Cannabis : les buralistes (Zappiste: dont les produits tuent légalement plus de 50 000 français annuellement, 135 par jour) veulent l’exclusivité du cannabidiol. Ce n’est pas le cannabis qui leur enlève des clients...
Cannabis : les buralistes (Zappiste: dont les produits tuent légalement plus de 50 000 français annuellement, 135 par jour) veulent l’exclusivité du cannabidiol.
Ce n’est pas le cannabis qui leur enlève des clients c’est leurs produits légaux mortels !
Le danger ce n’est pas le cannabis light ou extralight c’est la malsaine habitude des fumeurs de tabac qui y mélangent du cannabis sans buzz ou avec.
https://www.lanouvellerepublique.fr/tours/cannabidiol-les-buralistes-veu...
Cannabis : les buralistes veulent l’exclusivité du cannabidiol
Publié le 19/06/2018 à 22:55 | Mis à jour le 20/06/2018 à 07:16
En assemblée générale, les buralistes d’Indre-et-Loire ont fait le point sur la vente du CBD, dérivé légal du cannabis. Sans jouer les apprentis sorciers.
Dimanche soir, lors de l’assemblée générale de la chambre syndicale des buralistes d’Indre-et-Loire, la question était sur de nombreuses lèvres. Qu’en est-il de la vente du fameux CBD, dérivé légal du cannabis ?
Parmi les nombreux sujets d’inquiétude – prix du paquet de cigarettes à 10 €, sécurité, marché parallèle du tabac –, la commercialisation du CBD était en bonne place. Matthieu Meunier, le président des buralistes d’Indre-et-Loire a donc décidé de faire un point sur la vente de CBD, un cannabinoïde naturellement présent dans le chanvre.
"Les coffee shops seront fermés dans quelques mois"
Une commercialisation qui baigne dans un flou législatif, renforcé, dimanche matin, par une annonce du ministre de la Santé, Agnès Buzyn, sur l’antenne de RTL. Face aux nombreuses ouvertures de magasins commercialisant des produits à base de CBD, elle a affirmé que « ces coffee shops se sont ouverts sur une zone grise du droit » et pense qu’ils « auront fermé dans quelques mois ».
En Indre-et-Loire, c’est l’annonce de l’ouverture de l’un de ces établissements dans le quartier des Halles de Tours en juillet prochain, qui a mis le feu aux poudres. « Il faut faire en sorte que cette franchise, qui se sert du code NAF des buralistes, n’ouvre pas », peste Matthieu Meunier.
Le président national de la Confédération des buralistes, Philippe Coy, présent dimanche à Saint-Antoine-du-Rocher, où se tenait l’assemblée générale, a bien insisté pour que les buralistes qui pourraient vendre du CBD n’en proposent plus à la clientèle « tant que la réglementation n’est pas éclaircie », par principe de précaution. Et le président national d’ajouter : « On ne peut pas jouer les apprentis sorciers. »
Philippe Coy, qui n’a pas les deux pieds dans le même sabot, devait envoyer un courrier au ministre de la Santé, ce lundi matin : « Une fois la législation éclaircie, si la commercialisation du CBD est autorisée, nous sommes le réseau le plus adapté à en assurer la vente. »
Nous sommes une profession réglementée. D’ailleurs, nous demandons l’exclusivité de sa vente.
Philippe Coy, président national de la Confédération des buralistes
Le président des buralistes s’appuie sur « notre formidable réseau de 25.000 buralistes qui accueillent 10 millions de clients par an. C’est le meilleur des maillages pour répondre à un commerce de proximité différencié. »
La période est charnière pour les détenteurs de « carottes rouges » : « Nous avons déjà réussi à diversifier nos offres : le tabac, le vapotage, le tabac chauffé, bien sûr, mais nous avons réussi le pari des comptes Nickel et il ne faut pas en rester là. » Pour Philippe Coy, qui voit dans le bureau de tabac, « le drugstore de la vie des Français », la vente de CBD (une fois sortie de sa zone de flou) serait une corde de plus à l’arc du buraliste de demain.
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