Les dirigeants autochtones demandent au Canada de modifier la loi sur le cannabis

Les droits distincts et les besoins uniques des Premières Nations ont été ignorés par les gouvernements coloniaux

Les dirigeants autochtones demandent au Canada de modifier la loi sur le cannabis
Par l’équipe MJBizDaily
24 avril 2023- Mis à jour24 avril 2023
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Les dirigeants autochtones demandent au gouvernement fédéral du Canada de modifier la Loi sur le cannabis pour permettre leur participation « complète » à l'industrie après que les Premières Nations ont été largement exclues de la loi de 2018 légalisant la marijuana à l'usage des adultes.

Selon un communiqué publié jeudi, le Conseil de leadership des Premières Nations (FNLC) souhaite que les modifications couvrent les questions suivantes :

Juridiction.
Développement économique.
Imposition.
Le partage des revenus.
Santé et sécurité.

La FNLC a également appelé la province de la Colombie-Britannique à continuer de coordonner et de consulter les Premières Nations afin d'aligner ses lois sur le cannabis avec la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.

Les gouvernements fédéral et provinciaux du Canada n'ont pas réussi à faciliter la participation des Autochtones à l'industrie légale du cannabis, selon les données recueillies par MJBizDaily .

Par exemple, parmi les 755 sociétés de cannabis uniques autorisées par le gouvernement canadien, seulement six étaient situées dans une communauté autochtone à l'automne dernier, soit 0,8 % de tous les titulaires de licence.

Et parmi plus de 3 300 magasins de cannabis autorisés par la province à travers le pays, seulement 24 se trouvaient dans des réserves des Premières Nations, soit 0,7 % des détaillants légaux au Canada.

Au Canada, le gouvernement fédéral réglemente la culture et la production de cannabis tandis que les provinces et territoires gèrent la distribution et les ventes.

« Les Premières Nations ont des droits inhérents et une compétence pour régir la culture, la transformation, la vente et la consommation de cannabis sur leurs territoires », a déclaré la FNLC dans son communiqué.

« Malgré un plaidoyer persistant, les droits distincts et les besoins uniques des Premières Nations ont été ignorés par les gouvernements coloniaux lors de la légalisation du cannabis. »

La FNLC a déclaré que le cadre législatif du Canada pour le cannabis ne reflète pas la reconnaissance de la compétence des Premières Nations sur le cannabis.

Les entreprises des Premières Nations sont confrontées à « une fiscalité excessive et des réglementations onéreuses », a noté la FNLC.

« L'absence de voies viables pour résoudre ces problèmes a créé des obstacles qui empêchent les communautés des Premières Nations d'accéder aux avantages de la légalisation et a entraîné des défis supplémentaires pour assurer la santé et la sécurité des communautés.

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