C'est quoi le fléau déjà ? En France on dénombre 60 000 décès par le tabac, 45 000 de l'alcool...
Dominque François, infirmier addictologue au centre spécialisé de soins en toxicomanie
Presqu'ile de Cherbourg,
Comment en parler ?
- il faut aborder le sujet normalement...
- Il ne faut pas banaliser, ni diaboliser...
- mais responsabiliser le jeune en lui faisant connaître les risques qu'il encoure.
«le principe actif du cannabis représentait 4 % (en 1980) aujourd'hui il est évalué 40 %.»
«l'héroïne...est presque moins chère que le cannabis, on en trouve partout.»
Zappiste:
Si cet infirmier addictologue affirme et maintient que:
1- Aujourd'hui le cannabis est évalué à 40%
2- l'héroïne...est presque moins chère que le cannabis, on en trouve partout
Sa manière d'aborder le sujet normalement, de ne pas banaliser, ni diaboliser,
c'est le mensonge !
Du cannabis d'aujourd'hui à 40% de THC c'est extrèmement rare, même anecdotique.
Ce n'est pas non plus à la portée de tous les cultivateurs en herbe.
De l'héroïne presque moins chère que le cannabis
et qu'on retrouverait partout c'est aussi une exagération
Personnellement je ne recommanderais pas ce Dominque François comme tiers
si le dialogue était déjà rompu entre l'adolescent et ses parents.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Les-alcools-et-drogues-conso...
Les alcools et drogues consommés sont de plus en plus puissants - Valognes
samedi 13 février 2010
Entretien avec...
Dominque François, infirmier addictologue au centre spécialisé de soins en toxicomanie Presqu'ile de Cherbourg, invités du lycée Henri Cornat et du collège Félix Buhot, à donner une conférence aux parents des élèves de 2nd, 4 e et 3 e .
Quels sont les produits consommés ?
Bière, prémix, alcools forts, cannabis, héroïne, cocaïne, ecstasy, LSD, champignons hallucinogènes, tout y passe, les formules « chasser le dragon », « bringe drinking », « bang » sont des découvertes pour les quelques quinquas qui ont fait le déplacement. Dominique François présente tour à tour les différents produits, les effets planants ou euphorisants avec la souffrance de la descente aux enfers.
Qui les consomme ?
L'âge des consommateurs a baissé, pour l'alcool et pour la drogue. En 1997 le cannabis était une découverte pour les 17-18 ans, maintenant ce sont les 12-13 ans, l'héroïne est devenue familière pour la tranche des 18 ans alors qu'avant c'étaient plutôt les 25 ans, de plus elle est presque moins chère que le cannabis, on en trouve partout.
Quelle consommation ?
Alcool, drogue, c'est la défonce rapide et forte. Les babas cool des années 80 sont scotchés par la puissance des produits actuels, à cette époque le principe actif du cannabis représentait 4 % aujourd'hui il est évalué 40 %. Un adolescent sur deux goûte au moins une fois à du cannabis, par an en France on dénombre 60 000 décès par le tabac, 45 000 de l'alcool, 1 000 par la drogue. À l'hôpital Pasteur 50 comas éthyliques sont recensés par an.
Comment en parler ?
Il n'y a pas de recette, il faut aborder le sujet normalement, si le dialogue est déjà rompu entre l'adolescent et ses parents, il faut l'intervention d'un tiers, comme le médecin généraliste ou l'infirmière de l'établissement scolaire. Il ne faut pas banaliser, ni diaboliser mais responsabiliser le jeune en lui faisant connaître les risques qu'il encoure.
Commentaires récents