Élixir, organisme de prévention des dépendances auprès des femmes, tenait hier une conférence afin d'informer et de sensibiliser les gens sur la légalisation du cannabis.

Zappiste: l'âge légal pour consommer du cannabis !?

Le cerveau n'est pas complètement développé avant 21 ans...
Pourquoi prescrit-on des antidépresseurs qui ont des effets indésirables dangereux à des milliers de jeunes de 18 ans et moins.

L'âge pour consommer du cannabis devrait être le même que celui ou l'on peut être reconnu criminellement responsable de ses actes.

http://www.estrieplus.com/contenu-cannabis_legalisation_elixir-1355-4047...

Par Vincent Lambert

Jeudi, 17 novembre 2016

Le cannabis : les enjeux de la légalisation

La légalisation du cannabis est un sujet qui sème plusieurs opinions divergentes. Certains disent qu'une éventuelle légalisation réduirait les infractions tandis que d'autres déplorent les impacts qu'il pourrait y avoir sur la route. Pour Mme Julie-Soleil Meeson, directrice de l'organisme Élixir, la légalisation du cannabis « favoriserait le discours, l'ouverture et la possibilité d'en parler ».

Élixir, organisme de prévention des dépendances auprès des femmes, tenait hier une conférence afin d'informer et de sensibiliser les gens sur la légalisation du cannabis. Pour l'organisme sherbrookois, une légalisation du cannabis pourrait être bénéfique.

«La légalisation favorise le discours, l'ouverture et la possibilité d'en parler. Quand quelque chose est illégal, on n'en parle pas. Si on ne fait pas de prévention, on peut avoir des dérapages comme avec l'alcool. Il faut bien informer», signale Mme Meeson.

Beaucoup d'enjeux sur la table

Les enjeux concernant la légalisation sont nombreux. Pour Mme Meeson, il s'agit d'un phénomène assez complexe. «Il y a beaucoup de types de joueurs. Il va falloir faire attention à l'hyper commercialisation par rapport aux grandes compagnies», avoue-t-elle.

«Beaucoup d'enjeux sont aussi en lien avec les jeunes. On veut les protéger. C'est sûr que l'aspect de l'âge légal qui sera décidé pour consommer sera important. Des politiques devront être présentées pour ne pas nuire aux jeunes. Il va donc falloir décriminaliser le tout. Il va falloir mettre en place des programmes de prévention pour les aider», ajoute la directrice. L'autre peur réside dans le facteur de la conduite.

Si le cannabis devient légal, la possession ne sera plus un crime, fait valoir Mme Meeson. «Beaucoup de gens n'auront plus de casier judiciaire. On a quand même un demi-million de personne au Canada qui a un casier judiciaire par rapport à la possession simple de cannabis. Il pourrait y avoir encore des accusations pour, par exemple, du trafic sans licence. Ce serait un crime dans ce cas», signale-t-elle.

Conférenciers

Lors de la conférence d'hier, un panel de cinq invités a pu répondre aux questions des gens. D'entrée de jeu, Jean-Sébastien Fallu a présenté l'aspect de la prohibition et le contexte qui s'y rattache.

«Le but était d'amener un peu sur les réflexions et les craintes de la légalisation du cannabis», explique Mme Meeson. La perspective des jeunes a aussi été abordée par Amélie Roulet, puis Adam Greenblatt de Santé cannabis a quant à lui abordé l'aspect médical. La prévention a aussi été présentée aux visiteurs par Jessica Turmel. Line Beauchesne a illustré la direction du gouvernement à ce sujet.

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