Les "arracheux de plantes" rabachent le même blabla...

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Zappiste: le nombre sans précédent de panneaux du programme Cisaille qui ont fait leur apparition cet été en bordure des champs lanaudois. Seront aussi efficace que les panneaux de Cédez et Limite de vitesse 100 km.

Les "arracheux de plantes" rabachent le même blabla:
- «La concentration des "effets hallucinogènes" est aujourd'hui grandement supérieure aux plants des années 1980.
- C'est loin d'être une drogue douce.
- La «mari» peut causer de graves problèmes de santé mentale», insiste le policier.

Tant d'insistance à semer la terreur peut nous inciter à se demander si «être policier et policière peut causer de graves problèmes de santé mentale» ???

Au Québec la majorité des plantes d'extérieur n'ont pas le temps d'arriver à maturité, donc de donner le taux maximum de THC, fait que faites pas chier avec ça.

http://www.laction.com/Actualites/Journal-agricole/2010-08-03/article-16...

Sujets :
Sûreté du Québec , Montcalm , Union des producteurs agricoles
Un nombre sans précédent de panneaux du programme Cisaille ont fait leur apparition cet été en bordure des champs lanaudois. Le but visé par la Sûreté du Québec est de mettre plus de pression sur le dos des producteurs de marihuana. «Le programme Cisaille a vu le jour en 1999 afin de contrer le phénomène de production et de trafic de marijuana. L'objectif, c'est d'encourager les honnêtes citoyens, qu'il s'agisse de promeneurs, de producteurs ou de voisins, à nous signaler tout mouvement suspect. Aidez-nous à vous aider. Ne prenez pas le risque d'aller vérifier où se trouve la plantation. Il y a peut-être des pièges», signale un représentant de la SQ, le sergent Benoit Richard.

L'Opération Cisaille fait partie d'un ensemble de mesures pour s'attaquer à la production de «pot.» «Nous voulons intervenir quand les suspects entrent dans les champs. Nous allons poursuivre la surveillance aérienne et nos interventions pour éradiquer les plantations illicites.»

Au fil des ans, le niveau de sympathie envers les «p'tits joints» a augmenté. «La concentration des effets hallucinogènes est aujourd'hui grandement supérieure aux plants des années 1980. C'est loin d'être une drogue douce. La «mari» peut causer de graves problèmes de santé mentale», insiste le policier.

Par le passé, la SQ révélait la valeur «sur la rue» des plants saisis. Benoit Richard refuse de se prêter à cet exercice. «C'est toujours, admet-il, des montants impressionnants.» Le Lanaudois préfère souligner que 100 plants de cannabis peuvent alimenter une polyvalente de 1 000 élèves pendant deux mois.

Président du syndicat Montcalm, René Dugas est aussi conseiller à Saint-Esprit. «Auparavant, c'était chacun pour soi. Aujourd'hui, les gens sont plus sensibilisés. On s'inquiète si on aperçoit un nouveau VTT (véhicule tout terrain) dans le coin et s'il y a beaucoup de va-et-vient à la brunante.»

Le message «Pas de pot chez nous» a été relié, dit-il dans le bulletin municipal et dans le réseau de l'Union des producteurs agricoles.

La police, a-t-il confié, n'est pas toujours avisée. Ainsi, un agriculteur a déjà conseillé à un producteur rencontré sur ses terres de poursuivre ses activités… ailleurs.

Fils de producteur agricole et lui-même producteur, le sergent Martin Melançon de la MRC Joliette participe régulièrement aux opérations nettoyage dans les champs.

Les «planteux de pot» dit-il, essaient de laisser le moins de traces possible tout en s'assurant d'avoir un accès à l'eau et à la route.

Les interventions policières au début des années 2000 ont, raconte-t-il, causé une onde de choc dans le milieu agricole. «Nous n'entrons plus en Quatre par Quatre dans les champs de maïs. Notre camion pour entreposer les plants saisis reste dans le chemin d'accès. Pas question de «scrapper» la récolte.»

Les agriculteurs ont, dit-il, besoin de se sentir épaulés et ne veulent pas de trouble. Est-ce risqué de dénoncer ?«Je n'ai jamais eu vent, répond le sergent Melançon, de représailles envers les producteurs agricoles.»

Les numéros sans frais à retenir :Info-Crime au 1-800-711-1800. Pour parler directement a un agent de la SQ : 1-800-659-4260. Il n'est pas nécessaire de s'identifier.

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