Au Québec, les 18-21 ans auront droit au cannabis durant quelques semaines
Au Québec, les 18-21 ans auront droit au cannabis durant quelques semaines
Isabelle Porterà Boucherville
4 octobre 2018
Québec
Les Québécois âgés de 18 à 21 ans vont pouvoir s’acheter du cannabis au Québec pendant une période de quelques semaines avant que le nouveau gouvernement Legault ait le temps de légiférer pour hausser l’âge légal à 21 ans.
« Dès les premiers moments où on pourra agir, on le fera », a déclaré à ce sujet le député de Borduas, Simon Jolin-Barrette, en marge de la réunion spéciale du caucus de la Coalition avenir Québec (CAQ) à Boucherville.
La CAQ souhaite faire passer de 18 à 21 ans l’âge légal pour acheter du cannabis. Elle compte aussi proscrire sa possession dans tous les lieux publics, ainsi qu’interdire l’ouverture de succursales de la Société québécoise du cannabis (SQDC) à proximité des établissements scolaires.
Or, le nouveau gouvernement n’aura pas le temps de légiférer avant l’entrée en vigueur de la loi sur le cannabis le 17 octobre, a convenu M. Jolin-Barrette. « Actuellement, on se retrouve avec une décision qui a été prise par l’ancien gouvernement libéral », a-t-il dit.
La conjoncture « fait en sorte qu’il y a une période où on doit appliquer légalement la loi qui aurait été adoptée par le précédent gouvernement », a précisé sa collègue de Louis-Hébert, Geneviève Guilbault. « Mais effectivement, il y aura une période de transition entre les deux où il nous est légalement impossible en ce moment de modifier la loi parce qu’il nous faut siéger à l’Assemblée nationale. »
À Ottawa, le gouvernement libéral a réitéré qu’il appartenait au gouvernement du Québec de déterminer l’âge légal pour acheter du cannabis. « Encore une fois, nous avons été très clairs sur les responsabilités des provinces et des territoires de décider l’âge légal. Ce sera donc à la province de Québec de prendre cette décision-là », a déclaré Ginette Petitpas Taylor, ministre de la Santé.
Avec Marie Vastel
Le NPD veut que le gouvernement accorde un pardon
Ottawa — À deux semaines de la légalisation du cannabis, le NPD veut forcer la main du gouvernement pour qu’il accorde un pardon aux Canadiens qui ont été accusés de possession. Le néodémocrate Murray Rankin compte déposer un projet de loi d’initiative parlementaire, jeudi, proposant d’effacer le dossier criminel de tous ceux qui ont reçu des condamnations pour possession simple de cannabis. Justin Trudeau a évité de prendre position mercredi, préférant attendre que la légalisation entre en vigueur. Son ministre responsable du dossier, Bill Blair, a assuré que le fédéral agirait bientôt. « Une fois que la loi actuelle aura été abrogée et remplacée, notre gouvernement a l’intention de s’occuper de la question des dossiers criminels existants de façon appropriée. » En 2016, 23 329 Canadiens ont été accusés d’infractions liées au cannabis, dont 17 733 pour possession de cannabis.
Marie Vastel
Cannabis Québec
La légalisation du cannabis va créer beaucoup plus de problèmes et surtout de répression,le gouvernement est naif de penser qu'il va s'en mettre plein les poches car c'est son but premier,au contraire je prévois un déficit.On manque de ressources et d'inspecteurs dans tout les domaines de notre société et le gouvernements veut engager des inspecteurs qui vont suivre les différentes étapes de la production à la préparation à la distribution du cannabis pour éviter que le cannabis se retrouve sur le marché illégal.Quelle grosse farce monumentale de légaliser pour mieux sanctionner et punir.Bonne lournée
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