Réalité : Bien que des études expérimentales suggèrent que l’intoxication au cannabis réduit les capacités motrices et accroît probablement le risque de collisions automobiles, les données ne sont pas suffisantes pour suggérer que la réglementation du cannabis augmenterait la conduite avec facultés affaiblies et ainsi les morts sur les routes.
Réalité: Comme la prohibition du cannabis n’a pas démontré qu’elle pouvait réduire l’approvisionnement illégal, il est probable que la réglementation du cannabis soit plus efficace pour réduire les marchés pour le cannabis même si ces marchés criminels continueront de représenter une proportion du marché total.
Réalité : Les preuves suggèrent que l’environnement politique (en particulier le statut juridique et la politique de maintien de l’ordre) a, tout au plus, un impact marginal sur la prévalence de l’usage de la drogue, ce qui suggère que la réglementation des marchés du cannabis ne causera pas inévitablement des taux plus élevés d’usage du cannabis.
Réalité : Les preuves suggèrent que l’approvisionnement en cannabis illégal a augmenté dans un modèle de prohibition et que la disponibilité du cannabis est demeurée élevée chez les jeunes. Les preuves ne suggèrent pas que la disponibilité du cannabis chez les jeunes a augmenté dans les systèmes réglementés.
Zone Campus, 24 septembre 2015
Par Jean-François Veilleux -
À l’automne 2012, j’avais écrit dans ces pages trois chroniques sur la marijuana (les bienfaits, la censure, la légalisation). Depuis, plusieurs États américains et quelques pays sud-américains, comme l’Uruguay, ont reconsidéré la chose en légalisant cette herbe encore très taboue au Canada. Pour mieux comprendre les enjeux, j’ai eu un entretien avec Hugô St-Onge, chef du Bloc Pot.
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