Côte d'Ivoire. Abengourou : 59% des jeunes s'adonnent à la drogue (Zappiste: Pourquoi ?)

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Abengourou : 59% DES JEUNES S’ADONNENT À LA DROGUE

Écrit par Souri Koné Mardi, 28 Juin 2011 04:00

Abengourou a abrité les festivités nationales de la Journée internationale de la lutte contre l’abus et le trafic illicite des drogues. Avec pour thème : «Action mondiale pour des communautés en bonne santé et sans drogue». Le secrétaire général du Comité interministériel de lutte antidrogue (Cilad), Solou Lucien, a relevé dimanche dernier, à la salle des fêtes, que 2891 personnes, dans le cadre de leurs activités, ont été déférées dont 1974 Ivoiriens, soit 68,28% et 917 d’autres nationalités, soit 31, 72%. Parmi ces personnes, les jeunes représentent 59% au plan national, ces deux dernières années. Il a indiqué que le choix de la ville d’Abengourou pour abriter les festivités répond à sa situation géographique en pleine zone forestière et sa proximité avec la frontière ghanéenne. Selon lui, la Côte d’Ivoire a connu, ces trois dernières décennies, un développement sans précédent des problèmes liés à la drogue, devenant une véritable plaque tournante des grands trafics de substances illicites. A cause du pôle d’attraction que représente la capitale économique, Abidjan ; la facilité et l’intensité des liaisons routières, ferroviaires, maritimes et aériennes. Parlant des différentes drogues qui circulent dans le pays, il a cité, entre autres, le cannabis. Sans oublier la cocaïne et l’héroïne, qui, elles proviennent d’Amérique Latine et du Moyen-Orient. Au niveau des délits liés à l’infraction sur les stupéfiants, ils viennent en troisième position des affaires traitées par la justice, après les vols simples et aggravés. Solou Lucien a déclaré que le phénomène de la consommation de drogue ne fait que gagner du terrain dans les milieux scolaires, au sein des prostituées et adolescents de la rue. En outre, il a ajouté que les statistiques ces dernières années, présentent les résultats suivants : cannabis, 6.708 kg ; héroïne, 1.283 kg ; diazépam, 128.730 comprimés ; cocaïne, 3.340kg ; éphédrine, 32.000 comprimés. Le maire Nicolas Kouassi Akon Yao a affirmé, pour sa part, qu’il faut juguler le fléau dans la région du Moyen-Comoé. Il a également déploré le manque d’infrastructures d’accueil dans la prise en charge des drogués. Il a invité la jeunesse à s’éloigner définitivement de la drogue parce qu’elle tue. Au nom du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Fadi Ouattara, préfet de région, préfet du département, a remercié les élus et les populations qui ont mis tout en œuvre pour la réussite de ladite journée. Une présentation de la situation de la drogue dans la région a été faite par le capitaine Kpan Koui Célestin, de la section antidrogue de la gendarmerie. Une conférence sur le thème : «La drogue contrôle-t-elle la vie ? a été animée par le Dr Brou Denis, alcoologue et sociologue.

Souri Koné

Correspondant régional

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Zappiste: LES problèmes ne sont pas dû qu'à la consommation ou l'abus de LA drogue (illicite) à Abengourou Côte d'Ivoire

Elle a un taux de pauvreté générale qui s'élève à 45 % et un taux de chômage de 11,9 %.

Sept années de crise multiforme, avec ses corollaires que sont :
-Les difficultés d'organisation des élections et l'illégitimité des Institutions de la République depuis cinq (5) ans
-La *paupérisation galopante
-La chute vertigineuse de l'espérance de vie
-L'effondrement du système éducatif
-La précarité des soins de santé
-La dégradation accélérée des infrastructures de base
-L'insécurité généralisée
-La perte des repères de moralité et d'éthique
-Le désarroi de la jeunesse réduite au chômage sans espoir,
-L'exacerbation des grands fléaux de société tels que le tribalisme, le népotisme, l'impunité, la corruption, l'enrichissement illicite, l'incivisme, la drogue et la délinquance.
Mais plus grave encore, les ravages des délestages d'électricité et des coupures d'eau en vigueur qui menacent dangereusement le tissu économique et le bien être des populations.

http://news.abidjan.net/h/359154.html

*La paupérisation est l'appauvrissement continu d'un individu ou d'un groupe d'individus, et parfois d'un type de population, par exemple, une classe sociale...

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