La prescription de psychostimulants pour le TDAH chez les jeunes repart à la hausse

Des experts déplorent le peu de changement depuis qu’une commission parlementaire s’est penchée sur le sujet il y a plus de trois ans

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La prescription de psychostimulants pour le TDAH chez les jeunes repart à la hausse
Des experts déplorent le peu de changement depuis qu’une commission parlementaire s’est penchée sur le sujet il y a plus de trois ans

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Photo logo de la journaliste Daphnée Dion Viens du Journal de Québec, lundi le 11 Janvier 2016 à Québec. SIMON CLARK/JOURNAL DE QUEBEC/AGENCE QMI
DAPHNÉE DION-VIENS
Lundi, 15 avril 2024 00:00

MISE À JOUR Lundi, 15 avril 2024 00:00

Alors que la consommation de psychostimulants pour traiter le TDAH chez les jeunes Québécois repart à la hausse, des experts qui avaient dénoncé la situation déplorent que peu de mesures aient été mises en place jusqu’à maintenant pour corriger le tir, trois ans après les recommandations d’une commission parlementaire à ce sujet.

Au début 2019, près d’une cinquantaine de médecins avaient sonné l’alarme en dénonçant dans une lettre ouverte le recours trop facile aux médicame nts pour traiter les symptômes liés au trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) chez les jeunes au Québec, où la consommation de psychostimulants comme le Ritalin était trois fois plus élevée que dans le reste du Canada.

Leur cri du cœur, publié dans Le Journal, avait fait grand bruit.

Une commission parlementaire avait par la suite été mise sur pied pour trouver des solutions, qui ont été présentées dans un rapport publié en décembre 2020 contenant plus d’une quinzaine de recommandations.

Cette «prise de conscience» collective semble avoir entraîné une diminution des prescriptions de psychostimulants chez les jeunes de 2019 à 2020, mais la tendance est repartie à la hausse par la suite, déplore l’un des signataires de cette lettre ouverte, le docteur en neurosciences Joël Monzée, qui a analysé les données de la Régie de l’assurance maladie à ce sujet (voir détails plus bas).

Cet expert est revenu à la charge récemment avec la publication d’un rapport où, en collaboration avec d’autres professionnels, il s’est penché sur la consommation de psychotropes chez les jeunes de façon plus générale, qui a grimpé en flèche depuis une vingtaine d’années.

Écoutez l'entrevue avec Joël Monzée, docteur en neurosciences et directeur-fondateur de l'Institut du développement de l'enfant et de la famille à l’émission de Mathieu Bock-Côté via QUB :

M. Monzée ne s’étonne pas que la consommation de psychostimulants soit repartie à la hausse récemment puisque les mesures qui auraient pu avoir le plus d’impact pour réduire le surdiagnostic de TDAH, identifiées par la commission parlementaire en décembre 2020, n’ont pas encore été mises en place, déplore-t-il.

Selon cet expert, il est «urgent» de redéfinir les directives entourant le TDAH afin de réduire les faux diagnostics. «Il faut revoir la manière d’évaluer les enfants et les adolescents. Les lignes directrices sont beaucoup trop inclusives, même si on dénonce la situation depuis plusieurs années», affirme-t-il.

Plutôt que de conclure rapidement à un trouble du déficit de l’attention, si l’enfant présente plusieurs symptômes, il faut d’abord se demander si d’autres facteurs pourraient expliquer ces symptômes, comme l’anxiété, l’immaturité liée à la date de naissance de l’enfant, l’usage abusif des écrans ou encore le manque de sommeil, explique M. Monzée.

Au ministre de la Santé et à l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESS), on indique que l’élaboration d’un guide pour soutenir la prise en charge du TDAH chez les jeunes est en cours, tout comme un projet visant à documenter les interventions non pharmacologiques chez les jeunes présentant un déficit d’attention.

Le Collège des médecins et l’Ordre des psychologues sont associés à cette démarche.

Il reste toutefois à voir si les critères pouvant mener au diagnostic du TDAH seront bel et bien resserrés dans le cadre de ces travaux, souligne M. Monzée.

De son côté, le pédiatre à la retraite Pierre-C. Poulin, un des auteurs de la lettre ouverte publiée en 2019, se réjouit de constater que des initiatives se mettent enfin en branle, tout en déplorant le peu de changements concrets depuis trois ans.

«Ça ne bouge pas vite», lance-t-il.

Il est aussi important de valider statistiquement les questionnaires sur lesquels les psychologues et les médecins se basent pour établir un diagnostic de TDAH chez un jeune, ajoute M. Poulin, un «élément clé» qui faisait aussi partie des recommandations de la commission parlementaire, rappelle-t-il.

NOMBRE DE SERVICES PHARMACEUTIQUES ASSOCIÉS AUX PSYCHOSTIMULANTS
Pour les jeunes de 11 à 15 ans au Québec

2019: 207 910
2020: 191 976
2021: 202 920
2022: 208 024
Source: données de la RAMQ obtenues par Joël Monzée

Commentaires

S’est penchée sur le sujet il y a plus de trois ans

S’est penchée sur le sujet il y a plus de trois ans

Il n'a fallu que 2 mois pour recriminaliser les adultes légaux pour le cannabis légal au Québec.
Avec la participation des associations de médecins/psychiatres du Québec achetables
pro-prescription$ de médocs à pochetée et répétition, même prouvés inefficaces, pendant des années et pots-de-vin.

Le Collège des médecins et l’Ordre des psychologues se sont associés à cette démarche.

Association de crisse d'achetable$ qui ne se sont fiés qu'à des sondages négatifs et peu fiables comme eux !
Qui ont réussi à berner terroriser les peureux.

Pour imposer avec les caq la mise en contact des adultes légaux de 18-21 ans, depuis 2018,
avec les organisations criminelles aux nombreux médoc$ dangereux, addictifs, mortels comme le fentanyl.
Mise en contact pire que le cannabis illégal et qui n'a rien à voir avec la réduction des méfaits !

Se pencher sur un sujet pendant 3 ans n'a rien changé et ne change rien aujourd'hui
pour "Soulager Les Souffrances" des humains !

Automédication:
Alcool, légal aux enfants de 6-12 ans et moins, un dépresseur psychoactif
à dépendance physique et psychique très forte comme l'héroïne
un fléau mondial mortel acceptable/évitable banalisé déifié publicisé,
et TDAH ne font pas forcément bon ménage, mais vont quand même souvent de paire.

Idem pour le cannabis non mortel aux multiples bienfaits et usages millénaires.

La différence entre les avertissement lors de la grossesse :

Ritalin : ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse !

« À moins que les bienfaits priment les risques !? »
Ce que les cannaphobes et pseudos experts et en sondages
ne disent pas à propos du cannabis ?

Quels sont les signes d'un TDAH ?
Les enfants ayant un TDAH présentent des difficultés de concentration, une impulsivité et une agitation pendant au moins 6 mois. Ces symptômes ont une répercussion importante sur la vie quotidienne, en particulier s'ils sont associés à d'autres troubles (conduite d'opposition, anxiété, dyslexie, etc.) 29 mars 2024

Comment se comporte un TDAH adulte ?
TDAH chez l'adulte : 8 symptômes pour identifier ce trouble ...
Impulsivité : un adulte atteint du TDAH a également un comportement impulsif. En fait, dans certains cas, ils peuvent faire ou dire des choses sans penser aux conséquences. Faible estime de soi : l'un des symptômes les plus courants du TDAH chez les adultes est une faible estime de soi.

Comportements d'impulsivité
Avoir habituellement du mal à attendre son tour;
laisser échapper les réponses avant même qu'on ait fini de poser la question;
interrompre les autres ou ou empiéter souvent sur leurs conversations ou jeux.

Ce que font les politiciens en chambre des communes et des communs !;O)

Est-ce que le TDAH se soigne ?

Le TDAH se guérit-il ? NON !
Il n'existe pas de traitement curatif,
mais des médicaments peuvent contribuer à réduire les symptômes de TDAH.

Enfants : étant donné que ni son innocuité ni son efficacité n'a été établie,
les enfants de moins de 6 ans ne devraient pas utiliser ce médicament.

Par essais et erreurs même si la posologie est connu !
Acceptable pour les médoc$ de pharmaceutiques dangereux, addictifs et mortels mais pas pour le cannabis.

Le médecin de votre enfant essaiera diverses doses (quantités)
pour que votre enfant s'améliore le plus possible en souffrant du moins d'effets secondaires possible.

Effets secondaires possible indésirables et dangereux du Ritalin

Effets fréquents du médicament et non du TDAH !

Les effets secondaires les plus fréquents du méthylphénidate sont:
insomnie, irritabilité, douleurs abdominales, diminution de l'appétit et perte de poids,
augmentation du rythme cardiaque et de la tension artérielle,
« des pensées relatives à l'automutilation ou au suicide ».

Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants.

Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils
sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :
« une enflure mammaire (chez les hommes) »
Donc c'est le Ritalin qui fait pousser les seins des hommes et non le cannabis !;O)))

Répétez après moi : les Joints font des Seins
Doobies make Boobies !
La police régionale de York en Ontario s’est excusée après avoir diffusé de fausses informations sur le cannabis auprès d’élèves du secondaire, notamment en suggérant que la marijuana favorisait la croissance mammaire chez les hommes de 14 ans et ils prétendaient avoir des preuves !;O)))))
CC en français.
https://youtu.be/5hBN3RQatY0

de l'agitation, un état de nervosité ou de l'anxiété;
un assoupissement;
un bégaiement;
des brûlures d'estomac;
une constipation;
une diarrhée;
une douleur gastrique;
des douleurs articulaires;
des douleurs musculaires ou des crampes;
« une enflure mammaire (chez les hommes) »;
de l'énurésie nocturne;
une éruption cutanée ou une démangeaison (légère);
des étourdissements;
de la fatigue;
des grincements de dents;
des maux de tête;
une modification des capacités sexuelles ou de l'intérêt dans les activités sexuelles;
de la nausée;
une perte d'appétit;
une perte de cheveux;
une perte de poids;
une sécheresse de la bouche;
une sudation accrue;
des symptômes semblables à ceux du rhume (par ex. des écoulements nasaux, des maux de gorge, une congestion nasale);
des plaques rouges sur la peau;
une toux;
des tremblements;
des troubles du sommeil;
des vomissements.

La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent,
mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes
si vous ne recevez pas des soins médicaux.

Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :

des battements cardiaques rapides;
un comportement psychotique (par ex. de la paranoïa, une sensation d'exaltation inhabituelle ou inappropriée);
un ralentissement de la croissance;
des symptômes attribuables au syndrome de Raynaud (par ex. de la décoloration, de la froideur et des engourdissements des doigts ou des orteils);
des anomalies du champ visuel;
une douleur thoracique;
une éruption cutanée prurigineuse, de l'urticaire;
des modifications de l'humeur;
des mouvements musculaires brefs et saccadés ou des tics;
des mouvements non contrôlés (secousses, mouvements brefs et saccadés);
des palpitations (sensation que votre cœur bat rapidement ou irrégulièrement);
des pensées ou des comportements anormaux (de l'agressivité, de l'hostilité);
une pression artérielle élevée;
une peau tachetée de minuscules points rouges;
des signes attribuables à de l'anémie (faible numération de globules rouges; par ex. des étourdissements, de la pâleur, de la fatigue ou de la faiblesse inhabituelle, de l'essoufflement);
des signes attribuables à des lésions musculaires (par ex. de la douleur ou de la sensibilité musculaire inexpliquée ou de la faiblesse ou l'apparence brunâtre ou décolorée de l'urine);
des signes d'infection (symptômes pouvant comprendre une fièvre ou des frissons, une diarrhée grave, un essoufflement, des étourdissements prolongés, un mal de tête, une raideur du cou, une perte de poids ou un abattement);
des signes d'un désordre de la coagulation (par ex. un saignement du nez inaccoutumé, des ecchymoses, du sang dans l'urine, une toux avec expectoration sanglante, un saignement des gencives, des coupures qui n'arrêtent pas de saigner);
des symptômes de dépression (par ex. un désintérêt envers vos activités habituelles, de la tristesse, des pensées suicidaires);
des symptômes d'atteinte hépatique (par ex. le jaunissement du blanc des yeux ou de la peau, une douleur abdominale, une perte de l'appétit, des selles claires, une urine foncée);
des tics ou des symptômes du syndrome de Gilles de La Tourette (des mouvements subits et involontaires du corps ou une verbalisation soudaine et non contrôlée).

Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux
s'il se produit une réponse comme :

une érection inappropriée ou prolongée (durant plus de 4 heures);
des convulsions (crises épileptiques);
« des pensées relatives à l'automutilation ou au suicide »;
des signes de crise cardiaque (par ex. une douleur thoracique subite, ou de la douleur irradiant dans dos, le bas du bras, la mâchoire; une sensation de plénitude à la poitrine; des nausées; des vomissements; de la sudation; de l'anxiété);
des hallucinations (par ex. l'illusion d'entendre, de voir ou de sentir quelque chose qui n'existe pas réellement);
des signes d'une grave réaction allergique (une difficulté respiratoire, de l'urticaire, une boursouflure du visage, une enflure des lèvres, des yeux, de la bouche ou de la gorge);
des signes attribuables au syndrome malin des neuroleptiques (par ex. de la confusion, une vigilance réduite, une forte fièvre ou une raideur musculaire);
des signes d'une grave réaction cutanée (comme des cloques, une desquamation, une éruption cutanée recouvrant une grande région du corps, une éruption cutanée qui s'étend rapidement ou une éruption cutanée accompagnée d'une fièvre ou d'une gêne).
des signes d'un accident vasculaire cérébral (par ex. des maux de tête soudains ou intenses; une perte de coordination soudaine; des anomalies du champ visuel; un trouble de l'élocution soudain; ou l'apparition inexpliquée de faiblesse, d'engourdissements ou de douleur dans un bras ou une jambe).

Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés.
Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme
qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.

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