Buveurs réguliers: Capitale-Nationale (77 %), Saguenay-Lac-Saint-Jean (75 %), Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine 57 %
Zappiste: dans la Capitale-Nationale on retrouve plusieurs personnes du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine !
Consommation régulière:
91 % de la tranche d’âge de 18-34 ans pour l'alcool.
39 % de la tranche d’âge de 18-34 ans pour le cannabis.
Lorsqu’on regarde la consommation d’alcool des jeunes de 12 à 17 ans, on s’aperçoit que 56 % d’entre eux ont défié la loi et ont consommé de l’alcool. Les 44% restant ils ont consommé comment pour ne pas avoir défié la loi qui détermine l'age légal de la possession de l'achat et la consommation à 18 ans ???
http://leriverain.canoe.ca/webapp/sitepages/content.asp?contentid=224264...
Les Gaspésiens boivent moins que les Saguenéens
Dominique Fortier
Général - Publié le 29 janvier 2012 à 14:05
La croyance populaire voulant que les Gaspésiens et les Saguenéens soient des trous sans fond n’est pas complètement fondée.
Dans les faits, la croyance populaire s’appliquerait à la population du Saguenay-Lac-St-Jean, berceau de plusieurs établissements d’enseignement post-secondaires mais pas à celle de la Gaspésie. Selon l’Institut de la statistique du Québec les plus grands consommateurs d’alcool se trouveraient dans la Capitale-Nationale (77 %) et au Saguenay-Lac-Saint-Jean (75 %). En revanche, la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine se retrouverait au bas de l’échelle avec une proportion de 57 % de buveurs réguliers. On entend par buveur régulier, quelqu’un qui aurait consommé de l’alcool au moins une fois par mois pendant un an.
Jeunes buveurs
Selon l'Agence de la santé et des services sociaux de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.en 2007-2008, 76 % des 12 ans et plus aurait consommé de l’alcool au moins une fois pendant l’année. Ce pourcentage est légèrement inférieur à la moyenne québécoise (82 %).
Lorsqu’on regarde la consommation d’alcool des jeunes de 12 à 17 ans, on s’aperçoit que 56 % d’entre eux ont défié la loi et ont consommé de l’alcool. La plus forte proportion de gens ayant bu de l’alcool au cours d’une année se retrouve chez les 18-34 ans avec 91 %. Ces chiffres diminuent avec l’âge. C’est toujours dans la tranche d’âge 18-34 ans que l’on retrouve la plus grande quantité de buveurs excessifs particulièrement chez les hommes. Plus de 27 % des hommes ont effectivement avoué avoir bu plus de cinq consommations d’alcool au moins une fois par mois au cours d’une année.
Certains seront surpris d’apprendre que plus de femmes (81 %) que d’hommes (70,9 %) ont affirmé avoir consommé de l’alcool dans la région gaspésienne.
Drogues et psychotropes
Zappiste: l'alcool est une drogue et un psychotrope trou duc de ségrégationnistes !
Par consommateur régulier est-ce que c'est aussi : quelqu’un qui aurait consommé du cannabis au moins une fois par mois pendant un an ?
Les données de l’Agence sont similaires lorsqu’on observe la consommation de drogues. Le groupe 18-34 ans est toujours en tête des consommateurs les plus réguliers de drogues et de psychotropes. 39 % de cette tranche d’âge avouent être des consommateurs.
En Haute-Gaspésie, le cannabis arrive en tête de liste comme étant la drogue la plus populaire avec 37,9 %. Loin derrière en deuxième position, la cocaïne recueille 9,8 %. Dans la région du Rocher-Percé, ce sont les hallucinogènes qui se retrouvent en deuxième position. Tout comme pour l’alcool, ce sont les hommes qui consomment plus de drogues que les femmes.
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http://www.medecine-et-sante.com/maladiesexplications/alcoolorganisme.html
Les effets nocifs de l'alcool sur l'organisme.
Les effets des drogues, qu'elles soient licites ou illicites, sont relativement bien connus des médecins. L'alcool est particulièrement bien connu, car très anciennement utilisé par les populations occidentales.
L'inventaire des effets, impressionnant, ne veut pas dire que ce produit est plus dangereux que les autres produits à usage limité ou interdit, il veut simplement dire que ses effets sont mieux répertoriés.
Les effets psychotropes.
L'alcool est un produit qui stimule initialement l'individu, et qui ensuite le calme ou l'endort. Il est également désinhibiteur, c'est à dire favorisant l'échange avec les autres, mais aussi "les passages à l'acte" (violences, agressions). L'usage chronique d'alcool aboutit à un état dépressif si tant est que celui çi n'était pas déjà préexistant.
L'alcool est classé parmi les drogues. La dépendance psychique est relativement modeste, l'impression de dépendance psychique est surtout sous-tendue par l'amélioration passagère de l'état mentale lors de la prise d'alcool. La dépendance physique est très importante. En effet, l'état de manque ou le sevrage alcoolique engendre des tremblements, des confusions mentales (prédélirium ou délirium tremens) qui, sans soins, peuvent aller jusqu'au décès. Lors de ces états, la personne tremble, transpire, a souvent des hallucinations à type d'animaux (rats, araignées, reptiles). Cet état est une urgence médicale.
Les autres effets sur le cerveau et les nerfs.
L'alcool a comme autre particularité de détruire les neurones soit directement lors de l'absorption de doses massives, soit en empêchant l'absorption digestive des vitamines B. Les neurones ayant absolument besoin de ces vitamines pour vivre, il y a mort neuronale.
Cette mort neuronale se traduit par trois grands types de symptômes:
-des troubles définitifs de l'équilibre, la personne reste "ébrieuse " à vie du fait de lésions situées au niveau du cervelet (ataxie) et des nerfs périphériques (polynévrite).
-des troubles de la mémoire des faits immédiats, la personne devient définitivement incapable de mémoriser les faits récents, tout en gardant intact les faits anciens. Cela est dû à des lésions de la région hippocampique du cerveau.
-des troubles démentiels plus généraux, liés à des atteintes moins localisées du cortex.
Les effets sur le foie.
L'alcool induit trois types d'effets sur le foie: l'hépatite, la stéatose, la cirrhose.
-l'hépatite traduit la destruction des cellules du foie ,ou hépatocytes. (Voir article) Contrairement à l'idée reçue, l'hépatite n'est pas une pré-cirrhose et le dosage des enzymes signifiant la destruction cellulaire (transaminases ou TGO-TGP STGO STGP) est un très mauvais critère de suivi de cirrhose. En générale, une hépatite est réversible à l'arrêt de l'intoxication.
-la stéatose correspond à un dépôt de graisses dans le foie. Ces graisses sont des triglycérides. On les retrouve dans le sang à des taux anormalement élevés chez les consommateurs excessifs d'alcool, mais aussi de sucres rapides ou lents (féculents). Le dépôt de triglycérides disparaît difficilement après un régime sévère et l'arrêt de l'alcoolisation.
La stéatose se traduit pas un gros foie mou et sensible.
-la cirrhose est un dépôt de protéines dans le foie. Ce dépôt n'est pas réversible. Le foie devient dur, pierreux, rempli de nodules. La cirrhose peut évoluer l'insuffisance hépatique (jaunisse, hémorragies) ou vers le cancer du foie.
Les effets sur le pancréas.
La prise d'alcool engendre des inflammations pancréatiques (pancréatites) et des destructions pancréatiques. Les conséquences en sont des insuffisances des fonctions digestives (diarrhées chroniques), des cancers du pancréas, et du diabète puisque le pancréas régule le taux de sucre.
Les effets sur l'estomac.
Les effets classiques sont des reflux oesophagiens et des inflammations des muqueuses. Cette inflammation des muqueuses est à l'origine de la malabsorption de certaines vitamines, et donc indirectement des troubles neurologiques.
Le consommateur se plaint de reflux alimentaires le matin et de brûlures digestives.
Les effets sexuels.
L'alcoolisation chronique s'accompagne régulièrement mais pas systématiquement d'une impuissance chez l'homme et d'une disparition des cycles menstruels chez la femme. Ces états correspondent déjà à une altération conséquente de l'état général.
Les effets sur les vaisseaux et le coeur.
L'effet le plus classique est la réduction de l'artérite. Cet effet bénéfique est un peu controversé car peut être dû aux folâtes qui sont des molécules présentent dans beaucoup de boissons alcoolisées.
L'hypertension artérielle est assez régulièrement constatée, L'alcool est considéré comme étant la première cause d'hypertension artérielle en France.
Sur le système veineux, les boissons alcoolisées aggravent les douleurs veineuses et les problèmes hémorroïdaires.
Enfin, on constate chez les grands alcooliques une atteinte du muscle cardiaque pouvant aller jusqu'à l'insuffisance cardiaque et la mort. Les palpitations favorisées par la prise de certaines boissons alcoolisées sont un moindre mal.
Les effets cancérigènes.
Ils sont souvent favorisés par la prise concomitante de tabac. Les cancers les plus fréquents sont, outre le cancer du pancréas déjà cité, les cancers de la langue, de la gorge (larynx, cordes vocales) et les cancers de l'oesophage.
Les effets sur la moelle osseuse.
L'alcool a un effet délétère sur le développement des globules rouges et des globules blancs. Cet effet est direct, toxique, ou indirect, carences vitaminiques. Son expression la plus connue est le VGM (volume globulaire moyen), augmenté chez les alcooliques (et les fumeurs), et qui sert de test de surveillance pour les alcooliques chroniques.
La liste n'est pas exhaustive. Ces symptômes ne touchent pas tout le monde mais il est bien rare qu'un consommateur régulier ne souffre pas d'un petit quelque chose. Accessoirement cela donne une idée des effets toxiques que l'on peut répertorier sur un produit lorsqu'il est bien référencé. Lorsque l'on sait qu'au décours de la prohibition aux USA, les gens qui souhaitaient revoir légaliser la vente d'alcool trouvaient des médecins pour dire que les effets nocifs de l'alcool étaient liés uniquement liés à sa mauvaise qualité, on est en droit de demander une évaluation et une information un peu plus sérieuse pour des produits actuellement illicites et qui pourraient devenir autorisés.
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http://sante.lefigaro.fr/actualite/2010/05/16/10222-pourquoi-lalcool-est...
«Pourquoi l'alcool est-il une cause majeure de cancers ?»
Par - le 16/05/2010
La réponse de Roger Nordmann, biologiste, spécialiste en santé publique et membre de l'Académie nationale de médecine.
Si nous sommes tous conscients du rôle du tabagisme à l'origine de cancers, l'association entre consommation excessive d'alcool et cancers est souvent méconnue. Pourtant, environ 150 000 cas de cancers sont directement attribuables à l'alcool en Europe. En France, près de 10% des décès par cancers sont liés au mésusage d'alcool chez les hommes et 3% chez les femmes. L'alcool est ainsi la deuxième cause évitable de cancers après le tabac. L'association entre consommation de boissons alcooliques et cancers est particulièrement évidente pour les cancers des voies aéro-digestives supérieures, les cancers colorectaux, ainsi que ceux du foie et du sein, mais, si les mécanismes en cause diffèrent d'un cancer à l'autre, on sait que, quel que soit le cancer, ce n'est pas la variété de boissons alcooliques qui est en cause, mais toujours la quantité d'alcool consommée.
La flore bactérienne complice de l'alcool
Les bactéries et les levures présentes dans la cavité buccale et la partie terminale de l'intestin disposent d'enzymes catalysant la transformation de l'alcool en acétaldéhyde. Ce n'est pas l'alcool lui-même mais l'accumulation d'acétaldéhyde qui est toxique. La concentration en acétaldéhyde dans la salive peut devenir de 10 à 100 fois plus élevée que dans le sang, favorisant la survenue d'un cancer. Cette concentration est d'autant plus forte que l'on est à la fois fumeur et consommateur de boissons alcooliques, d'où un effet synergique de l'alcool et du tabac dans les cancers des voies aéro-digestives supérieures (bouche, larynx, pharynx, œsophage). Une hygiène buccale déficiente favorise également la présence dans la bouche de la flore responsable de l'accumulation locale d'acétaldéhyde à partir de l'alcool. L'oxydation de l'alcool par la flore intestinale avec accumulation locale d'acétaldéhyde explique aussi la majoration importante du risque de cancer colorectal chez les consommateurs réguliers de boissons alcooliques.
Les radicaux libres, arme secrète de l'alcool
Après son absorption intestinale, l'alcool est oxydé au niveau du foie et éliminé. C'est l'autoroute qu'empruntent les boissons alcoolisées avec l'effet énergétique que l'on sait… jusqu'au moment où, saturée, elle renvoie le surcroît d'alcool vers des «bretelles» de délestage, où sévissent des radicaux libres, espèces réactives susceptibles de provoquer cassures et atteintes des systèmes de réparation de l'ADN, de même que des perturbations de la régulation des gènes protecteurs, avec prolifération anarchique des cellules. Le stress oxydant lié à l'hyperproduction de radicaux libres lors du métabolisme de l'alcool par cette voie est ainsi une cause majeure de cancer hépatique. Par le même phénomène, l'alcool potentialise l'effet cancérogène des substances toxiques qui peuvent être contenues dans les aliments ou les médicaments. Le mésusage d'alcool agit aussi sur l'équilibre hormonal avec un rôle favorisant le cancer du sein.
Consommer avec modération : un slogan dangereux…
Le risque de cancer augmente en fonction de la quantité d'alcool consommée. Mais les repères ne sont qu'indicatifs, puisque chacun a une réactivité et une susceptibilité différentes à l'alcool. Les campagnes de prévention explicitant les repères de «consommation à moindre risque» n'insistent pas assez sur le risque de cancer, largement méconnu pour les boissons alcooliques. Ces campagnes doivent inciter les consommateurs à réduire leur consommation, mais il est important de signaler qu'un risque potentiel de promotion d'un cancer existe même pour des consommations inférieures à ces repères. Pour information, il est recommandé -sur la base d'une unité d'alcool=10 g- pour un homme de ne pas dépasser 21 unités d'alcool par semaine et 14 pour une femme. En consommation ponctuelle, pas plus de 4 unités d'alcool et s'abstenir de toute consommation un jour par semaine. Rappelons enfin qu'il est fortement conseillé de ne pas consommer du tout d'alcool pendant la grossesse.
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