Le spice introuvable à Québec ! No problem man...

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Publié le 11 janvier 2010 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Ian Bussière
Le Soleil

Le spice introuvable à Québec

(Québec) Les amateurs de spice, un substitut de cannabis offert depuis deux ans à Québec par la boutique Échologik, doivent prendre leur mal en patience depuis quelques semaines puisque ce mélange d'herbes est maintenant introuvable sur les tablettes du commerce de la rue Saint-Jean.

«En effet, ça fait quelques semaines que nous n'en avons plus en boutique. La compagnie qui le fabriquait, Psyche Deli, nous a dit qu'elle arrêtait d'en produire. Comme elle est située au Royaume-Uni, probablement que l'interdiction décrétée là-bas sur le spice a quelque chose à voir», explique Jean-Philippe Lapierre, propriétaire d'Échologik.

M. Lapierre s'attend à recevoir bientôt une toute dernière livraison de spice provenant des inventaires restants de Psyche Deli. Les amateurs de substituts de cannabis n'auraient cependant rien à craindre puisque plusieurs autres produits tout à fait légaux demeurent toujours disponibles dans la capitale.

Autres produits

«Nous nous étions préparés à ça car depuis l'an dernier, plusieurs pays avaient commencé à interdire le spice et plusieurs entreprises avaient cessé d'en vendre en Europe. Nous nous sommes donc tournés vers d'autres mélanges d'herbes», explique M. Lapierre.

Ces nouveaux produits, portant aussi des noms révélateurs comme Pulse, Fire&Ice et Buzz, sont fabriqués aux Pays-Bas. Depuis près de deux mois, Échologik a également développé ses propres mélanges d'herbes, l'Échologik Spirit et le Samurai Spirit, qu'il distribue au Canada.

«Nous nous tournons de plus en plus vers nos propres produits, qui sont fabriqués ici au Canada. Même si le spice a encore ses adeptes à Québec, près de 80 % de notre clientèle dit préférer les nouveaux produits pour leur goût et leur effet plus proche de celui du cannabis», explique M. Lapierre.

Ce dernier confirme que la popularité des substituts légaux du cannabis est à la hausse à Québec. «La demande est de plus en plus grande car les gens n'aiment pas jouer à la loto avec leur santé ou les effets secondaires. Ils recherchent le côté légal, le côté indétectable et le côté efficace de ces produits.»

Par ailleurs, même si plusieurs pays ont interdit les substituts du cannabis depuis un an, Jean-Philippe Lapierre ne s'attend pas à voir le Canada leur emboîter le pas à court terme.

«Aucune étude ne prouve ce que disent les politiciens à propos de ces substances. La plupart des pays ont adopté des lois pour imiter les autres pays et je ne crois pas que le Canada prenne ce chemin. Cependant, une chose est certaine, si le gouvernement canadien devait interdire un produit, nous cesserions immédiatement d'en vendre», conclut-il.

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Publié le 11 janvier 2010 à 05h00 | Mis à jour à 05h00

Le spice, une substance interdite au Japon et au Royaume-Uni
(Québec) L'étau se resserre sur le spice, ce populaire mélange d'herbes imitant les effets du cannabis qui, au cours des dernières semaines, a été interdit au Japon ainsi qu'au Royaume-Uni, pays où était pourtant situé le siège social de l'entreprise Psyche Deli, qui le fabrique.

Le gouvernement japonais a rendu la vente et l'achat de spice illégaux le 20 novembre, en faisant une infraction punissable d'une amende pouvant aller jusqu'à 55 000 $ et d'une peine d'emprisonnement maximale de cinq ans.

Quant aux élus britanniques, ils ont légiféré le 23 décembre afin d'interdire le spice et deux autres substances, le GBL et le BZP, réputés avoir respectivement des effets semblables à ceux de l'Ecstasy et des amphétamines. Le spice est maintenant reconnu comme une drogue de catégorie B au Royaume-Uni et sa possession est passible d'une peine maximale de cinq ans de prison.

C'est la découverte, en décembre 2008, de deux cannabinoïdes synthétiques, le JWH-018 et le CP 47,797, parmi les ingrédients actifs du spice par la compagnie pharmaceutique THC-Pharm et l'Université allemande de Fribourg-en-Brisgau qui a incité le gouvernement britannique à ajouter le mélange d'herbes à sa liste de substances interdites.

D'autre part, même si le spice n'est pas officiellement interdit aux États-Unis, le corps des marines des États-Unis a publié le 1er décembre une directive interdisant la possession de spice et de la sauge divinatoire, une plante psychotrope mieux connue sous son nom latin de salvia divinorum et reconnue pour ses propriétés hallucinogènes.

Brèche colmatée

Dans un communiqué publié par le corps des marines, le capitaine Levi Larson indique que la nouvelle directive colmate une brèche dans la réglementation, qui interdisait auparavant la consommation mais non la possession de ces substances. Maintenant, tant l'utilisation que la possession, la vente, la distribution ou la fabrication de spice ou de salvia sont interdites aux marines américains.

Carlos Campos, agent spécial du Naval Criminal Investigative Service (NCIS) des États-Unis, soulignait récemment la hausse de popularité du spice chez les militaires parce qu'il est indétectable lors des tests de dépistage.

Au Canada, où le spice est toujours légal, le produit est également très populaire auprès des militaires. L'été dernier, le propriétaire de la boutique Échologik de Québec, Jean-Philippe Lapierre, affirmait que 50 % de ses acheteurs de spice étaient des membres des forces armées.

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