Aspects récréatifs

Le cannabis et ses préparations deviennent synonymes de fléau au plan mondial dans les années 30. La plante en vient à représenter la quintessence de la « drogue » : son usage fait dès le début du 20e siècle l’objet d’une stigmatisation mise en scène à des fins politico-économiques, dans la mesure où l’opprobre dont elle est chargée demeure sans rapport avec sa toxicité véritable. Les consommateurs de cannabis appartiennent à des groupes culturels souvent mal compris, peu intégrés

Le XIXe siècle voit la description scientifique de l’intoxication par la résine de cannabis dont les manifestations avaient été observées dès l’Antiquité. Il voit parallèlement la confirmation de l’intérêt médical d’une plante qui se trouve largement utilisée à des fins récréatives, n’étant généralement soumise à aucune restriction légale.

Photo prise en 2005 au pavillon Hubert-Aquin de l'UQAM - Hugô St-Onge

Alors qu’après avoir autorisé l’usage thérapeutique de cannabis, le gouvernement canadien étudie la possibilité d’en dépénaliser (sic - #not) la possession simple (moins de 15 g), des groupes de pression, Bloc Pot en tête, s’organisent pour aller plus loin dans le processus. Exemple à Montréal.

Voir, Vol.13 No.45, jeudi 11 novembre 1999, p.14
Chouinard, Tommy

Dans un lieu secret à l'abri des regards indiscrets et des forces policières, des amateurs de chanvre ont été conviés, dimanche dernier, à la Coupe Cannabis Québec. Une foire du pot qui représente une première au pays. Un coup fumant.

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