Cannabis et schizophrénie : Même si les journaleux l'affirment ! « les études ne démontrent pas encore un lien de causalité. » Les recherches ne démontrent pas que c'est 1+1 = 2. Ils oublient aussi de regarder les antécédents familiaux...

Cannabis et schizophrénie :« les études ne démontrent pas encore un lien de causalité. » les recherches ne démontrent pas que c'est 1+1 = 2. Ils oublient aussi de regarder les antécédents familiaux...

Zappiste: Les antécédents familiaux. Des chercheurs qui voulaient faire une étude sur la schizophrénie (et le lien avec le cannabis) ont eu des problèmes pour trouver des personnes qui n’avaient aucun antécédents familiaux de schizophrénie, psychoses !

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1049362/cri-coeur-mere-dangers-canna...

Une mère de Dieppe, au Nouveau-Brunswick, affirme que la schizophrénie dont souffre son fils s'est développée à cause de sa consommation de cannabis.

Un texte de Catherine Dumas

Les consultations publiques sur la légalisation du cannabis au Nouveau-Brunswick ont ravivé chez Charlotte LeBlanc de douloureux souvenirs.

Le diagnostic de schizophrénie chez son fils est tombé il y a près de 20 ans. « Mon fils comme n'importe quel jeune a commencé à fumer du pot vers l'âge de 14 ou 15 ans. À l’âge de 17 ans, il était accro. Puis à 23 ans, il a fait une psychose », raconte-t-elle.

Les deux années qui ont suivi le diagnostic n’ont guère été plus faciles. « Nous on le savait pas dans le temps, mais il avait une prédisposition à ça. »

La famille a dû se rendre à plusieurs reprises à l’hôpital. « Il entendait des voix. Il voyait des choses qui n'étaient pas là. D’autres fois, il était sur un genre de high et il jouait de la musique très forte. C'était comme s'il ne réalisait pas la conséquence de ces actions », explique-t-elle.

C'est l'attitude, "I don't care". C'est comme si c'est juste eux qui existent dans leur petite bulle puis le monde autour ce n'est pas important.

Charlotte LeBlanc
Même si les épisodes de psychose sont devenues rares, son fils - qui vit maintenant en Angleterre - subit toujours, 20 ans plus tard, les effets de son abus passé du cannabis. Charlotte LeBlanc explique qu'il ne peut pas travailler dans un milieu de travail stressant.

Des risques reliés à la consommation de cannabis

Professeur de biologie à l’Université de Moncton, Étienne Hébert Chatelain travaille en collaboration avec des équipes de la France afin de mieux mesurer l'impact des cannabinoïdes, comme le THC, sur le comportement des cellules et sur celui des personnes.

« Il y a des risques liés à l’usage de cannabis sur le développement du cerveau pendant l’adolescence, car le cerveau est encore en train de se former. Les récepteurs aux cannabinoïdes sont d’ailleurs impliqués dans la formation du cerveau et on sait que l’activation très abondante, qui serait causée par une consommation importante de cannabis, peut altérer la formation de ces différentes régions », explique-t-il.

Selon lui, plusieurs cas documentés montrent que la consommation excessive de cannabis peut déclencher des épisodes psychotiques ponctuels ou à plus long terme comme la schizophrénie, mais il soutient que « les études ne démontrent pas encore un lien de causalité. »

Il y a effectivement des jeunes qui ont pu développer la schizophrénie à la suite d’une consommation excessive et même si les recherches ne démontrent pas que c'est 1+1 = 2, il y a des risques à considérer.

Étienne Hébert Chatelain, professeur à l'Université de Moncton
Des mesures plus strictes pour les jeunes

Lors des consultations publiques sur la légalisation du cannabis à des fins récréatives qui se sont arrêtées à Moncton, Charlotte LeBlanc a tenu à témoigner devant le comité.

« Je suis la mère d'un enfant schizophrène et ses psychoses ont été déclenchés par le cannabis », a-t-elle déclaré devant le comité.

Elle espère que son message aura des échos à l'Assemblée législative. Elle souhaite d'ailleurs que le gouvernement mette en place des mesures strictes afin d’éviter que le cannabis tombe dans les mains d’autres jeunes vulnérables.

« Ils veulent légaliser entre l'âge de 18 et 21, mais je dis que c'est ça l'âge le plus vulnérable des jeunes, ils graduent, ils s'en vont dans la vie, c'est là qu'ils vont faire de grosses décisions de ce qu'ils veulent être, soit qu'ils vont à l'université ou sur le marché du travail. »

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