Un bon deal ! La presse chinoise salue le "coup de maître" de Hu aux USA.

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Zappiste: un bon deal ! 45 milliards et en bonus tu pourras peut être garder les pandas 5 années de plus, si t'insistes pas trop sur le Tibet, la Corée du Nord le Prix Nobel, les Droits de l'Homme.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110121.REU9902/la-press...

La presse chinoise salue le "coup de maître" de Hu aux USA

21/01/11 08:50 2 réactions

par Ben Blanchard

PEKIN (Reuters) - Un "coup de maître historique". Ainsi la presse chinoise juge-t-elle vendredi la visite du président chinois Hu Jintao aux Etats-Unis, sans s'étendre sur les thèmes délicats des droits de l'homme et du cours du yuan.

Les chaines d'information, soucieuses de présenter leurs leaders comme des gouvernants respectés et appréciés sur la scène internationale, ont en revanche largement diffusé les images de sa réception en grande pompe à la Maison blanche et du dîner donné en son honneur.

D'ordinaire peu amène à l'égard des Etats-Unis, le tabloïd Global Times lui-même parle d'une "importante contribution à la paix internationale".

"Le monde entier doit applaudir la visite de Hu Jintao aux Etats-Unis et l'extraordinaire clairvoyance des dirigeants chinois et américains. L'attitude de la Chine et des Etats-Unis a permis de dissiper de nombreuses inquiétudes pour la région Asie-Pacifique", se félicite son éditorialiste.

"Les relations diplomatiques sino-américaines, nouées en 1979, ont connu des hauts et des bas. Le dernier sommet Hu-Obama a été consacré à la prévoyance stratégique, à la sagesse politique et à la responsabilité globale des dirigeants des deux grands pays", conclut quant à elle l'agence de presse Chine nouvelle, sous le titre: "Coup de maître historique de la diplomatie sino-américaine d'une portée mondiale".

Les relations entre les deux superpuissances avaient pourtant connu un coup de froid en 2010, notamment en raison de ventes d'armes américaines à Taiwan, de la rencontre entre Barack Obama et le dalaï-lama et de contentieux liés à la souveraineté d'iles de mer de Chine méridionale.

DIEU DE LA PROSPÉRITÉ

Pékin et Washington se sont en outre affrontés sur les questions récurrentes du respect des droits de l'homme, du cours du yuan, du déséquilibre des échanges commerciaux et de la liberté d'expression, en particulier sur internet. Les dossiers iranien et nord-coréen, que les Etats-Unis souhaitaient voir traités avec davantage de fermeté, ont également donné lieu à des divergences.

Si de nombreux journaux chinois évoquent l'ouverture d'un nouveau chapitre dans les relations bilatérales, tous passent sous silence les réponses maladroites du président Hu sur le thème des droits de l'homme et rares sont ceux qui évoquent celui de la devise chinoise.

Hu Jintao s'est lui-même montré discret sur ce sujet, qui reste pourtant l'une des principales préoccupations des parlementaires américains, soucieux de combler un déficit commercial de 270 milliards de dollars.

Dans son édition internationale, le Quotidien du peuple, organe du Parti communiste, leur renvoie l'ascenseur en évoquant la responsabilité monétaire des Etats-Unis à l'égard de la Pékin, leur premier créancier.

Les bloggeurs chinois se montrent, eux, beaucoup moins admiratifs des prouesses diplomatiques de leur président. L'un se demande ainsi qui va régler le montant de ses commandes à l'industrie américaine. Un autre reproche à Barack Obama de l'avoir accueilli en véritable "dieu de la prospérité".

Existe-t-il un tel dieu "dont la famille soit si pauvre et l'indice des prix à la consommation si élevé?", s'interroge-t-il.

Jean-Philippe Lefief pour le service français

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http://www.lefigaro.fr/international/2011/01/17/01003-20110117ARTFIG0073...

Chine-États-Unis : dossiers sensibles et désaccords

Mots clés : viste à Washington, dossiers sensibles, CHINE

Par Arnaud de La Grange
18/01/2011 |

En lever de rideau de sa visite à Washington, dans la presse américaine, le président Hu Jintao a reconnu que des «questions sensibles et des différences» se dressent entre les deux pays. Revue des principaux dossiers au menu de la rencontre.

Le déficit commercial et le yuan

Ce déficit s'est accru de 26 % l'an dernier, au détriment de Washington, qui en rend responsable la sous-évaluation du yuan. Lundi, trois sénateurs démocrates devaient présenter un projet de loi afin de «répondre vigoureusement aux distorsions monétaires qui ont un impact négatif et injuste sur le commerce» international des États-Unis. La semaine dernière, la Chine a laissé entendre qu'elle pourrait laisser le yuan s'apprécier d'environ 5 % en 2011, notamment pour combattre l'inflation. Il ne faut cependant guère s'attendre à des avancées sérieuses sur les changes lors de la visite. Même si le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner - qui a jugé «indéfendable» la politique chinoise sur le yuan -, a déclaré qu'une augmentation rapide du cours pourrait ouvrir à Pékin l'accès à des technologies dont l'exportation est pour le moment limitée. Une demande récurrente de la Chine, qui met justement sur le dos de ces restrictions le déséquilibre commercial.

La réforme du système financier international

C'est sans doute le sujet sur lequel les deux parties peuvent trouver le plus large consensus. Hu Jintao a reconnu qu'il faudrait longtemps avant que le yuan ne devienne une monnaie de réserve au même titre que le dollar. Mais il n'a pas hésité à qualifier l'organisation actuelle du système monétaire international de «produit du passé».

Défense

La visite du patron du Pentagone, Robert Gates, la semaine dernière à Pékin, n'a pas suffi à aplanir les difficultés. Barack Obama devrait de nouveau demander des explications sur les projets militaires de la Chine, que ce soit pour sa stratégie régionale ou ses programmes d'armes nouvelles. Un exercice d'autant plus obligé qu'il est attendu par les alliés asiatiques de Washington, le Japon et la Corée du Sud, inquiets de la montée en puissance chinoise. Les questions sensibles des ventes d'armes à Taïwan et des missions de surveillance ou manœuvres américaines au large des côtes chinoises devraient également être soulevées.

Droits de l'homme

C'est la secrétaire d'État américaine qui a été chargée de monter au front. Hillary Clinton a appelé vendredi la Chine à libérer les dissidents emprisonnés, dont le Prix Nobel de la paix, Liu Xiaobo. Elle a aussi soulevé le cas de l'avocat Gao Zhisheng, disparu depuis avril. De manière plutôt directe, elle a estimé qu'en matière de droits de l'homme, Pékin n'avait pas «tenu ses promesses». À ses débuts, elle avait été critiquée pour avoir sacrifié ce dossier sur l'autel des bonnes relations avec Pékin.

Corée du Nord

Hillary Clinton a critiqué l'attitude de Pékin vis-à-vis de la Corée du Nord, notamment son refus de condamner le torpillage, au printemps dernier, d'une frégate sud-coréenne, attribué à Pyongyang. «Nous avions prévenu la Chine qu'une absence de réaction de sa part ne ferait qu'encourager la Corée du Nord à poursuivre sur une voix dangereuse» , a-t-elle déclaré, faisant allusion au bombardement d'une île sud-coréenne en novembre dernier. Hu Jintao, lui, a estimé que, grâce notamment aux efforts chinois, «il y a eu des signes d'apaisement». Il juge qu'il est temps de reprendre le dialogue. Depuis le début de l'année, Pyongyang a lancé plusieurs appels en faveur d'une reprise des discussions. Mais les États-Unis exigent du concret au préalable.

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http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110121.OBS6651/la-maiso...

La Maison Blanche se félicite des déclarations de Hu Jintao sur les droits de l'homme

21/01/11 09:15

Le président chinois a reconnu devant Barack Obama qu'il reste "beaucoup à faire" en ce domaine.

La présidence américaine s'est félicitée jeudi 20 janvier des déclarations la veille du président chinois Hu Jintao à Washington selon lesquelles son pays devait mieux faire en matière de droits de l'homme, et promis de vérifier que ces promesses seraient suivies d'effet.

Lors d'une conférence de presse commune avec son homologue américain Barack Obama mercredi à la Maison Blanche, Hu Jintao, pressé de questions par des journalistes américains, avait reconnu que "beaucoup rest(ait) à faire en Chine en matière de droits de l'homme".
"La Chine reconnaît et respecte l'universalité des droits de l'homme mais en même temps nous pensons que nous devons tenir compte des différentes circonstances nationales en matière de droits de l'homme", avait-il ajouté.

Selon le porte-parole de la présidence américaine Robert Gibbs, des "déclarations aussi franches" d'un dirigeant chinois sur ce sujet sont sans précédents. "Le président Hu comprend, et a dit au monde que la Chine doit mieux faire", a-t-il insisté.

"Si nous sommes heureux de ces déclarations, les Etats-Unis vont certainement continuer à surveiller les actes du gouvernement chinois pour nous assurer qu'ils respectent ce qui a été dit à la Maison Blanche hier", a indiqué Robert Gibbs lors d'un point de presse.
Selon le porte-parole, les propos de Hu jintao "constituaient une admission que nous n'avions pas entendue auparavant".

(Nouvelobs.com)

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