que sous l'influence de la drogue, un jeune oublie parfois de se protéger lors d'un rapport, ça leur parle. » •

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Zappiste: C'est la prohibition qui rend le cannabis et sa résine lucratif pour les terroristes et le crime organisé ou non.

C'est parce que c'est lucratif que des hommes d'affaires en produits illicites, verreux, vont parfois couper la résine avec plein de produits, certains innoffensifs d'autres malsains pour la santé dans le but d'augmenter le poids.

Si il y avait de la strychnine et/ou de la mort aux rats dans de la résine de cannabis il y aurait eu des cas d'intoxication.

Pourquoi vous n'obligez pas les médias à en parler ?

Ce serait intéressant de savoir la quantité de chacun de ces produits supposément retrouvé, dans un gramme, un kilo, une tonne et ce pour chaque saisies de résine !?

Comme pour les fonctionnaires de police, il y a des bons et des mauvais, producteurs de résine ! Il y en a pour qui c'est une fièreté et pour d'autres ce n'est que pour le fric, le pouvoir.

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http://www.parl.gc.ca/Content/SEN/Committee/362/ille/01eva-f.htm

M. Neil Boyd, professeur, Département de criminologie, université Simon Fraser:

Extrait:

Si l'on compare les taux actuels de consommation de cannabis au taux actuel de consommation de tabac ou d'alcool, il est assez évident que le cannabis est une drogue moins dangereuse pour ce qui est des risques de surdose, de mort prématurée liée à la consommation et du potentiel d'accoutumance.

Nous parlons souvent des décès causés par les surdoses d'héroïne. Cependant, d'après un rapport récent, il y a eu à Vancouver un beaucoup plus grand nombre de décès liés à une consommation abusive d'alcool qu'à une surdose d'héroïne au cours des cinq dernières années.

Cela n'attire pas l'attention car, bien entendu, les capitaines de l'industrie des boissons alcoolisées sont traités comme des citoyens honorables alors que les personnes qui vendent des drogues illégales sont traitées comme des trafiquants.

Il me semble que c'est là une logique perverse.

Les personnes qui sont sanctionnées par l'opinion et à qui l'on donne le droit de faire la promotion d'une drogue sont, eux, les trafiquants. Celles qui vendent des drogues dans la clandestinité à des consommateurs consentants ne sont pas plus des trafiquants que les dirigeants de sociétés d'alcool et de tabac.

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Par : Line BEAUCHESNE
Professeure agrégée
Département de criminologie
Université d'Ottawa

Habituellement, l'héroïne ne tue pas.

Cela peut rendre les gens toxicomanes et les constiper.

Mais les gens font des overdoses parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils consomment; ils ne savent pas si l'héroïne qu'ils consomment est à 1% ou 40%, si elle a été adultérée avec des produits nocifs ou même si c'est de l'héroïne--cela peut être un opiacé synthétique ou une autre substance de la famille des amphétamines--.

Essayez d'imaginer qu'à chaque fois que vous buvez une bouteille de vin, vous ne savez pas si le pourcentage d'alcool est à 8% ou 80%, ou encore si c'est de l'alcool éthylique ou de l'alcool méthylique. Imaginez qu'à chaque fois que vous prenez une aspirine, vous ne savez pas si c'est 5 milligrammes ou 500 milligrammes que vous absorbez.

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Drogue et prostitution:

M. Boyd: Pour répondre à cette question, s'il est vrai que la dépendance à l'égard des drogues est une des raisons qui pousse une personne à se livrer à la prostitution, alors il me semble que l'usage de drogues est le moindre des deux maux.

Manifestement, nous ne voulons pas que les gens éprouvent des problèmes de santé par suite de la consommation de drogues, mais si l'usage de drogues est la raison qui pousse les jeunes filles à se livrer à la prostitution -- ce qui est pire, avec les souteneurs et tout le reste -- si elles étaient en mesure d'obtenir la drogue sans passer par des souteneurs, ce serait beaucoup mieux. Elles pourraient échapper à la prostitution.