Une infirmière droguée évite la détention

Une jeune infirmière auxiliaire et grande consommatrice de drogue qui a participé à la violation de domicile d’une aînée des Laurentides s’en tire avec une série de conditions à respecter.

Elle a participé à une brutale violation de domicile

CLAUDIA BERTHIAUME

Jeudi, 29 octobre 2020 21:08MISE À JOUR Jeudi, 29 octobre 2020 21:08

Une jeune infirmière auxiliaire et grande consommatrice de drogue qui a participé à la violation de domicile d’une aînée des Laurentides s’en tire avec une série de conditions à respecter.

• À lire aussi: Agression d’une aînée de 84 ans à Sainte-Thérèse: une femme de 30 ans arrêtée

Myriam Gentile a fondu en larmes jeudi quand la juge Kathlyn Gauthier a prononcé sa peine, au palais de justice de Saint-Jérôme.
En visioconférence depuis la prison Leclerc de Laval, la femme de 31 ans semblait soulagée, car elle a évité de passer deux ans dans un pénitencier comme le réclamait Me Caroline Buist, de la Couronne. L’infirmière auxiliaire a pourtant participé à une violation de domicile particulièrement brutale, qui a choqué les policiers, à l’automne 2019. Le copain de Gentile, Even Junior Busque, se serait introduit dans la résidence d’une dame de 84 ans, à Sainte-Thérèse, dans le but d’y commettre un vol.

L’aînée a été battue, ligotée et laissée dans un état pitoyable duquel elle n’a été délivrée que le lendemain par sa fille.

Gentile était sur place lors du crime, mais n’a jamais pénétré dans le domicile, selon ce qui a été relaté lorsqu’elle a plaidé coupable. Elle a toutefois aidé son complice à transporter des items volés.

Décédée de la COVID

L’octogénaire, qui vivait de façon autonome jusque-là, a dû aller vivre dans une résidence pour personnes âgées à cause des séquelles de l’attaque. Elle y a malheureusement contracté la COVID-19 et est décédée il y a quelques mois.

Gentile, qui consomme régulièrement des speeds, a participé à d’autres braquages et a souvent brisé ses conditions. Mais puisqu’elle veut se reprendre en main en suivant une thérapie et qu’elle a un trouble de personnalité limite, la juge a priorisé sa réhabilitation.

La jeune femme devra se soumettre à une série de conditions pour les trois prochaines années, dont l’interdiction de prendre des stupéfiants.

- Avec Christian Plouffe

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