Critique sur le monopole d'État
Critique sur le monopole d'État
L’un des problèmes au sujet du monopole sur la distribution du cannabis par l'État, se sont les contraintes qui rendent difficile l'accès aux tablettes pour les micro-producteurs qui n'arrivent pas à répondre aux standards de la SQDC, comme un certain niveau de productivité pour garnir les tablettes. Ces contraintes poussent les micro-producteurs hors du marché québécois et favorisent la montée d'un oligopole, c'est-à-dire un marché détenu par quelques-uns. Cette pression sur les marchés crée une forme d'aura entourant la substance, maintenant artificiellement le prix élevé. Cette tendance risque de façonner notre identité à travers l'image de marque, réduisant l'amateur de cannabis à simple consommateur, nous éloignant un peu plus des valeurs de proximité et de partage qui nous unis. D'autres points négatifs du monopole adopté au Québec c'est sa capacité à desservir les régions et le coût induit par la structure. Un développement lent qui répond mal aux mouvements du marché.
Pour un Québec florissant
Un Québec en fleurs, ça commence par réduire les normes en matière de sûreté, ainsi réduire le fardeau pesant sur les producteurs et les divers acteurs du milieu. Cela signifie qu’il faut reprendre notre souveraineté en retirant le cannabis du contrôle des substances et du code criminel, agir souverainement sur la santé et l'agriculture.
Ensuite nous devons développer des mécanismes d’adhésion pour permettre aux producteurs illicites de rejoindre le marché licite, sortir le cannabis de la loi sur le tabac et permettre la promotion des fleurs de cannabis et des produits dérivés qui ne sont pas assimilés à la consommation par combustion. Permettre aux producteurs de cannabis et acteurs divers d’accueillir le public dans des lieux aménagés pour découvrir les produits de manière à valoriser la culture locale.
Mettre fin au monopole sur le distribution pour mettre en place un partenariat public/privé sur la distribution afin de mieux desservir les régions et mieux répondre aux capacités des micro-producteurs. Émettre des règles équitables afin d’éviter la concurrence entre la SDQC et les distributeurs privés, comme un seuil sur les prix.
Assurer le financement des acteurs du marché qui peine à trouver du financement privé. Élaborer des subventions à la hauteurs des objectifs à atteindre, réduire les taxes d'accises, créer un programme de valorisation des bienfaits de la substance et des produits dérivés.
C'est ma critique version courte et modérée. Et vous, que proposez vous?
écrivez moi vos suggestions à l’adresse suivante : Bvachon@blocpot.qc.ca
- Benjamin Vachon
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