Les médias se contentent de publier les informations contenues dans les communiqués de presse émis par les universités et les centres de recherche dans le but de faire connaître leurs travaux, sans prendre le temps de lire les études scientifiques en question afin d’en évaluer les forces et les faiblesses.
Les nouvelles omettent souvent, par exemple, de mentionner en quoi une récente étude vient confirmer ou infirmer les connaissances antérieures sur un même sujet. C’est que la science et les méthodes de recherche évoluent, et ce qui était considéré hier comme un fait attesté peut être contesté aujourd’hui.
Pour ajouter à votre confusion, Internet regorge d’articles «pseudo-scientifiques» et de textes d’opinion, souvent anonymes, prompts à dénigrer un médicament X ou un aliment Y en ne citant que les études dont les résultats appuient leur théorie*.
Comment vous y retrouver? Qui croire?
De l’avis de Dany Plouffe, docteur en physique et chercheur au Département de géographie de l’Université McGill,
«on ne peut pas faire confiance aux médias».
Dans son blogue, Le Sceptique, vérifie la crédibilité d’affirmations véhiculées dans les médias et sur Internet pour «immuniser» le grand public contre les pseudo-sciences.
Et les pourcentages trompeurs:
Études scientifiques: évaluer les risques annoncés
Une étude indique une augmentation importante du risque de contracter le cancer ou la maladie d’Alzheimer,
mais que veulent vraiment dire ces chiffres?
Quelques conseils pour vous aider à mieux comprendre la science.
Un matin, vous lisez dans le journal qu’une récente étude affirme que le risque de mourir d’un cancer du sein augmente de 25 % chez les femmes qui boivent du jus de canneberge tous les jours.
Pour vous, c’est décidé: fini le jus de canneberge.
Pas si vite ! Vous devez comprendre ce que signifient les chiffres que vous lisez dans les médias.
Le plus souvent, les études, et donc les articles qui en parlent, rapportent le risque relatif, qui compare le taux de réponse des personnes exposées au facteur étudié (le jus de canneberge) à celui des personnes non exposées. Ce pourcentage doit ensuite être appliqué au risque absolu, soit le risque réel qu’un résultat donné survienne – dans ce cas, celui de mourir du cancer du sein –, pour mesurer la véritable augmentation du risque.
Dans notre exemple fictif, l’augmentation du risque de 25 % s’applique au risque de mourir du cancer du sein. Selon la Société canadienne du cancer, 18 Canadiennes sur 100 000 meurent chaque année de la maladie, ce qui correspond à un risque absolu de 0,018 %.
Une augmentation de 25 % de ce risque le porte à 0,023 %.
En d’autres termes, sur les 975 000 femmes qui vivent dans la région de Montréal, 176 risquent de mourir du cancer du sein cette année. Si toutes les femmes se mettaient à enfiler les verres de jus de canneberge à la chaîne, on ajouterait 44 femmes à ce bilan. Un taux qui reste assez faible, malgré le titre inquiétant qu’en a tiré votre journal!
* La CAQ "Anti Justice Égale Pour Tous le peuple du Québec" la seule province qui n'a pas Harmonisé
et les associations de médecins/psychiatres du Québec achetable$ dépendant$ de subvention$ en recherche$, n'ont choisi que les sondages d'opinions peu fiables non scientifiques dont les résultats appuient leur théorie fumeuse pour criminaliser et mettre en contact les adultes légaux de 18-21 ans avec les organisations criminelles aux nombreux médicaments contaminés et non réglementés, comme l'héroïne et le fentanyl, sans être renseignés sur leur puissance.
200,000 adultes légaux de 18-21 ans son exclus du cannabis légal SQDC et du peuple du Québec.
Ils sont privés du droit de choisir, prendre des risques, selon leur âge et la substance légale consommée.
Ce qui prouve hors de tout doute raisonnable que:
les tronches de CAQ pro: industries polluantes, tabac et alcool mortels cancérigènes addictifs sont
"Anti Justice Égale Pour Tous le peuple du Québec !"
Un enfant de 12 ans peut obtenir un permis de chasse et posséder une arme.
Un enfant de 6-12 ans et moins à le droit de consommer de l'alcool un dépresseur mortel cancérigène addictif.
Rappelons que le cerveau de ces enfants de 12 ans et moins ne sera complété qu'à 23-25 ans !
En présence d'un adulte irresponsable.
Sans risque pour le parent l'adulte de jusqu'à 14 ans d'emprisonnement, de visite de la DPJ.
Ce que risque un parent responsable qui consomme du cannabis légal avec son adulte légal de 18 ans.
Parce que le cerveau des adultes de 18-21 ans du Québec ne sera complété qu'à 23-25 ans** ?
La Santé publique a diminué le nombre de consommations d'alcool mortel cancérigène addictif à 2 par semaine.
Mais ils n'ont pas diminué ni exigé un âge minimum de consommation par des enfants. La relève !
** La professeure Natalie Castellanos-Ryan,
de l’École de psychoéducation de l’Université de Montréal
et chercheuse spécialisée en prévention de la dépendance au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine:
Elle s’en prend aussi à un mythe persistant, qui est directement dans son champ d’expertise, en l’occurrence le développement cognitif : « C’est vrai que le cerveau se développe jusqu’à 25 ans, mais il n’y a aucune preuve scientifique que de consommer du cannabis présente quelque risque que ce soit pour le développement cognitif après l’âge de 17 ans.»
C’est très clair dans la littérature scientifique et les études longitudinales dans lesquelles nous contrôlons le développement cognitif préalable.
C’est un des premiers messages avec lesquels je commencerais, que le cannabis rend stupide (en affectant le développement cognitif) ; car c’est faux », tranche-t-elle.
Les médias se contentent de publier les informations contenues dans les communiqués de presse émis par les universités et les centres de recherche dans le but de faire connaître leurs travaux, sans prendre le temps de lire les études scientifiques en question afin d’en évaluer les forces et les faiblesses.
Les nouvelles omettent souvent, par exemple, de mentionner en quoi une récente étude vient confirmer ou infirmer les connaissances antérieures sur un même sujet. C’est que la science et les méthodes de recherche évoluent, et ce qui était considéré hier comme un fait attesté peut être contesté aujourd’hui.
Pour ajouter à votre confusion, Internet regorge d’articles «pseudo-scientifiques» et de textes d’opinion, souvent anonymes, prompts à dénigrer un médicament X ou un aliment Y en ne citant que les études dont les résultats appuient leur théorie*.
Comment vous y retrouver? Qui croire?
De l’avis de Dany Plouffe, docteur en physique et chercheur au Département de géographie de l’Université McGill,
«on ne peut pas faire confiance aux médias».
Dans son blogue, Le Sceptique, vérifie la crédibilité d’affirmations véhiculées dans les médias et sur Internet pour «immuniser» le grand public contre les pseudo-sciences.
Et les pourcentages trompeurs:
Études scientifiques: évaluer les risques annoncés
Une étude indique une augmentation importante du risque de contracter le cancer ou la maladie d’Alzheimer,
mais que veulent vraiment dire ces chiffres?
Quelques conseils pour vous aider à mieux comprendre la science.
Un matin, vous lisez dans le journal qu’une récente étude affirme que le risque de mourir d’un cancer du sein augmente de 25 % chez les femmes qui boivent du jus de canneberge tous les jours.
Pour vous, c’est décidé: fini le jus de canneberge.
Pas si vite ! Vous devez comprendre ce que signifient les chiffres que vous lisez dans les médias.
Le plus souvent, les études, et donc les articles qui en parlent, rapportent le risque relatif, qui compare le taux de réponse des personnes exposées au facteur étudié (le jus de canneberge) à celui des personnes non exposées. Ce pourcentage doit ensuite être appliqué au risque absolu, soit le risque réel qu’un résultat donné survienne – dans ce cas, celui de mourir du cancer du sein –, pour mesurer la véritable augmentation du risque.
Dans notre exemple fictif, l’augmentation du risque de 25 % s’applique au risque de mourir du cancer du sein. Selon la Société canadienne du cancer, 18 Canadiennes sur 100 000 meurent chaque année de la maladie, ce qui correspond à un risque absolu de 0,018 %.
Une augmentation de 25 % de ce risque le porte à 0,023 %.
En d’autres termes, sur les 975 000 femmes qui vivent dans la région de Montréal, 176 risquent de mourir du cancer du sein cette année. Si toutes les femmes se mettaient à enfiler les verres de jus de canneberge à la chaîne, on ajouterait 44 femmes à ce bilan. Un taux qui reste assez faible, malgré le titre inquiétant qu’en a tiré votre journal!
* La CAQ "Anti Justice Égale Pour Tous le peuple du Québec" la seule province qui n'a pas Harmonisé
et les associations de médecins/psychiatres du Québec achetable$ dépendant$ de subvention$ en recherche$, n'ont choisi que les sondages d'opinions peu fiables non scientifiques dont les résultats appuient leur théorie fumeuse pour criminaliser et mettre en contact les adultes légaux de 18-21 ans avec les organisations criminelles aux nombreux médicaments contaminés et non réglementés, comme l'héroïne et le fentanyl, sans être renseignés sur leur puissance.
200,000 adultes légaux de 18-21 ans son exclus du cannabis légal SQDC et du peuple du Québec.
Ils sont privés du droit de choisir, prendre des risques, selon leur âge et la substance légale consommée.
Ce qui prouve hors de tout doute raisonnable que:
les tronches de CAQ pro: industries polluantes, tabac et alcool mortels cancérigènes addictifs sont
"Anti Justice Égale Pour Tous le peuple du Québec !"
Un enfant de 12 ans peut obtenir un permis de chasse et posséder une arme.
Un enfant de 6-12 ans et moins à le droit de consommer de l'alcool un dépresseur mortel cancérigène addictif.
Rappelons que le cerveau de ces enfants de 12 ans et moins ne sera complété qu'à 23-25 ans !
En présence d'un adulte irresponsable.
Sans risque pour le parent l'adulte de jusqu'à 14 ans d'emprisonnement, de visite de la DPJ.
Ce que risque un parent responsable qui consomme du cannabis légal avec son adulte légal de 18 ans.
Parce que le cerveau des adultes de 18-21 ans du Québec ne sera complété qu'à 23-25 ans** ?
La Santé publique a diminué le nombre de consommations d'alcool mortel cancérigène addictif à 2 par semaine.
Mais ils n'ont pas diminué ni exigé un âge minimum de consommation par des enfants. La relève !
** La professeure Natalie Castellanos-Ryan,
de l’École de psychoéducation de l’Université de Montréal
et chercheuse spécialisée en prévention de la dépendance au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine:
Elle s’en prend aussi à un mythe persistant, qui est directement dans son champ d’expertise, en l’occurrence le développement cognitif : « C’est vrai que le cerveau se développe jusqu’à 25 ans, mais il n’y a aucune preuve scientifique que de consommer du cannabis présente quelque risque que ce soit pour le développement cognitif après l’âge de 17 ans.»
C’est très clair dans la littérature scientifique et les études longitudinales dans lesquelles nous contrôlons le développement cognitif préalable.
C’est un des premiers messages avec lesquels je commencerais, que le cannabis rend stupide (en affectant le développement cognitif) ; car c’est faux », tranche-t-elle.