S'il est possible d'analyser, dès maintenant, la teneur (faible en gras trans) de cette campagne, des tendances se dessinent.

Mario perd des sièges (tout en conservant son impertinence).
Marois pédale sur un vélo stationnaire (tout en gardant son surplus de poids).
Jean profite de l'absence d'adversaires (tout en redoublant d'arrogance).

WOW! Comme si la fierté m'enveloppait, comme si cette élection me passionnait...

C'est si drabe qu'au loin, un objet terne semble briller en comparaison. C'est tellement palpitant que je rêve d'être ailleurs avant même de m'endormir.

Cette campagne monotone est parsemée de banalités insipides. C'est une course qui ne sert uniquement qu'à confirmer le gagnant. Non, le vent ne changera pas subitement de bord pour couronner un nouveau champion. Le champion en titre ne se tordera pas la cheville avant le fil d'arrivée, quoique qu'il puisse se mettre plusieurs fois le pied dans la bouche...

Et il a le culot de jeter la responsabilité sur l'ancien gouvernement alors qu'il siège depuis six ans...

C'est malade à quel point cette farce qui sert d'élection me fait rire...

Et je ris uniquement pour ne pas pleurer...

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