Une forte consommation de marijuana pourrait alimenter les troubles anxieux, selon de nouvelles recherches.

Une utilisation continue plus qu’occasionnelle nuirait probablement aux résultats thérapeutiques, et l’arrêt ou la réduction marquée de l’utilisation à une fois par semaine les améliorerait probablement.

Une forte consommation de marijuana pourrait alimenter les troubles anxieux, selon de nouvelles recherches. C’est ce groupe d’âge qui est le plus à risque
PARERIN PRATER
5 février 2024 à 18 h 30 HNE

Les scientifiques ne savent pas si la consommation de cannabis entraîne de l’anxiété, ou si les symptômes d’anxiété chez de nombreux consommateurs de cannabis sont préexistants mais sous-diagnostiqués, ce qui incite les utilisateurs à tenter de s’automédicamenter.
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Près d’un tiers des personnes qui se sont rendues aux urgences pour un problème lié au cannabis ont développé un nouveau trouble anxieux dans les trois ans, selon une étude publiée lundi.

L’étude, publiée aujourd’hui dans la revue en libre accès eClinical Medicine de The Lancet, est considérée comme l’examen le plus complet de la relation entre la consommation de cannabis et l’anxiété à ce jour.

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Des chercheurs canadiens ont examiné les dossiers médicaux de plus de 12 millions de personnes vivant en Ontario entre 2008 et 2019 qui n’avaient aucun dossier de trouble anxieux ou qui n’avaient reçu aucun traitement pour un trouble anxieux. Ceux qui ont eu une visite aux urgences pour consommation de cannabis au cours de cette période étaient plus de trois fois plus susceptibles d’être diagnostiqués avec un nouveau trouble anxieux – lors d’une visite ambulatoire, d’une salle d’urgence ou d’un hôpital – dans les trois ans, selon l’étude. Ils étaient également neuf fois plus susceptibles d’avoir besoin d’une autre visite de soins de santé – une visite ambulatoire ou à l’urgence, ou une hospitalisation – pour un trouble anxieux plus tard.

Les jeunes consommateurs de cannabis – âgés de 10 à 24 ans et les hommes, en particulier – étaient particulièrement à risque, ont noté les chercheurs.

Le cannabis aide-t-il ou nuit-il à l’anxiété ? Les avis des experts sont mitigés

Les scientifiques ne savent pas si la consommation de cannabis entraîne de l’anxiété, ou si les symptômes d’anxiété chez de nombreux consommateurs de cannabis sont préexistants mais sous-diagnostiqués, ce qui incite les utilisateurs à tenter de s’automédicamenter.

Quoi qu’il en soit, les auteurs de l’étude ont mis en garde contre l’utilisation du cannabis pour traiter l’anxiété. Il y a un manque de preuves de son efficacité, ont-ils écrit. De plus, son utilisation peut retarder le début de traitements fondés sur des données probantes, comme des médicaments sur ordonnance et/ou une thérapie, ou aggraver leurs symptômes.

Une étude de 2020 publiée dans le Journal of Translational Medicine a noté que le THC, le principal ingrédient psychoactif du cannabis, augmentait l’anxiété, tandis que le CBD, un dérivé du cannabis qui n’est pas psychoactif, la réduisait.

Une étude d’avril 2023 publiée dans Cureus a documenté une augmentation des visites aux urgences pour les effets psychiatriques du cannabis après la légalisation de la drogue par le Michigan en 2018. Près de 20 % des visites aux urgences sur une période de deux ans dans un hôpital anonyme de l’État ont abouti à un diagnostic d’anxiété induite par le cannabis, ont constaté les chercheurs.

Dans une note publiée en 2018 dans le New England Journal of Medicine Journal Journal Watch, le Dr Peter Roy-Byrne, rédacteur en chef de la publication en psychiatrie, a qualifié la consommation de cannabis de stratégie de « pansement » pour les personnes présentant des symptômes de troubles de l’humeur et d’anxiété qui peuvent temporairement améliorer leur bien-être, mais aggraver les résultats à long terme.

« Absolument aucune étude ne suggère que la consommation de cannabis est une stratégie thérapeutique viable pour l’anxiété et la dépression », a-t-il écrit. " ... Une utilisation continue plus qu’occasionnelle nuirait probablement aux résultats thérapeutiques, et l’arrêt ou la réduction marquée de l’utilisation à une fois par semaine les améliorerait probablement.

Commentaires

Une forte consommation pourrait

Une forte consommation pourrait

Les jeunes consommateurs de cannabis – âgés de 10 à 24 ans et les hommes, en particulier – étaient particulièrement à risque, ont noté les chercheurs.

Les ou Des jeunes consommateurs de cannabis – âgés de 10 à 24 ans ?

Peu importe le taux de THC ?

Thérapeutiques ou récréatif ce sont les mêmes produits !
La différence c'est que les produits des non adultes ne sont probablement pas toujours
non contaminés ni réglementés, tout en étant renseignés sur leur puissance.

Même avec des produits illégaux depuis 100 ans supposément/probablement contaminés et non réglementés,
sans être renseignés sur leur puissance il n'y a eu aucune mort et toujours aucune morte directe en 2024 !

Donc les consommateurs de cannabis de 10 à 18-19 ou 21 ans
seraient "probablement" moins à risque si ils n'utilisaient le cannabis et concentrés qu'une fois par semaine ?
Une fois par semaine à 10 ans même si leur cerveau ne sera complété qu'à 23-25 ans !;O)

Ils n’ont pas fourni des cannabis aux jeunes consommateurs de cannabis – âgés de 10 à 24 ans
pour confirmer que les 10 à 24 ans étaient particulièrement, probablement, à risque, noté par les "chercheurs".

Une utilisation continue plus qu’occasionnelle nuirait probablement aux résultats thérapeutiques, et l’arrêt ou la réduction marquée de l’utilisation à une fois par semaine les améliorerait probablement.

Pourquoi nuirait “probablement” et améliorerait “probablement” ?

“Probablement” n’est pas une conclusion scientifique acceptable !
Sauf par les caq et les associations de médecins/psychiatres achetable$ du Québec

En quoi l’arrêt ou la réduction marquée de l’utilisation à une fois par semaine.
Améliorerait la santé des consommateurs de thérapeutique THC et CBD ?

Une utilisation continue nuirait “probablement” aux résultats thérapeutiques ?

Utilisation continue !

Rappelons que :
- Le cannabis thérapeutiques est légal depuis 23 ans au Canada, en Californie et au Colorado

- Que des patients en ont besoin et en consomment chaque et plusieurs fois par jour.

Patients de moins de 10 ans et de plus de 24 ans.
Des pédiatres prescrivent des concentrés de THC et CBD prouvés efficaces
à des enfants épileptiques mais seulement après l’acharnement pharmaceutique systématique
dû aux ordres des ordres d’essayer toutes les thérapie$/médoc$ dangereux,
addictifs à dose mortelle pendant des années même si prouvées inefficaces
et jusqu'à 20 comprimés par jour prescrit$ à des enfants de 3 mois.

- Que la moyenne des prescriptions légales de thérapeutique sont de 2 grammes par jour

Alors que le récréatif permet jusqu'à 30 grammes par jour sans prescription
ni avoir les inconvénients du thérapeutique, chercher, trouver un médecin expert en cannabis
qui ne viole pas son serment "De Tout Faire Pour Soulager Les Souffrances !"

En tout la “consommation excessive” est un danger !
Idem pour le tabac, l’alcool, les médicaments, le sucre, le sel, le sexe, la religion, même pour l’eau !

Ce sont les “consommateurs excessifs” et non les “consommateurs occasionnels” qui sont à risque.
Ainsi que les personnes vulnérables à la dépendance/addiction avec ou sans substance !

Ce que nous savons depuis plus de 22 ans au Canada * !
Bien avant la légalisation du thérapeutique il y a 23 ans et le récréatif depuis 5 ans.

https://blocpot.qc.ca/fr/forum/5683
Le seul préjudice que cette substance peut causer a été constaté chez les
"utilisateurs chroniques", et non "les utilisateurs occasionnels".

Or, les “utilisateurs chroniques” représentent moins de 1 % de tous les consommateurs de marijuana.

Nous criminalisons donc 99 % des utilisateurs de la marijuana
qui ne souffrent d'aucun effet nocif de cette drogue.

Risques non mortels pour le cannabis et concentrés !
En 23 ans de cannabis thérapeutiques légaux pour les adultes de 18-19 ans et aux enfants, au Canada.

Il y a une différence entre
des visites aux urgences et chez le vétérinaire pour des “effets psychoactifs temporaires indésirables”
comme la panique pour une minorité de cannavierges, néo-consommateurs et :
une augmentation des visites aux urgences pour les effets “psychiatriques” du cannabis.

Les recherches scientifiques “sur des humains” double aveugle ont prouvé que :
des taux égaux en THC et CBD évitaient les effets de panique
chez les cannavierges, néo-consommateurs et ceux qui ont déjà eu
une mauvaise expérience temporaire.

Causant des visites inutiles aux urgences

De nombreux médicaments, issus de classes thérapeutiques très diverses,
peuvent être à l'origine d'effets secondaires d'allure psychiatrique.

Bien sûr la reconnaissance de tels effets est fondamentale en termes thérapeutiques et pronostiques.
Le problème de l'imputabilité lorsque le médicament incriminé est lui-même psychotrope
pose des questions particulièrement complexes...

Le syndrome le plus souvent cité est celui de la confusion,
mais il faut souligner que le recueil sémiologique est souvent imprécis.

* M. Alan Young, professeur agrégé, Osgoode Hall Law School:
Je travaille sur la question de la légalisation de la marijuana depuis une dizaine d'années. J'ai représenté une centaine de personnes qui ont eu des démêlés avec la justice, et j'ai joué un rôle capital dans le mouvement pour la légalisation de la marijuana pour des fins médicinales.

Témoignage lors du :
Comité spécial du Sénat sur les drogues illicites (Canada, 2002)
https://blocpot.qc.ca/fr/comite-special-du-senat-sur-les-drogues-illicit...

C'était avant "La Légalisation Harmonisation Canadienne/Fédérale Efficace" du récréatif
avant la Criminalisation et Mise en Contact caquiste avec les organisations criminelles de 2018.

https://blocpot.qc.ca/fr/forum/5683
J'ai écouté les propos du chef Fantino, et je trouve que ce qu'il a dit n'a tout simplement aucun bon sens.

La véritable question - et c'est là que j'espère que vous ne trouverez pas mes propos irrévérencieux -, c'est pourquoi sommes-nous ici aujourd'hui? Je trouve cela quelque peu mystérieux. Il y a eu tellement de commissions et de comités d'enquête qui se sont penchés sur cette question, et « depuis 1892 », soit depuis la Commission du chanvre du Canada, pratiquement toutes les commissions mises sur pied sont arrivées à la même conclusion: s'agissant de la marijuana, c'est une tempête dans un verre d'eau. Ce n'est pas un sujet qui mérite d'occuper l'esprit des autorités judiciaires.

Au Canada, nous avons consacré des années et des millions de dollars à la commission Le Dain - dont les travaux sont toujours considérés comme étant les plus exhaustifs du genre -, et pourtant, le rapport de cette commission a été relégué aux oubliettes dans les bibliothèques où seuls des universitaires comme moi peuvent le lire et le recycler.

Quand le Parlement sera-t-il prêt? Quand le Parlement donnera-t-il suite au rapport de la commission Le Dain?

À mon avis, si votre groupe respectable recommande la décriminalisation de certaines drogues, ne vous contentez pas de rédiger un rapport, puis de le reléguer aux oubliettes. Faites preuve d'une certaine ténacité assurez-vous que le Parlement ne s'en sorte pas en louvoyant, comme il l'a déjà fait à trois reprises au cours des 30 dernières années.

Sénateurs, puisque vous menez ces audiences pour écouter tous ceux qui ont quelque chose à dire, je vous demanderais d'appuyer les efforts que je déploie, comme des millions de Canadiens, pour mettre un terme à cette guerre qui ruine de jeunes vies. C'est une moquerie et une véritable honte nationale.

Malheureusement le groupe "respectable" s'est contenté de rédiger un rapport qui ensuite a été relégué aux oubliettes en louvoyant, comme il l'a déjà fait à trois reprises au cours des 30 dernières années.

Nous sommes en 2024 alors faut ajouter 22 ans aux 30 dernières années donc il y a 52 ans !

Je trouve honteux que des gens qui ont déjà fumé au cours de leur vie et qui occupent maintenant des charges publiques puissent rester assis les bras croisés. Ils ne font absolument rien pour changer une loi qui pourrait faire d'eux des criminels en raison de leurs erreurs passées ou des choix qu'ils ont fait autrefois.

« Celui qui ne connaît pas son histoire est condamné à la revivre ». Karl Marx

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