The 'Regulations Prescribing Certain Offences to be Serious Offences'
Au Canada, l’administration de la justice est une responsabilité partagée. L’élaboration des lois en matière pénale est de compétence fédérale alors que l’exécution des lois est de compétence provinciale et territoriale.
http://cssdp.org/our-campaigns/no-mandatory-minimums/245-serious-offence...
The 'Regulations Prescribing Certain Offences to be Serious Offences' came into effect July 13, 2010, and was publically enacted by the Federal Government early in August 2010. Regulations, unlike legislation, do not need to be approved by Parliament. Regulations are the specifics of legislation; in this case it is what particular offences are included as a 'serious offence'. The Criminal Code sets out that the federal government has the power to include activities into the defintion of 'serious offences' without Parliamentary debate. These regulation changes were made to the Criminal Code and Controlled Drugs and Substances Act.
The new regulations expand the definition of 'serious offence' under the Criminal Code. By designating an offence a 'serious offence', someone convicted would potentially face a longer period of time than if caught under the offence generally. The new regulations include a number of new offences which, if carried out in relation to organized crime, carry a 5 year prison sentence. The designation also increases police powers during investigation, such as wiretaps and warrants. There is also greater seizure of proceeds and assets provisions, as welll as changes to bail provisions. It has been said that these regulations bring Canada's criminal laws closer to the of the United States. The new offences target 'signature activities' of organized crime, and involve gambling, betting and bawdyhouse related activities, as well as changes to drug trafficking laws which are discussed more below. Organized crime, or a 'criminal organization' under the Canadian Criminal Code is: three or more people inside or outside Canada; and these people are together mainly to either commit 'serious offences' or materially benefit from them being committed.
The new regulations cover trafficking and production in Schedule IV substances (includes Barbiturates, Benzodiazepines, Anabolic Steroids, and related). Importing and exporting any substance in Schedule IV and V is also included as a 'serious offence'. As well, trafficking cannabis (including hashish) amounts under 3 kilograms has been included as a 'serious offence'.
So if three or more people are trading a few grams of marijuana amongst themselves, this is now potentially a 'serious offence', and these people are facing 5 years in jail.
Not suprisingly, the federal governmetn claims these regulations are targeting 'kingpins', head honchos, the leaders of organized crime. Unfortunately, none of this adds up to 'safer and healthier communities', as the government likes to put it. These tough on crime regulations are not going to make a dent in the drug trade. The only effective way to remove drugs as a source of revenue for organized crime is to regulate them.
These regulations instead increase the criminalization of drugs and drug users in Canadian communities. Low level, non-violent offenders are the easy prey of these regulations. Prisons are not treatment centers. Prisons are not where we want young people to receive drug education, as they fulfill their prison terms from these regulations.
The fact is these regulations are in effect. There is always the unpredictable question of how the law will be enforced. Will the law be used to keep 'kingpins' off our streets? Or will it be used to threaten medical marijuana compassion centers and co-ops? Will the new regulations be used selectively and meaningfully, or will they be used to further marginalize people already on the fringes of our society?
The federal government's 'tough on crime' approach to drugs and drug-related crime is making our communities less safe. They are pretending we can simply enforce our way out of our problems, and in the process starve social programs, diverse treatment options, and harm reduction strategies. The drug market needs to be effectively regulated, not inefficiently enforced. The prohibition of drugs creates more harm than the drugs themselves. CSSDP continues to call on all political parties to take a stand, and recognize that we need to end the criminalization of drugs and drug users, and implement a public-health based approach to drugs in our society.
---------------------
http://canadagazette.gc.ca/rp-pr/p2/2010/2010-08-04/html/sor-dors161-fra...
Vol. 144, no 16 — Le 4 août 2010
Enregistrement
DORS/2010-161 Le 13 juillet 2010
CODE CRIMINEL
Règlement désignant des infractions comme infractions graves
C.P. 2010-932 Le 13 juillet 2010
Sur recommandation du ministre de la Justice et en vertu du paragraphe 467.1(4) (voir référence a) du Code criminel (voir référence b), Son Excellence la Gouverneure générale en conseil prend le Règlement désignant des infractions comme infractions graves, ci-après.
RÈGLEMENT DÉSIGNANT DES INFRACTIONS COMME INFRACTIONS GRAVES
1. Les infractions ci-après prévues par le Code criminel sont des infractions qui sont comprises dans la définition de « infraction grave » au paragraphe 467.1(1) de cette loi :
a) tenir une maison de jeu ou de pari (paragraphe 201(1) et alinéa 201(2)b));
b) se livrer au bookmaking ou à la vente d’une mise collective, ou à l’entreprise ou à la profession de parieur (article 202);
c) commettre une infraction reliée aux loteries et aux jeux de hasard (article 206);
d) tricher en pratiquant un jeu, ou en tenant des enjeux ou en pariant (article 209);
e) tenir une maison de débauche (paragraph 210(1) et alinéa 210(2)c)).
2. Les infractions ci-après prévues par la Loi réglementant certaines drogues et autres substances sont des infractions qui sont comprises dans la définition de « infraction grave » au paragraphe 467.1(1) du Code criminel :
a) faire le trafic d’une substance inscrite à l’annexe IV (alinéa 5(3)c));
b) faire le trafic d’une substance inscrite à la fois à l’annexe II et à l’annexe VII, et ce pourvu que la quantité en cause n’excède pas celle mentionnée à cette dernière annexe (paragraphe 5(4));
c) importer ou exporter toute substance inscrite à l’annexe IV ou V (alinéa 6(3)c));
d) faire la production d’une substance inscrite à l’annexe IV (alinéa 7(2)d)).
ENTRÉE EN VIGUEUR
3. Le présent règlement entre en vigueur à la date de son enregistrement.
RÉSUMÉ DE L’ÉTUDE D’IMPACT DE LA RÉGLEMENTATION
(Ce résumé ne fait pas partie du Règlement.)
Question et objectifs
Le Règlement désignant des infractions comme infractions graves offrira une plus grande flexibilité dans la réponse à la menace posée par les organisations criminelles. Constitue une « infraction grave » au sens du Code criminel toute infraction à une autre loi fédérale, passible d’un emprisonnement maximal de cinq ans ou plus, ou toute autre infraction désignée par règlement. Le Règlement fera d’un certain nombre d’infractions criminelles des « infractions graves » pour les fins visées par les dispositions relatives au crime organisé prévues par le Code criminel.
On sait que le crime organisé englobe une multitude d’activités de nature criminelle. Certaines de ces activités ne peuvent pas toujours être qualifiées comme étant des infractions graves parce qu’elles ne sont pas passibles d’un emprisonnement de cinq ans ou plus. Par conséquent, les groupes se livrant à ces activités ne peuvent être désignés comme « organisations criminelles » au sens du Code criminel. Les policiers et les poursuivants ne peuvent alors utiliser les diverses dispositions du Code criminel qui ciblent précisément le crime organisé, notamment les infractions d’organisations criminelles ainsi que les dispositions relatives à l’écoute électronique, à la libération sous caution, à la saisie de produits de la criminalité, à l’admissibilité à une libération conditionnelle et aux principes de détermination de la peine. Le Règlement désignera un certain nombre d’infractions « infractions graves ». Onze infractions seront ainsi désignées, ce qui offrira la possibilité de désigner à titre « d’infractions graves » les dispositions relatives aux activités reliées au jeu, à la prostitution et à la drogue.
Description et justification
Le crime organisé attire grandement l’attention du public, des organismes d’exécution de la loi, des parlementaires et des législateurs provinciaux. Selon le Service canadien des renseignements criminels (SCRC, 2009) il y a 750 groupes criminels actifs au Canada. Plusieurs types de crimes extrêmement lucratifs constituent les fondations du crime organisé, notamment le trafic de drogues, le blanchiment d’argent, le transport illicite d’armes à feu, de tabac, d’êtres humains et de véhicules. Les nouvelles technologies mettent à la disposition des organisations criminelles de nouvelles façons d’exercer leurs activités, notamment en matière de crimes financiers et de crimes reliés au vol d’identité. On sait également que les organisations criminelles sont impliquées dans diverses autres activités criminelles, notamment la prostitution, le jeu et la contrefaçon. Indépendamment de l’activité ou du niveau de complexité de l’entreprise, le crime organisé représente une grave menace pour la société canadienne.
Le gouvernement a adopté des lois comme le projet de loi C-14, Loi modifiant le Code criminel (crime organisé et protection des personnes associées au système judiciaire), L.C. 2009, ch. 22, qui a reçu la sanction royale le 23 juin 2009. Cette loi a notamment modifié le Code criminel pour que soient assimilés aux meurtres au premier degré les meurtres commis par les membres d’organisations criminelles et pour créer une nouvelle infraction visant les fusillades au volant d’une voiture et le fait de décharger une arme à feu avec insouciance. Cette loi est entrée en vigueur le 2 octobre 2009.
En 2009, le Comité permanent de la justice et des droits de la personne de la Chambre des communes a commencé deux études distinctes sur le crime organisé. La première porte sur l’examen de la situation du crime organisé au Canada et la deuxième sur la question de savoir si certains groupes doivent être désignés comme organisations criminelles. Ces études sont actuellement en cours.
Le Code criminel comprend plusieurs dispositions qui visent précisément le crime organisé. Le paragraphe 467.1(1) définit comme « organisation criminelle » le groupe, quel qu’en soit le mode d’organisation,
a) composé d’au moins trois personnes se trouvant au Canada ou à l’étranger;
b) dont l’un des objets principaux ou l’une des activités principales est de commettre ou de faciliter une ou plusieurs infractions graves qui, si elles étaient commises, pourraient lui procurer ou procurer à une personne qui en fait partie, directement ou indirectement, un avantage matériel, notamment financier.
De plus, le paragraphe 467.1(4) donne au gouvernement le pouvoir de réagir aux changements survenant dans les activités du crime organisé en permettant au gouverneur en conseil, par règlement, de désigner les infractions passibles d’un emprisonnement de moins de cinq ans qui sont comprises dans la définition d’« infraction grave », pour l’application des dispositions visant une organisation criminelle.
Le Règlement fera de 11 infractions des « infractions graves » au regard de l’application des dispositions touchant les organisations criminelles. Les organismes d’exécution de la loi et les poursuivants pourraient ainsi mener les enquêtes et les poursuites en se fondant sur ces 11 infractions et disposer des instruments du Code criminel qui permettent de contrecarrer les activités criminelles, selon le cas.
Le Règlement ne crée pas une nouvelle infraction et ne devrait pas comporter de répercussions financières importantes. Les actes criminels qui y sont prévus sont reliés à des activités criminelles traditionnellement exercées par le crime organisé, comme certaines infractions touchant la prostitution, le jeu ou la drogue. En élargissant la définition d’« infraction grave » pour qu’elle comprenne de telles infractions, le Règlement reflétera mieux les activités menées par le crime organisé. Il permettra généralement aux policiers et aux poursuivants de recourir aux dispositions portant sur le crime organisé et de réagir d’une façon proportionnée à la menace grandissante que pose pour la sécurité du public une organisation se livrant à des activités criminelles.
Par une application élargie des dispositions sur les organisations criminelles, il serait possible de recourir aux infractions d’organisations criminelles et ainsi de faire condamner les individus déclarés coupables à de plus longues périodes d’incarcération.
Consultation
La possibilité d’adopter un règlement désignant des « infractions graves » a été offerte pour la première fois en 2002, avec l’adoption du projet de loi C-24, Loi modifiant le Code criminel (crime organisé et application de la loi), L.C. 2001, ch. 32. En 2003, la Conférence pour l’harmonisation des lois au Canada (CHLC) a appuyé une recommandation demandant que soit élaboré, en collaboration avec les provinces et les territoires, un règlement sur les « infractions graves ». De plus, la section pénale de la CHLC regroupe des poursuivants et d’autres avocats faisant partie des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ainsi que les avocats de la défense et des juges qui font l’examen de modifications aux lois pénales. Se fondant sur les lacunes et les vices relevés dans la législation existante, les représentants recommandent des modifications aux lois fédérales de nature pénale.
Récemment, le règlement proposé découle de discussions avec les gouvernements des provinces et des territoires qui se sont déroulées dans le cadre de réunions du Comité de coordination des hauts fonctionnaires (CCHF) — Justice pénale. Le CCHF est le principal instrument de la collaboration entre fonctionnaires fédéraux, provinciaux et territoriaux (FPT) relativement aux questions de justice pénale. Le CCHF qui fonctionne en mode plénier, confie à des groupes de travail des mandats portant sur des questions précises.
Le Groupe de travail du Comité de coordination des hauts fonctionnaires (CCHF) sur le crime organisé a examiné la liste des infractions proposées lors de ses réunions de décembre 2008 et de novembre 2009. Ce groupe de travail est composé de hauts fonctionnaires du domaine de la justice, spécialistes du droit pénal et plus précisément, du crime organisé. De plus, il comprend des représentants des organismes d’exécution de la loi. Les commentaires du groupe de travail sont incorporés au Règlement.
Lors de leur réunion de 2007, les ministres FPT responsables de la Justice ont recommandé l’élaboration d’un règlement sur les infractions graves.
Mise en œuvre, application et normes de service
Au Canada, l’administration de la justice est une responsabilité partagée. L’élaboration des lois en matière pénale est de compétence fédérale alors que l’exécution des lois est de compétence provinciale et territoriale. Les fonctionnaires du ministère de la Justice du Canada ont sollicité les points de vue de leurs homologues des provinces et des territoires ainsi que celui du Service des poursuites pénales du Canada en ce qui concerne l’entrée en vigueur du Règlement, et suivront également de près l’incidence du Règlement.
Personne-ressource
Matthew Taylor
Avocat
Section de la politique sur le droit pénal
Ministère de la Justice du Canada
284, rue Wellington
Ottawa (Ontario)
K1A 0H8
Téléphone : 613-957-4716
Courriel : mataylor@justice.gc.ca
Référence a
L.C. 2001, ch. 32, art. 27
Référence b
L.R., ch. C-46
AVIS :
Le format de la version électronique du présent numéro de la Gazette du Canada a été modifié afin d'être compatible avec le langage hypertexte (XHTML 1.0 Strict).
-----------------------------------------------
http://canadagazette.gc.ca/rp-pr/p2/2010/2010-08-04/html/sor-dors161-eng...
Vol. 144, No. 16 — August 4, 2010
Registration
SOR/2010-161 July 13, 2010
CRIMINAL CODE
Regulations Prescribing Certain Offences to be Serious Offences
P.C. 2010-932 July 13, 2010
Her Excellency the Governor General in Council, on the recommendation of the Minister of Justice, pursuant to subsection 467.1(4) (see footnote a) of the Criminal Code (see footnote b), hereby makes the annexed Regulations Prescribing Certain Offences to be Serious Offences.
REGULATIONS PRESCRIBING CERTAIN OFFENCES TO BE SERIOUS OFFENCES
1. The following offences under the Criminal Code are serious offences that are included in the definition “serious offence” in subsection 467.1(1) of that Act:
(a) keeping a common gaming or betting house (subsection 201(1) and paragraph 201(2)(b));
(b) betting, pool-selling and book-making (section 202);
(c) committing offences in relation to lotteries and games of chance (section 206);
(d) cheating while playing a game or in holding the stakes for a game or in betting (section 209); and
(e) keeping a common bawdy-house (subsection 210(1) and paragraph 210(2)(c)).
2. The following offences under the Controlled Drugs and Substances Act are serious offences that are included in the definition “serious offence” in subsection 467.1(1) of the Criminal Code:
(a) trafficking in any substance included in Schedule IV (paragraph 5(3)(c));
(b) trafficking in any substance included in Schedule II in an amount that does not exceed the amount set out for that substance in Schedule VII (subsection 5(4));
(c) importing or exporting any substance included in Schedule IV or V (paragraph 6(3)(c)); and
(d) producing any substance included in Schedule IV (paragraph 7(2)(d)).
COMING INTO FORCE
3. These Regulations come into force on the day on which they are registered.
REGULATORY IMPACT ANALYSIS STATEMENT
(This statement is not part of the Regulations.)
Issue and objectives
The Regulations Prescribing Certain Offences to be Serious Offences will provide more flexibility in responding to the threats posed by organized crime groups. A “serious offence” is defined in the Criminal Code to mean an indictable offence under any Act of Parliament for which the maximum punishment is at least five years’ imprisonment or another offence that is prescribed by regulation. The Regulations will make a number of criminal offences “serious offences” for the purposes of the organized crime provisions.
Organized crime is known to include a wide range of criminal activity. Some of these criminal acts do not always meet the definition of serious offence because they are not punishable by five years or more. This may prevent these groups from being labelled as “criminal organizations” in the Criminal Code. This, in turn, precludes the police and prosecutors from using the various provisions in the Criminal Code that are specifically targeted at organized crime, including the organized crime offences and provisions dealing with wiretaps, the granting of bail, seizing proceeds of crime, parole eligibility and sentencing considerations. The Regulations will address this by designating 11 specific offences addressing gambling, prostitution and drug activity as “serious offences.”
Description and rationale
Organized crime garners wide-spread attention from the public, law enforcement, Parliamentarians and provincial legislators. Criminal Intelligence Service Canada (CISC, 2009) estimates that 750 organized crime groups operate across Canada. There are a number of crimes that are foundational and highly lucrative for organized crime. These include drug trafficking, money laundering and the illicit movement of firearms, tobacco, human beings and vehicles. New technologies provide criminal organizations with new ways to engage in crime, including financial crime and identity-related offences. Organized crime is also known to be engaged in a variety of other criminal acts including prostitution-related offences, gambling offences and counterfeiting. Regardless of the activity or the level of sophistication of the enterprise, all organized crime groups pose serious threats to Canadian society.
The Government has introduced and passed legislation targeting organized crime. For example, Bill C-14, An Act to amend the Criminal Code (organized crime and protection of justice system participants), S.C. 2009, c. 22, received Royal Assent on June 23, 2009. Amongst other things, Bill C-14 amended the Criminal Code to make all gang murders automatically first degree murder and to create a new offence targeting drive-by and other reckless shootings. Bill C-14 came into force on October 2, 2009.
In 2009, the House of Commons Standing Committee on Justice and Human Rights commenced two separate studies on organized crime. The first is assessing the general state of organized crime in Canada while the second is exploring the specific issue of declaring certain groups to be criminal organizations. This work is ongoing.
The Criminal Code includes numerous provisions dealing specifically with organized crime. Section 467.1(1) of the Criminal Code defines “criminal organization” to mean a group, however organized, that
(a) is composed of three or more persons in or outside Canada; and
(b) has as one of its main purposes or main activities the facilitation or commission of one or more serious offences that, if committed, would likely result in the direct or indirect receipt of a material benefit, including a financial benefit, by the group or by any of the persons who constitute the group.
Subsection 467.1(4) of the Criminal Code empowers the Government to respond to the changing activities of organized crime groups by allowing the Governor in Council to make regulations prescribing offences, which are punishable by less than five years’ imprisonment, to be “serious offences” for the purpose of the criminal organization provisions.
The Regulations will make 11 criminal offences “serious offences” for the purposes of the organized crime provisions. Doing so will enable law enforcement and prosecutors handling investigations and prosecutions related to these 11 offences to rely upon, in appropriate cases, the various tools contained in the Criminal Code that specifically respond to organized crime activities.
The Regulations do not create a new offence and therefore the cost implications associated with these changes are expected to be minimal. The types of crimes incorporated into the Regulations include activities traditionally associated with organized crime, such as certain prostitution-related, gambling and drug offences. By expanding the definition of “serious offence” to include these types of offences, the Regulations will more accurately reflect the full range of conduct engaged in by organized crime. More generally, having recourse to the organized crime provisions enables police and prosecutors to respond in a manner that is proportionate to the increased threat to public safety that occurs when organized crime engages in criminal acts.
Expanding the availability of the criminal organization provisions creates the possibility that individuals may be subjected to longer periods of incarceration because it makes the use of the criminal organization offences possible.
Consultation
The ability to enact a serious offence regulation was first made available in 2002 through the coming into force of Bill C-24, An Act to amend the Criminal Code (organized crime and law enforcement), S.C. 2001, c. 32. In 2003, the Uniform Law Conference of Canada (ULCC) endorsed a recommendation that a “serious offence” regulation be developed in collaboration with the provinces and territories. The ULCC Criminal Division brings together prosecutors and other lawyers from federal, provincial and territorial governments, defence counsel and judges to consider amendments to criminal laws. The delegates make recommendations for changes to federal criminal legislation based on identified deficiencies, defects or gaps in the existing law.
The development of the proposed Regulations has, most recently, been informed by discussions with the provinces and territories through meetings of the Coordinating Committee of Senior Officials (CCSO) — Criminal Justice. The CCSO is the primary vehicle for collaboration amongst federal, provincial and territorial (FPT) officials on criminal justice issues. The CCSO operates at a plenary level with a number of working groups established under the main plenary table whose mandates are based on specific issues.
The CCSO Working Group on Organized Crime considered the proposed list of offences at their December 2008 and November 2009 meetings. This working group is comprised of senior justice officials with expertise in criminal law generally and organized crime in particular. Law enforcement representatives are also members of the working group. The Regulations incorporate the working group’s comments.
All FPT ministers responsible for Justice endorsed the development of a serious offence regulation at their 2007 meeting.
Implementation, enforcement and service standards
The administration of justice in Canada is a shared responsibility. While the federal government is responsible for the development of the criminal law, the enforcement of most criminal offences in Canada falls under the responsibility of the provinces and territories. Justice Canada officials sought the views of their provincial and territorial counterparts, as well as the Public Prosecution Service of Canada, regarding the coming into force of the Regulations. Justice Canada officials will also monitor the effects of the Regulations.
Contact
Matthew Taylor
Counsel
Criminal Law Policy Section
Justice Canada
284 Wellington Street
Ottawa, Ontario
K1A 0H8
Telephone: 613-957-4716
Email: mataylor@justice.gc.ca
Footnote a
S.C. 2001, c. 32, s. 27
Footnote b
R.S., c. C-46
NOTICE:
The format of the electronic version of this issue of the Canada Gazette was modified in order to be compatible with extensible hypertext markup language (XHTML 1.0 Strict).
Ajouter un commentaire