Beurre d'arachides à 12$: ça coûte une fortune de faire l'épicerie quand tu habites dans le Grand Nord Québécois

Le prix des aliments est exacerbé à Puvirnituq au Nunavik à cause du transport

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Beurre d'arachides à 12$: ça coûte une fortune de faire l'épicerie quand tu habites dans le Grand Nord Québécois

Le prix des aliments est exacerbé à Puvirnituq au Nunavik à cause du transport

Prix aliments Grand Nord
PHOTO FOURNIE PAR NICOLE LUSSIER
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MARIANNE LANGLOIS
Lundi, 13 novembre 2023 00:00

MISE À JOUR Lundi, 13 novembre 2023 00:00

Le prix des aliments du Grand Nord québécois est si faramineux qu’une travailleuse de la Montérégie emporte avec elle des provisions de nourriture pour des semaines, question d’éviter d’aller à l’épicerie.

«La dernière fois que je suis revenue [à Montréal] j’ai fait une immense provision d’ananas parce que j’étais vraiment traumatisée des ananas à 12 $», mentionne en riant Nicole Lussier qui travaille à Puvirnituq au Nunavik depuis le 24 juillet dernier.

L'agente de relation humaine pour la DPJ emporte avec elle entre 75 et 90 kilos d’aliments lorsqu’elle part pour la baie d’Hudson.

Ses précieuses victuailles doivent être emballées, congelées et bien préservées afin de durer jusqu’à la fin de sa période de travail qui dure 9 semaines.

Prix aliments Grand Nord
Nicole Lussier sur une plage de Puvirnituq, au Nunavik, dans la baie d’Hudson. Originaire de la Montérégie, elle préfère apporter de la nourriture pour éviter une facture d’épicerie particulièrement salée. PHOTO FOURNIE PAR NICOLE LUSSIER

«Je pense que je suis une extrême, j’apporte tout avec moi à l’exception du yogourt, des œufs et du lait, parce que ça ne se congèle pas [...] j’ai plusieurs collègues qui ont l’habitude d’apporter avec eux de la viande sous vide», souligne-t-elle.

Des cubes de purée de bananes aux galettes de bœuf en passant par le riz à sushis et le café en grains, chaque aliment apporté lui permet d’éviter de subir les prix faramineux de la seule épicerie de la municipalité.

Prix aliments Grand Nord
PHOTO FOURNIE PAR NICOLE LUSSIER

«J’ai une collègue qui avait une rage de nachos [chips avec salsa et fromage] il y a quelques jours, eh bien ça lui a coûté 50$ pour acheter tous les ingrédients sur place», raconte-t-elle.

Sur les tablettes des épiceries dans les territoires éloignés, les consommateurs doivent régulièrement débourser le double des prix, souvent plus, pour un item aussi banal qu’un sac de chips.

Pour certains produits, comme les bouteilles d’eau, le prix peut être 10 fois plus élevé que ce qu’on paie à Montréal. À titre indicatif, une bouteille d’eau de 1,5 litre de marque Aquafina se vend 12,49$, alors qu'elle est vendue pour 2,49$ dans la métropole. Les problèmes d’acheminement de l’eau potable étant monnaie courante, la communauté de Puvirnituq n’a souvent pas d’autre choix que de se rabattre sur cet or bleu vendu en épicerie.

Prix aliments Grand Nord
PHOTO FOURNIE PAR NICOLE LUSSIER

«Parfois on peut manquer d’eau deux jours, d’autres fois deux semaines. C’est arrivé pendant que je n’y étais pas! Il n'y a pas eu d'eau pendant deux semaines. Quand je suis revenue sur place, tout le monde était malade», déplore-t-elle.

Dans cette région située en plein désert alimentaire, les prix des aliments à l’épicerie ont augmenté avec l’inflation et tendent à être encore plus dispendieux pendant l’hiver. Le transport des aliments demeure le nerf de la guerre et, sans autonomie alimentaire, les habitants des territoires éloignés dépendent presque entièrement des distributeurs.

Prix aliments Grand Nord
Les prix atteignent facilement le double de ceux qu'on retrouve ici. PHOTO FOURNIE PAR NICOLE LUSSIER

«C’est vraiment une question de distribution, il y a certains programmes qui existent comme Nutrition North qui subventionne les distributeurs afin de permettre aux prix de diminuer dans le Nord, mais c’est un programme qui n’a jamais vraiment fonctionné», explique Sylvain Charlebois, professeur agroalimentaire à l’Université Dalhousie.

Si la chasse et la pêche permettent aux habitants, dont plusieurs sont issus de la communauté Inuk, de combler leur apport en protéines, les prix d’autres aliments essentiels comme les fruits et les légumes sont exorbitants.

Des prix durs à avaler
Dans les épiceries du Grand Nord, les prix des aliments de base comme des légumes, des fruits ou de la farine coûtent jusqu’à 10 fois plus cher qu’ici.

Pas évident de manger de façon équilibrée à moindre coup dans le Grand Nord. Actuellement, le guide alimentaire canadien recommande que la moitié de l’assiettée soit composée de légumes ou de fruits, mais à l’épicerie de Puvirnituq un simple paquet de 4 poivrons se détaille à 12,50$ alors qu'ici pour la même quantité on débourse entre 4,99$ et 6,99$.

«Les légumes coûtent cher et ils ne sont pas toujours beaux, le brocoli est souvent brun», commente Nicole Lussier, qui vit dans la municipalité d’environ 1779 habitants depuis bientôt 4 mois.

D’autres ingrédients de base comme la farine et le sucre sont également très dispendieux. Pour un sac de 10kg de farine, il faut payer 27,99$, alors qu’un paquet de 2kg de sucre blanc se détaille à 20,59$. Les prix des produits laitiers se rapprochent de ceux qu’on retrouve dans les épiceries en Montérégie, le pot de yogourt de 1,5kg est affiché à 13$ et la boite de 2 litres de lait se détaille à 6,50$.

QUELQUES COMPARATIFS
Prix réguliers à l'épicerie locale de Puvirnituq :

Sac de patates Russet (5lb): 6$
Fromage à la crème Philadelphia (250g): 9$
Une grappe de 5 tomates: 7,43$
Un pot de beurre d'arachides Kraft (500g): entre 12$ et 15$
Une livre de beurre salé Lactancia (545g): 12$
Une bouteille de boisson gazeuse 7up (2 litres): 32,79$
Sandwichs à la crème glacée Chapman's (paquet de 12): 23,79$
Un pot de trempette pour chips Ruffles (425g): 12,39$
Un sac de chips Ruffles (612g): 8,79$
Prix réguliers à Montréal (site web de Metro épicier) :

Sac de patates Russet (5lb): 4,99$
Fromage à la crème Philadelphia (250g): 6,49$
Une grappe de 5 tomates: 6,59$
Un pot de beurre d'arachides Kraft (500g): 5,49$
Une livre de beurre salé Lactancia (545g): 8,19$
Une bouteille de boisson gazeuse 7up (2 litres): 3,49$
Sandwichs à la crème glacée Chapman's (Paquet de 12): 8,49$
Un pot de trempette Ruflles pour chips (425g): 5,79$
Un sac de chips Ruffles (612g): 4,99$

Commentaires

Rappelons que l’alcool est un aliment

Rappelons que l’alcool est un aliment

L'alcool est considéré à la fois comme un nutriment (élément nutritionnel)
« puisque l'on est équipé pour le métaboliser » et comme un aliment car il apporte des calories.

Mais l'alcool n'est pas pour autant nécessaire à l'organisme
et la consommation même sans abus peut être très dangereuse
pour la Santé publique, physique, mentale, économique:
qui au Québec nous coute 3 MILLIARD$ de méfaits annuels !

Comment le corps métabolise-t-il le THC ?
Le THC et le CBD subissent deux phases de métabolisme dans le foie. La phase I est réalisée par le système du cytochrome P450. La phase II est la glucuronidation des métabolites de phase I, facilitant l’excrétion fécale et urinaire par les reins.

Le cannabis aux multiples bienfaits et usages est-il légal au Nunavut ?
Usage adulte. L’âge minimum légal pour acheter ou posséder du cannabis au Nunavut est de 19 ans, soit le même âge pour l’alcool, et d’un (1) an de plus que l’âge minimum pour acheter du tabac. La province autorise la possession par les adultes d’un maximum de 30 grammes, ou 1,06 once, de cannabis dans la plupart des lieux publics.
Juil 19, 2021

- 19 ans, soit le même âge pour l’alcool un dépresseur psychoactif cancérigène , addictif, mortel.
Fléau mondial, #1 pour le nombre de drogués à dépendance physique et psychique TRÈS FORTE comme l'héroïne !
Légal par acceptabilité sociale/culturelle cancérigène mortelle, et peur de perdre une élection.

- Et d’un (1) an de plus que l’âge minimum pour acheter du tabac cancérigène addictif mortel
#1 pour le nombre de cancers et morts journalières !

Tabac qui rend malade et tue légalement 13,000 Québécois annuellement et 3,8 MILLIARD$ en méfaits par année.

Qui même si prouvé scientifiquement comme étant mortel cancérigène et nous doivent 14-15 MILLIARD$.

Legault l'économiste autoproclamé dealmaker
monsieur "Santé Économique (des industries meurtrières polluantes) avant la Santé Publique"
n'exige pas d'augmentation de l'âge légal de 18 à 21 ans, malgré les cancers,13,000 morts annuelles
et laisse ces dealmakers continuer de faire des profits, causer des cancers et des morts.

Même si ils créent beaucoup moins d'emplois à 100,000 $ par année que le nombre de cancers/morts !

6,8 MILLIARD$ en méfaits évitable/acceptable pour le tabac et l'alcool !
20 MILLION$ trimestre non taxés aux organisations criminelles !

MILLIARD$ qui pourraient être utilisés:
pour la Santé, le logement, les Banques Alimentaires, l'éducation/les écoles/les repas aux enfants,
l'alcoolisme la toxicomanie, payer convenablement les employés de l'état en grève, etc. !

Vous avez voté et revoté pour ça !

Au Nunavik *

Régimes de restriction des boissons alcoolisées du Nunavut

La Loi sur les boissons alcoolisées offre aux Nunavummiut une structure de restriction divisée en quatre régimes, allant d’un accès commun aux boissons alcoolisées jusqu’à la prohibition. Chaque communauté choisit son propre régime par référendum. Ces régimes, tels que décrits au paragraphe 48(2) de la Loi, sont :

un régime non restrictif, dans lequel la collectivité n’est soumise qu’aux lois de portée générale du Nunavut en matière de boissons alcoolisées;

un régime de quantité limitée qui, en plus de l’application des lois de portée générale en matière de boissons alcoolisées, limite la quantité de boissons alcoolisées qu’une personne peut acheter;

Effet de pervers:
Continuer d’enrichir le marché illicite
La police affirme que des bouteilles achetées entre 15 $ et 25 $ à Montréal
pourraient rapporter près de 200 $ en revente illégale dans le nord du Québec.

Canada : La prohibition de l’alcool n’est pas la solution au Nunavik, selon le chef de la police
« On peut saisir autant d’alcool qu’on veut, il y en aura toujours », a dit M. Morin.
« Cela ne va pas disparaître, nous devons donc trouver le bon équilibre. »
13 septembre 2023

Rappelons que:
La seule raison pour laquelle les drogues (même légales) financent les organisations criminelles
et grands mouvements terroristes du monde, c'est la prohibition !

Qu'est-ce que le gouvernement ne comprend pas au sujet de cette vérité économique toute simple?
M. Eugene Oscapella (directeur, Fondation canadienne pour une politique sur les drogues)
Témoignage: Comité spécial du Sénat sur les drogues illicites (Canada, 2002)
Il y a 21 ans !

« Vente au détail de boissons alcoolisées sur le territoire »

Les pratiques non conventionnelles, dans le contexte canadien, de la vente au détail des boissons alcoolisées au Nunavut sont dues à la combinaison des réalités législatives et des défis qu’imposent la géographie et les infrastructures du territoire. Servir d’un très petit marché étalé sur région couvrant un cinquième du territoire canadien, reliée uniquement par voie aérienne et, pour une période limitée, par voie maritime représente le plus grand obstacle à la vente au détail des boissons alcoolisées au Nunavut.

De toutes les caractéristiques qui rendent le système de distribution des boissons alcoolisées du Nunavut distinct des systèmes des autres juridictions du Canada, la plus importante est sa structure centralisée.

La Société n’exploite aucun magasin d’alcool et toute commande de boissons alcoolisées est traitée par le bureau principal de la Société à Rankin Inlet avant d’être expédiée de l’un des deux entrepôts de la Société par avion.

Pour des raisons administratives, la Division des achats tend à acheter tous les produits directement des brasseries et distilleries, lorsque possible. D’autres produits, dont le volume de commande est petit, « sont achetés à la Société des alcools du Québec (SAQ) ou à la Régie des alcools de l’Ontario (LCBO) ». La Société se sert d’un tarif uniforme de majoration du prix par litre des produits alcoolisés. Des frais d’administration de 0,27 $ par litre s’appliquent également. Les majorations du prix par litre en cours sont:

Spiritueux $25.84
Vin $7.69
Panachés $3.00
Bière $1.91

Vous pouvez maintenant acheter une caisse de bière à Kuujjuaq,
mais le prix vous donnera la gueule de bois
60 $ pour un paquet de 12 ! Oh, et au fait, un par client et par jour.

Au prix initial du produit s’ajoutent des frais additionnels de 10 $ (plus TPS) par commande pour la manutention et de camionnage local, et une consigne pour le retour de bouteilles. La cargaison est ensuite expédiée au client, qui absorbe les coûts de transport aérien et devient responsable de l’arrivage du colis. Les coûts de transport varient selon la distance, la collectivité et le transporteur utilisé.

« Au Québec la SAQ vend l'alcool partout au Québec et au même prix ».
La SAQ assure la disponibilité des produits partout au Québec et au même prix.
Même là où les prix de la nourriture les aliments sont plus cher dû à l'éloignement !

Gilles Duceppe qui a remplacé Jean-François Lisée aux Mordus de politique
faisait justement remarqué que les endroits les plus éloignés
payaient plus cher pour le nourriture et autres produits supposément dû à la distance.

Alors que les prix et la disponibilité de la drogue, l’alcool cancérigène mortelle
protégé, incité (fidélisation/rabais/dégustation/livraison) légale aux enfants de 6-12 ans et moins,
à dépendance physique et psychique TRÈS FORTE comme l’héroïne
vendu par la SAQ « sont au même prix partout au Québec » !

* Nunavummiut
https://gov.nu.ca/fr/finance/information/vente-au-detail-de-boissons-alc...

Pour des raisons administratives, la Division des achats tend à acheter tous les produits directement des brasseries et distilleries, lorsque possible. D’autres produits, dont le volume de commande est petit, sont achetés à la Société des alcools du Québec (SAQ) ou à la Régie des alcools de l’Ontario (LCBO). La Société se sert d’un tarif uniforme de majoration du prix par litre des produits alcoolisés. Des frais d’administration de 0,27 $ par litre s’appliquent également. Les majorations du prix par litre en cours sont:

LE TERRITOIRE
Vente au détail de boissons alcoolisées sur le territoire

Les pratiques non conventionnelles, dans le contexte canadien, de la vente au détail des boissons alcoolisées au Nunavut sont dues à la combinaison des réalités législatives et des défis qu’imposent la géographie et les infrastructures du territoire. Servir d’un très petit marché étalé sur région couvrant un cinquième du territoire canadien, reliée uniquement par voie aérienne et, pour une période limitée, par voie maritime représente le plus grand obstacle à la vente au détail des boissons alcoolisées au Nunavut.

De toutes les caractéristiques qui rendent le système de distribution des boissons alcoolisées du Nunavut distinct des systèmes des autres juridictions du Canada, la plus importante est sa structure centralisée. La Société n’exploite aucun magasin d’alcool et toute commande de boissons alcoolisées est traitée par le bureau principal de la Société à Rankin Inlet avant d’être expédiée de l’un des deux entrepôts de la Société par avion. Les points de vente visés par une licence et les titulaires de permis de circonstance font exception à la règle, puisque le volume considérable de leurs achats exige la cueillette de leur commande à l’entrepôt de la Société le plus près.

Étant donné que le pouvoir d’achat du gouvernement du Nunavut est plus grand que celui de la Société, la Division des achats du ministère des Services communautaires et gouvernementaux se charge de l’achat de toute la réserve des boissons alcoolisées de la Société, pour le compte de cette dernière.

Régimes de restriction des boissons alcoolisées du Nunavut

La Loi sur les boissons alcoolisées offre aux Nunavummiut une structure de restriction divisée en quatre régimes, allant d’un accès commun aux boissons alcoolisées jusqu’à la prohibition. Chaque communauté choisit son propre régime par référendum. Ces régimes, tels que décrits au paragraphe 48(2) de la Loi, sont :

un régime non restrictif, dans lequel la collectivité n’est soumise qu’aux lois de portée générale du Nunavut en matière de boissons alcoolisées;
un régime de quantité limitée qui, en plus de l’application des lois de portée générale en matière de boissons alcoolisées, limite la quantité de boissons alcoolisées qu’une personne peut acheter;

un régime en vertu duquel un comité d’éducation à la consommation d’alcool élu dans la collectivité décide :

qui peut consommer, avoir en sa possession, acheter ou transporter des boissons alcoolisées dans la localité, la municipalité ou la région,

qui peut introduire des boissons alcoolisées dans la localité, la municipalité ou la région sous le régime de la Loi sur les boissons alcoolisées,

quelle quantité de boissons alcoolisées une personne peut avoir en sa possession, acheter, transporter ou introduire dans la localité, la municipalité ou la région,

qui peut demander un permis de vinification dans la localité, la municipalité ou la région ainsi que la quantité de vin que le demandeur peut fabriquer.

Pour des raisons administratives, la Division des achats tend à acheter tous les produits directement des brasseries et distilleries, lorsque possible. D’autres produits, dont le volume de commande est petit, sont achetés à la Société des alcools du Québec (SAQ) ou à la Régie des alcools de l’Ontario (LCBO). La Société se sert d’un tarif uniforme de majoration du prix par litre des produits alcoolisés. Des frais d’administration de 0,27 $ par litre s’appliquent également. Les majorations du prix par litre en cours sont:

Spiritueux $25.84
Vin $7.69
Panachés $3.00
Bière $1.91

Puisque la distribution des commandes d’alcool de la Société dépend du transport aérien, l’achat des boissons alcoolisées pose des problèmes de logistique en plus d’engager des frais supplémentaires pour le transport et le triage qu’on ne rencontre guère dans le reste du Canada.

L’une des difficultés logistiques est le paiement des commandes de boissons alcoolisées par le biais de la Société. En ce moment, les modes de paiement certifiés - incluant les mandats, les transferts monétaires des magasins Northern, les chèques certifiés, la traite bancaire ou les dépôts directs dans le compte bancaire de la Société - sont acceptés.

La Société des alcools du Nunavut accepte également les versements par carte de crédit (Visa et Mastercard), et les résidents d’Iqaluit et de Rankin Inlet peuvent se servir de leur carte de débit. À la réception du paiement, la Société s’assure que la commande est emballée et livrée au transporteur aérien afin d’être acheminée à sa destination finale.

Au prix initial du produit s’ajoutent des frais additionnels de 10 $ (plus TPS) par commande pour la manutention et de camionnage local, et une consigne pour le retour de bouteilles. La cargaison est ensuite expédiée au client, qui absorbe les coûts de transport aérien et devient responsable de l’arrivage du colis. Les coûts de transport varient selon la distance, la collectivité et le transporteur utilisé.

Comme Ottawa est la seule destination quotidiennement desservie par l’une ou l’autre des deux compagnies aériennes se rendant au Nunavut et que les autres communautés ne sont desservies que par deux ou trois vols par semaine, tous les achats de boissons alcoolisées sur le territoire sont sujets à des retards (hormis dans le cas des titulaires de licence et des titulaires de permis de circonstance).

Pour garantir la parité parmi toutes les collectivités, les résidents d’Iqaluit doivent se procurer leurs boissons alcoolisées de l’entrepôt de Rankin Inlet ou à l’extérieur du territoire; de même, les résidents de Rankin Inlet doivent se procurer leurs boissons alcoolisées de l’entrepôt d’Iqaluit ou à l’extérieur du Nunavut. Tout autre résident du Nunavut qui en a le droit peut passer une commande à l’un ou l’autre endroit. Grâce à cette mesure, aucune vente directe d’alcool au public n’est possible au Nunavut, sauf dans les lieux visés par une licence.

Les Nunavummiut peuvent se procurer des boissons alcoolisées avec ou sans permis d’introduction; ils ont ainsi accès à un plus grand éventail de produits et de prix. Ceux qui désirent introduire des boissons alcoolisées dans le territoire doivent se procurer un permis d’introduction à l’un des trois bureaux d’émission de permis, situés à Cambridge Bay, Rankin Inlet ou Iqaluit. Vu les frais supplémentaires de fret aérien, cette option demeure une option viable pour tous les résidents des collectivités sous un régime non restrictif et des collectivités où un comité d’éducation à la consommation d’alcool a été élu.

Il faut un permis d’introduction de boissons alcoolisées pour introduire de l’alcool dans le territoire. Par contre, il est permis d’introduire soi-même une quantité ne dépassant pas 1 140 ml de spiritueux ou de vin, ou 4 260 ml de bière (équivalant à 12 contenants de 355 ml). La structure actuelle des droits pour un permis d’introduction de boissons alcoolisées est la suivante :

Les Nunavummiut désirant se procurer de l’alcool sans permis d’introduction peuvent le faire soit à l’entrepôt d’Iqaluit soit à l’entrepôt de Rankin Inlet, selon leur lieu de résidence.

Aucune boisson alcoolisée ne peut être vendue à un résident d’une collectivité reconnue comme un secteur de prohibition. Les résidents des collectivités sans restriction ne sont pas soumis au processus du comité d’éducation à la consommation d’alcool (CECA) et peuvent passer leur commande directement aux entrepôts de Rankin Inlet ou d’Iqaluit.

Un résident d’une collectivité où un CECA a été élu fait la demande au CECA pour une autorisation d’introduction de boissons alcoolisées dans la collectivité. Le CECA peut imposer des restrictions à l’achat ou encore rejeter la demande. Lorsque le résident a obtenu la permission du CECA de sa collectivité (les comités envoient à la Société une télécopie de la liste des individus ayant reçu leur approbation), il peut passer sa commande.

Un dernier aspect de la vente d’alcool au Nunavut est les efforts fournis par la Société pour encourager le recyclage dans le territoire par des consignes sur les contenants.

La Société impose une consigne sur tous les achats de boissons alcoolisées et accepte les contenants d’alcool vides retournés à n’importe quel centre de recyclage établi. Ces centres n’existent présentement qu’à Iqaluit. La Société demande 0,15$ par cannette, et rembourse 0,10$ par cannette.

Spiritueux $3.75 per litre
Vin $2.00 per litre
Panachés/cidres $0.59 per litre
Bière $0.56 per litre

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