Info, intox, sensationnalisme, propagande ? Le lien cannabis se confirme - Le cannabis accroît le risque de folie...
— Auteurs
Il est cependant difficile d'établir si ces troubles psychiques précèdent la consommation de cannabis ou s'ils en sont la conséquence, ajoutent les chercheurs.
Selon l'Association médicale américaine, «il reste des questions autour du fait que cette étude n'ait pas expliqué correctement les variables parasites.»
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/sante/2010/03/01/001-Cannabis-cerve...
Maladies psychiques
Le lien cannabis se confirme
Mise à jour le lundi 1 mars 2010 à 15 h 21
Une autre étude associe la consommation de marijuana aux maladies psychiques.
Des chercheurs de l'Université du Queensland ont montré qu'une consommation prolongée de cannabis augmente le risque de provoquer des psychoses, des hallucinations (auditives et visuelles) et des délires.
Pas moins de 3800 jeunes d'une vingtaine d'années ont été interrogés sur leur consommation de cannabis et sur la survenue de troubles psychiques.
Plus de 14 % des participants ont affirmé qu'ils consommaient cette drogue depuis au moins six ans.
Les résultats montrent que ces personnes ont un risque deux fois plus élevé de présenter une psychose, comme la schizophrénie, que ceux qui n'ont jamais consommé de cannabis.
En outre, leur risque d'avoir des hallucinations est également deux fois plus élevé et celui de délires quatre fois plus élevé.
Le lien est très net entre la consommation et les trois troubles étudiés : plus on consomme depuis longtemps du cannabis, plus s'élève le risque d'effets non désirés.
— Auteurs
Il est cependant difficile d'établir si ces troubles psychiques précèdent la consommation de cannabis ou s'ils en sont la conséquence, ajoutent les chercheurs.
Selon eux, les individus qui souffrent de symptômes psychotiques isolés risquent plus de se mettre à consommer du cannabis, ce qui augmenterait leur risque de troubles psychotiques.
En 2007, des chercheurs de l'Institut de psychiatrie de l'Université de Zurich avaient également souligné le rôle de cette plante psychotrope comme facteur de risque pour les maladies psychiatriques.
La même année, une étude menée par une équipe de l'Université McGill montrait en effet qu'une forme synthétique de THC, l'ingrédient actif dans le cannabis, était un dépresseur lorsqu'il était absorbé à doses élevées, ce qui pouvait aggraver la dépression et d'autres troubles psychiatriques.
Le détail de cette étude est publié dans les Archives of General Psychiatry.
En 2002, environ 3 millions de Canadiens ont déclaré avoir consommé de la marijuana ou du haschich au moins une fois dans l'année qui a précédé l'enquête. De ce pourcentage, environ 10 % ont affirmé en avoir consommé hebdomadairement et un autre 10 %, quotidiennement. (Statistique Canada)
LES COMMENTAIRES
Envoyé par FatherLogan
3 mars 2010 à 11 h 37 HNE
sceptique: "Etrangement, ceux qui consomment me regardent comme si j'étais pas normal, et ceux qui ne consomment pas se demandent pourquoi je suis en état d'alerte face à ce fléau."
C'est peut etre que vous faites des liens qui n'ont pas rapport. Autrement dit vous observez des effets et les associez à des causes basées sur la fréquence de vos observations sans contrôler pour les autres variables qui peuvent expliquer vraiment la cause. Je vais exagérer dans mon exemple pour que vous compreniez mieux ma pensée. J'ai connu une dame il y a vingt ans qui travaillait dans un hopital, elle m'a dit que la plupart des gens étaient malades et plusieurs avaient le cancer, donc n'allez pas dans les hopitaux car ils rendent malades et vous pouvez attrapper le cancer. Voyez ce que je veux dire?
Notez bien que je ne dis pas que les drogues ne sont pas un fléau, je dis seulement que ce n'est pas pour les raisons que vous invoquez. En ce qui concerne le cannabis, parce qu'il ne faut pas tout mélanger non plus, toutes les études scientifiques sérieuses que j'ai vu démontrent que ce n'est pas plus dangeureux que l'alcool ceteris paribus (i.e. à dose égales). C'était d'ailleurs la conclusion du comité sénatoriale canadien il y a quelques années déjà.
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Envoyé par FatherLogan
3 mars 2010 à 11 h 20 HNE
"Il est cependant difficile d'établir si ces troubles psychiques précèdent la consommation de cannabis ou s'ils en sont la conséquence, ajoutent les chercheurs."
Bien voilà, l'étude devrait arreter là et ne pas tenter de faire accroire qu'il y a un lien.
Voilà une autre étude qui utilise des données transversales (au lieu de données longitudinales) pour tenter de tirer des conclusions de cause à effet. C'est n'importe quoi. Ce ne sont que des corrélations. On pourrait aussi montrer que ceux qui portent des robes plus longues ont 2 fois plus de chance d'être schizo ou l'inverse, c'est selon la corrélation.
En plus je suis d'accord avec cybertim. Des hallucinations sur le pot? Faut vraiment pas savoir de quoi on parle. Des angoisses, des paranoïa, peut etre pour certains (qui sont déjà enclin à ça). Le cannabis ne fait qu'amplifier ce qu'on est déjà. Si vous riez facilement vous allez rire encore plus. Si vous etes plutot une personne angoissée, vous allez angoisser encore plus, si vous pensez que le 9 septembre 2001 est un complot, ça vous semblera encore plus évident, etc...
Il est clair que le cannabis à haute dose et régulière peut être un déclencheur de conditions génétiques préexistantes. Mais l'alcool et d'autres substances légales aussi alors........
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Envoyé par titoxe
3 mars 2010 à 09 h 57 HNE
Si il évident que les personnes qui vivent avec des problèmes de santé mentale se tourne vers le cannabis pour soulager leur douleur, rien ne dit que le cannabis est cause de ces douleurs(psychoses).
On peut être contre la consommation de cannabis pour bien des raisons mais de là à lui inventer des torts qui n'ont jamais été démontrés, il y a une marge.
Et puis, si ces gens se tournent vers le pot, c'est qu'il doit leur apporter un soulagement que les médicaments n'apporte pas, non?
Des "potés" j'en ai connu des tonnes. Il y a ceux qui consomment socialement, d'autres par dépit, par mépris social ou encore pour soulagement. Et croyez-moi, plusieurs ne souffrait d'aucune psychose ou autre maladie psychique.
On baragouine aujourd'hui les sottises qu'on réservait à l'alcool auparavant alors que seules les études scientifiques peuvent nous donner l'heure juste.
Le pot, comme toute plante, est dangereux selon l'usage qu'on en fait. L'abus a toujours eu mauvais goût.
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Envoyé par equus48
3 mars 2010 à 09 h 33 HNE
Je crois que les auteurs en sont toujours à la case départ
C'est à dire:est-ce que les troubles étaient préexistants pour ceux-là qui consomment depuis longtemps?
Pour moi la réponse est oui
Le "pot" en est un catalyseur parmis beaucoup d'autres
La même chose que pour les alcholiques...
L'évolution est quelquefois lente pour la compréhention
des choses psychiques...
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Envoyé par Graphou
2 mars 2010 à 11 h 35 HNE
@ cybertim
« Cause ou conséquence de maladie psychotique? »
Il est pire encore de dire que fumer du pot est la conséquence d'une maladie psychotique.
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http://www.cyberpresse.ca/vivre/sante/201003/01/01-4256412-le-cannabis-a...
Publié le 01 mars 2010 à 16h11 | Mis à jour le 01 mars 2010 à 16h11
Le cannabis accroît le risque de folie
La consommation répétée de cannabis pendant longtemps, lors de l'adolescence, accroît le risque de psychose et de délire, selon une étude à paraître dans l'édition de mai de la publication médicale Archives of General Psychiatry.
L'équipe de chercheurs de John McGrath, de l'Institut du cerveau de l'Université du Queensland, en Australie, a découvert au cours de son étude que les 35% de participants qui avaient consommé du cannabis pendant 4 à 6 ans à partir de l'âge de 15 ans «avaient deux fois plus de chances de développer une psychose non affective, et quatre fois plus de chances d'avoir des scores élevés au Peters et al Delusions Inventory, une mesure du délire», par rapport à ceux qui n'avaient jamais consommé de cannabis.
«Il y a une relation 'dose-réponse' entre les variables d'intérêt: plus la période depuis la première consommation est longue, plus de risque de conséquences de type psychose est élevé», continuent les chercheurs, qui estiment toutefois que «la nature de la relation entre la psychose et la consommation de cannabis n'est pas du tout simple».
Selon l'Association médicale américaine, «il reste des questions autour du fait que cette étude n'ait pas expliqué correctement les variables parasites.»
Site: http://www.jamamedia.org
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